• ~~~~~~~~~~~~~~~

    projet "lovelove" écrits de femmes

    spectacle écrit sur la base de témoignages
    recueillis par quatre femmes dont deux romanaises en lien avec la maison de quartier st nicolas
    Clémence Doutreleau, Adeline Sauliot, Pauline Guichaoua et Aurore De Beausse
    mardi 28 octobre 2014
    20h
    théâtre de la presle
    26100 romans sur isère
    ~~~~~~~~~~~~~~~

    votre commentaire
  • Poésie au passage 328...

    rimaille aïe la rime

     

    ce flot qui se fend

               affadi et futile

                      fondu dans les broutilles

     

    ce flot qui s'essouffle

                assoiffé et stérile

                          battu aux écoutilles

     

    ce flot qui s'accroche

              de branches et de brindilles

                               entre ru et guenilles

     

    ce flot qui s'embourbe

                   encombré et sénile

                              terni de pacotilles

     

    ce flot qui bataille

                 jeux ardus ou puériles

                              à la rue la godille

     

    ce flot qui s'évade

                   se répand versatile

                                 éperdu de vétilles

     

    ce flot qui se plombe

                    s'alourdit s'annihile

                                 tissu  de banderilles

     

    ce flot qui s'interpelle

                     s'étripe et se mutile

                                  m'as tu vu ma famille

     

    ce flot qui rimaille

                     de plein pied et d'exil

                                    revenu d'estampille

     

    ce flot qui s'évapore

                    s'écume et se distille

                                 imbu de ce qui brille

     

    ce flot qui me rappelle

                     les froidures et l'avril

                                  fétu qui me titille

     

                 

     

    andrée wizem

     

    Retour à Carnet "entrepôt des rêves"...clic...

     


    1 commentaire
  • ........................................................................

    à la déraison

    la saison écartelée

    l'arbre décharné

     

    les serpentins de papier

    imitation des feuillages

    ........................................................................

    andrée wizem


    votre commentaire
  •                                        Fin au bout du fil

     

    Feu

              les néons de la ville

                              aux opalescences fluo

                                                       s'évanouissent

    Îlots vacillants

                  les yeux tristes et noirs

                                     des lucioles égarées

                                                         en mal de soleil

    Lampes débranchées

                          les mains errantes

                                         je cherche la nuit

                                                               sur un fil

     Fou

              la ville sans lumières

                                   abandonnée au repos

                                                                sans repos

    Il y surgit l'incandescence

                             d'une sylvia kristel

                                                 dans la brûlure

                                                                 du silence

    Le tressaillement rouge et blond

                                      en de nuageux poufs

                                                            sur voie lactée

                                                                             s'amoncelle

     Fin

              de la coupure de courant

                                      la basse ville émerge

                                                              évanescente

    Impalpable et fuyante

                        sans liens et sans visage

                                                      un rien obscure

                                                                             éméchée

    Le canapé en osier

                                     où s'éternise

                                                    un café allongé

                                                                       se dissout dans l'abîme

     

    Andrée Wizem

    (écrit d'atelier le 24.10.2014 à Text'Pêch' Première avec l'apport des participants après avoir retenu une lampe débranchée-l'horloge arrêtée-le canapé en osier et avoir convoqué oralement quelques images et réminiscences à leur propos...clic...)


    1 commentaire
  • valence slam journée mondiale de lutte contre le sida 2011

    ......................................................................

    si c'était une femme

     

     

    dans la boue

    dans les abords confus d'un village d'une ville

    dans la boue à ras bord l'image d'un visage

    peut être une épave éperdue échouée

    peut être des voiles engluées de goémons figés

    peut être des algues brunes cloquées de chien mouillé

    dans la boue à ras bord l'image d'un visage

    une épave efflanquée duvets embroussaillés

    dans les abords des villages des villes

    des joues creusées aux yeux écarquillés

    regard démesuré par les nuits les plus sombres

    peut être une épave attendant la marée

    peut être des voiles échevelées aux relents de voyages

    peut être la vision embuée d'un visage envoilé

     

    et si c'était un homme

     

    dans le couloir sans fin

    dans le labyrinthe de vies d'errance et de houle

    dans l'uppercut au plexus et l'estomac noué

    peut être le fatras des battues acharnées

    peut être le choc et mat des linges emmêlés

    peut être des montagnes de blanc aux froidures cliniques

    dans le couloir sans fin les chariots de la vie

    brinquebalante et percluse de sonneries dingues

    dans le labyrinthe éreinté des errances échouées

    un long bras tendu et sa main effilée

    la veine boursouflée à suivre comme un sentier

    peut être une route avec ses pieds nus

    peut être le reste des épaules pour un sac d'habits

    peut être un corps entier sous le drap décharné

     

    et si c'était un homme

     

