selon l'adage qui dit que mieux vaut tard que jamais

voici les fruits de pérégrinations diverses

au cours de cette année 2011...

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or donc

il m'est arrivé d'être à crest

pour la lecture de caroline sagot duvauroux

offrant dans une salle de la tour

et dans le cadre des envolires

(clic)

la lecture des pages de son recueil "le buffre"

(lire deux notes de présentation sur le site poezibao de florence trocmé...clic...

et un extrait sur le site de "terres de femmes"

d'angèle paoli

dans une présentation de tristan hordé...clic...)

j'ai volontiers suivi caroline sagot duvauroux

sur le causse méjean...

(clic)

j'ai suivi deux poètes à st marcellin

mohammed agoujil & mohammed el amraoui

pour des lectures en déambulation

à l'initiative de la maison de la poésie rhône alpes...

nous étions une trentaine plongés dans les eaux

des deux langues arabe et française

aux abords de la rivière...

(clic)

j'ai découvert la gare à coulisses à eurre (clic)

par un spectacle burlesque

"usted està aqui" de la cie aérea theatro...

où les personnages dans une rencontre de hasard sont tout à tour et à la fois anthropologues...témoins...sujets d'attention...

dans de belles cocasseries...

(clic)

j'étais à crest encore

au tout premier jour du festival jazz

dans lequel s'inscrivait

la présentation par isabelle mounier

de

"tiphasme est phasme"

recueil d'edith azam...

(sur le site de la maison de la poésie de rennes...clic...)

  j'avais entendu isabelle mounier

lors d'un salon de la petite édition à crest

dans une présentation de

"c'est curieux" d'isabelle pinson...

(sur le site de l'éditeur...clic...)

ces deux mises en voix m'ont fait apprécier son talent

pour mettre en valeur des écritures si différentes

la première fois

pour un texte érotiquement précieux...

cette deuxième fois pour un texte de lente métamorphose poétique...

la première fois

dans une tonalité incisive mais distante...

cette deuxième fois

dans un corps à corps avec  la bête...

j'ai bien aimé...

pour cette lecture du texte d'édith azam

j'ai vue entendue la belle fougue d'isabelle mounier à ranimer les brindilles...

ce qui m'a conduit tout dernièrement

à la gare à coulisses où elle présentait

avec la cie des envolires

"l'amour ma chère toujours l'amour"

(clic)

avec des textes de jacqueline harpman

entre roses et épluchures de patates

des figures de femmes

en quête de désir plus que de plaisir...

le chapiteau était comble

et j'espère

que le lieu reconduira ce genre de programmation...

ma curiosité me conduisant

à des découvertes trés eclectiques

en août dernier je me suis embarquée

pour le festival "dehors"

à valence...(clic)

j'ai suivi les points égrenés

entre le chapiteau installé en place d'un parking

et la cour de l'école dans une rue à proximité

pour aller voir "exécutions publiques" 

de la cie komak d'abord...

(clic)

drôle d'attrait pour un titre me direz vous...

justement...

le spectacle entend démonter les mécanismes

d'exploitation des émotions

qui peuvent conduire la main

d'une personne lamda du public

à devenir la main armée du bourreau...

intéressant non...

allez voir ce spectacle qui est encore programmé

au théâtre de die le 17.02.12

(clic)

un moment de danse présentée comme danse buto

avec la cie transit...

(clic)

un corps entravé d'un costume bleu

encombré d'une armature de cerceaux...restes d'anciennes crinolines...

des escarpins rouge ferrari pour une descente d'escalier en colimaçon...puis

l'abandon des escarpins (tenus entre les dents) pour une danse aux pieds nus...

je n'imaginais pas cette danse si accessoirisée...

absolument ignorante du genre

ce fut l'occasion d'entendre que le buto serait né

après le bombardement d'hiroshima

(clic)

    le spectacle de trois femmes croisant leurs origines siciliennes...suedoises...allemandes...

"étranges étrangères" du théâtre des migrateurs

s'est un peu laissé étouffé

par l'accumulation de tableaux...

alors que l'interpellation en langue allemande ouvrant la scène

me laissait penser que les deux autres langues allaient réapparaître

et que le tout allait constituer un tricotage poétique plus aéré...