    dans la rue

    dans les abords d'une ville d'un pays

    dans la rue de murs qui s'écroulent au bord du monde

    peut être une ombre bleue

    peut être fantômes silencieux des silhouettes

    peut être le cliquetis curieux accompagnant la marche

    dans la rue aux abords d'une ville d'un pays d'un monde

    une ombre bleue sanglée de tissus à la taille

    une suite de perles ouvrant une encolure

    la grande main osseuse qui bat encore de l'aile

    peut être une ombre bleue masquant l'inespéré

    peut être le fantôme muet du bord du monde

    peut être une peau bleue immensité fiévreuse

     

    et si c'était un homme

    et si c'était une femme

    et si c'était un homme

    et si c'était une femme

     

    dans la vie

    aux frontières des années lumière

    dans la vie qui s'écoule et vient au bord du monde

    peut être une vie d'amante aimante et désarmante

    peut être une vie de déserts et de landes

    peut être une vie de trésors cachés

    dans la vie qui s'écoule et meurt au bord du monde

    un corps de chair et d'os marchant en mode infime

    et le subtil humain dessinant à foison les courbes d'un visage

    peut être l'inespéré surgi au bord du monde

    peut être le souffle audible des rencontres intimes

    peut être la vie enfiévrée aux frontières de la nuit

     

    et si c'était un homme

     

     

    andrée wizem

    .......................................................

    texte dit sur

    la scène slam

    dans le cadre de
    la journée mondiale de lutte contre le sida
    animée par fred dubonnet
    avec au programme
    présentation de textes créés
    lors des ateliers d'écriture
    organisés en amont par fred...
    &
    interventions des groupes
    kapalam...bocal up...
    mercredi 30 novembre 2011
    de 14h à 17h
    théâtre de la ville
    place de la mairie

    votre commentaire
  • Poésie au passage 325...

    liquidambar

     

    l'arbre

    après la pivoine

    soudain la flaque d'or

     

    mon grain de pollen

    grossi dix fois cent fois mille fois

     

    choc thermique et coeur fondu

    sans catastrophe

     

    énergie répandue à même le sol

    guirlande enroulée au pied de la nudité

    le liquidambar en sa plus simple expression

     

    andrée wizem

     

    Retour à Carnet "entrepôt des rêves"...clic...

     


    votre commentaire
  • ~~~~~~~~~~~~~~~
    soirée " text' pêch' "
    écrire...dire...lire...
    animation collective avec andrée wizem...
    hautes et basses marées...
    mélange des genres...
    slams à la ligne...
    vendredi 24 octobre 2014
    19h atelier avec propositions d'écriture
    assemblage de textes et/ou de voix
    20H scène de plein pied avec remous imprévus
    un texte dit=un ver offert
    entrée libre
    venez écrire avec nous,,,venez avec vos textes en poche,,,ou juste pour écouter et encourager,,,
    bar associatif "la boucherie chevaline"
    25 rue pêcherie
    26100 romans sur isère
    ~~~~~~~~~~~~~~~

    votre commentaire
  • ............................................................................................................

    misère de misère

    champagne niveau cac quarante

    les gueux ont les crocs

     

    avec grande miséricorde

    il nous tombera des cordes

    ............................................................................................................

    andrée wizem


    votre commentaire
  • faudrait pas

     

    faudrait pas

    qu'la vie s'éternise

    dans la grisaille

    du matin

    faudrait pas

    qu'tu t'éternises

    dans les broussailles

    de tes chemins

    faudrait qu'tu r'viennes

    avec des fleurs

    des petits riens

    pour après d'main

    faudrait qu'tu r'viennes

    ça c'est certain

    un beau matin

    un beau matin

     

    faudrait pas

    qu'la vie elle se perde

    dans le désert

    ce matin

    faudrait pas qu'tu t'enlis'avec

    les mauvais jours

    sans lendemain

    faudrait qu'tu r'viennes

    avec des riens

    de quoi en rire

    demain matin

    faudrait qu'tu r'viennes

    ce s'rait malin

    un beau matin

    un beau matin

     

    faudrait pas

    qu'la vie ça s'achève

    dans le silence

    du matin

    faudrait bien

    qu'tu poses tes valises

    un de ces jours

    sur l'bon chemin

    faudrait qu'tu r'viennes

    même avec rien

    ça f'rait de quoi

    pour après d'main

    faudrait qu'tu r'viennes

    p't'êt' ce matin

    p't'êt' ce matin

    p't'êt' ce matin

    ou

    p't'êt' ce matin

    peut être demain

    p't'êt' après d'main

     

    andrée wizem

    (musique toujours aussi gaie)


    4 commentaires
  • ~~~~~~~~~~~~~~~

    "slam session" dans le cadre de

    "la quinzaine l'égalité homme/femme"
    (clic)

    scène dans le hall & vidéo d'ateliers slam

    (voir ici...clic...)

    avec mehdi dix et mme bert

    "...venez déclamer votre texte, chanson, fable ou poème à la Cité de la musique..."

    mercredi 15 octobre 2014

    18h

    cité de la musique

    (clic)

    26100 romans sur isère

    ~~~~~~~~~~~~~~~


    votre commentaire