(clic)

pierre flory

(clic)

était venu un jour présenter

un extrait de son spectacle

"l'autre" de andrée chedid

(clic)

lors d'une scène slam au bar "un air de famille"...

cela m'était resté dans l'oreille...

aussi je n'ai pas manqué le spectacle cette fois...

magnifique performance d'acteur

pour restituer une volonté farouche à préserver la vie jusqu'au bout...

un comédien...une chaise...son instrument comme une corne de brume...

pierre flory offre un autre spectacle

"l'étrange destinée du maître de Lambert"

d'après les mémoires du grand oncle

qui fut programmé

lors des "petites soirées du mot à la bouche"

mais que je n'ai pas vu

(clic)

je me suis emballée pour la proposition de la cie zafou'rire

"petits riens et clopinettes"

(clic)

présentée comme étant destinée aux enfants mais qui

est tout à fait opportune pour tous les âges et mériterait d'être programmée

dans toute bibliothèque...maison de quartier...comité d'entreprise...

l'installation requise s'adaptant aux petits lieux...

c'est la rencontre de soupirs expressifs et d'onomatopées parlantes...

du désir de repli et du désir de compagnonnage...

avec ces lots de tentatives menues...poussives...et mille fois répétées...

entre la retenue et le trop plein...

dans une univers où les objets se veulent au service de la poésie...

et où les mots se font rares...

(clic)

la cie merci bonsoir

"né en..."

(clic)

donnait à entendre la volonté farouche de préserver son libre arbitre

dans les divagations de la mémoire...

(clic)

ces soixantes minutes restèrent lègères avec les grincements en fond sonore...

puis récemment j'ai eu l'opportunité d'aller au théâtre des maronniers à lyon

découvrir le spectacle

"transatlantique atlas"

à partir de "châteaux de la colère" d'alessandro barrico

avec amandine chancel et jerôme sauvion

un petit théâtre où les spectateurs sont à un doigt de la scène...

et je vous laisse lire le synopsis...

(clic)

je n'ai pas manqué de revoir

le film court de sam salvy

auteur de textes subtils à ses heures

mais aimant aussi dire les textes des autres

(clic)

et développant ses talents de créatrice

d'images de notre temps...

voir une présentation sur le site du programme du festival

"séquence court métrage"clic...

(voir un extrait de son film "lomé vivina"...clic...)

et dans la foulée

être admirative du travail de collecte de sons

et paysages sonores...

de re création de sons et paysages sonores...

de mise en mouvement trans frontières

de tout ce materiau...

de thérèse bosc (clic) dans son spectacle "rôdeuse"(clic)

marqué par les souvenirs

d'une histoire contemporaine ...

c'est superbement humain et poétique...

(clic) 

sans oublier une virée sur montélimar

au théâtre du calepin

(clic)

dans le cadre des cafés littéraires...clic...

à la fois pour découvrir le lieu

et pour découvrir in vivo

les tribulations de jean pierre bobillot et sophie nivet

du collectif "boxon"...clic...

j'avais découvert le nom de jean pierre bobillot

par un texte publié sur poezibao...

 POésie C’EST…[indéfinitions]
(clic) 

j'étais curieuse d'entendre les suites protéiformes...

disons que  j'ai ouï "la prose des rats"

et un texte sur la découverte de l'amérique...

entre autres textes

avec des dispositifs scénographiques divers

qu'affectionnent de rechercher

les auteurs de la poésie dite "sonore"...

sylvie nève que je ne connaissais pas

manipule avec désinvolture

textes dits et autres onomatopées

et enregistrements in situ

faisant fi des spectateurs mis dans l'inconfort

quand elle disparaît

à ras les pâquerettes agenouillée sur son dispositif...

et les mettant au défi d'applaudir quand elle cherche

à leur faire reprendre en choeur "pandi...panda..."

le genre de gag qui rend muet et pétrifié...

au niveau de la poésie dite performée

et qui sont dans les réseaux d'édition

et se retrouvent sur des scènes diverses

j'ai entendu

patrice luchet...(clic) lucien suel...(clic)

(aux cafés littéraires)...

patrick dubost...(clic) édith azam...(clic)

(au salon de la petite édition à crest)

et ces deux auteurs présents aux récents cafés littéraires...

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à complèter...

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or donc

la cigale

l'hiver venu

fut bien fourbue...

andrée wizem