Luther

   Pour mettre le diable en fuite il faut comme lui

grimaçer. Ronfle gonfle-toi cobra de la colère!

   L'ennemi est partout sous l'étole et la tiare, en vous

comme en moi. Mais gare à Dieu si je dis tout!

  Jean Tardieu

"La part de l'ombre" p 63
Proses 1937 - 1967
Préface d'Yvon Beleval
Poesie / Gallimard

......................................

(...)

   Que suis-je, bon sang? Que suis-je? Que sommes-

nous? De quelle armée en marche sommes-nous les

avant-postes? De quel gouvernement sommes-nous

les délégués? De quel opéra sommes-nous les figurants?

Permettez: j'interroge, rien de plus. Je ne suis d'ail-

leurs pas le premier.

Adieu, arbres à l'horizon. Piétinez le sol en cadence

et chantez sans bouger: "Partons! Partons! Partons!"

La question reste et vous ne m'avez pas répondu.

  Jean Tardieu

"La part de l'ombre" p 72
Proses 1937 - 1967
Préface d'Yvon Beleval
Poesie / Gallimard

......................................

La part de l'ombre

(...)

   Cette obscurité, je n'entends point l'adorer, mais

la reconnaître pour telle, savoir où elle commence et,

de la sorte, mieux repérer les frontières de mon domaine.

   A moi de combattre pied à pied l'envahissement

des ténèbres, de repousser le plus loin possible mes

limites --- mais quelle folie de croire que je pourrai

continuer à vivre et à lutter si, dès ce monde-ci,

je ne fais pas la part de l'ombre!

(...)

  Jean Tardieu

"La part de l'ombre" p 74
Proses 1937 - 1967
Préface d'Yvon Beleval
Poesie / Gallimard

......................................

  Les mots de tous les jours

   Il faut se méfier des mots. Ils sont toujours trop
beaux, trop rutilants et leur rythme vous entraîne,
prêt à vous faire prendre un murmure pour une
pensée.
   Il faut tirer sur le mors sans cesse, de peur que ces
trop bouillants coursiers ne s'emballent.
   J'ai longtemps cherché les mots les plus simples,
les plus usés, même les plus plats. Mais ce n'est pas
encore cela: c'est leur juste assemblage qui compte.
   Quiconque saurait le secret usage des mots de tous
les jours aurait un pouvoir illimité,---et il ferait
peur.

   Jean Tardieu


"La part de l'ombre" p 84
Proses 1937 - 1967
Préface d'Yvon Beleval
Poesie / Gallimard

......................................

Esquisse d'une psychologie

   du dialogue liminaire

à travers une porte fermée

   "Qui est-ce? C'est toi?

---Oui, c'est moi."

   Ainsi commence plus d'un dialogue de part et

d'autre d'une porte.

(...)

  Jean Tardieu

"La part de l'ombre" p 180
Proses 1937 - 1967
Préface d'Yvon Beleval
Poesie / Gallimard

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Extrait de film

extraits de spectacles de James Thiérée

découvert lors des Envolires 2012 (clic)

Hand 

andrée wizem

n° 47 de "bacchanales" revue de la maison de la poésie rhône alpes

voir différents n° en librairie

 (clic)

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a.w.

  voyage au coeur de l'homme...

c'est l'intitulé de la deuxième édition

de lectures...théâtre...installations...dégustations...

avec la compagnie de "la muse errante"

qui propose

14h..."le journal d'un fou" de nicolaï gogol (lecture)

16h..."lettre d'une inconnue" de stephan sweig (lecture)

18h..."la femme illustrée" de ray bradburry (lecture offerte)

20h..."hamlet-machine" de heiner müller (théâtre)

21h45..."le grand cahier" de agota kristof (un épisode par jour)

(clic)

jusqu'au 10 octobre 2010

dans plusieurs lieux aux alentours de crest 26400...

 (voir infos...clic...) 

lors de l'édition 2009 les voyages furent

"le rêve d'un homme ridicule" de fedor dostoïeski

"le dîner de babette" de karen blixen

"soie" de alessandro barrico

"le château de cène" (extraits) de bernard noël

(voir les différentes créations de "la muse errante"...clic...)

...............................................

hier...dimanche 3 octobre 2010...

c'était dans le château à mirabel et blacons...

pour les spectacles le beau parc était accessible au public...

un bel arbre nous attendait...

chacun a adopté la posture appropriée à son écoute...

lecture du "journal d'un fou" de nicolaï gogol

par jacques merle...

l'eau n'était pas trés loin...

au dessus des arbres un grand vent...

nouveau lieu après petite déambulation...

lecture de "lettre d'une inconnue" de stephan sweig

par nathalie vidal...

 la passion à portée de voix...

les arbres en étaient secoués...

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vous pouvez encore découvrir ces mises en voix

entre midi et minuit

samedi 9 octobre 2010

cour de l'école

avenue henri seguin

26400 allex

et

dimanche 10 octobre 2010

château

place de l'église

26400 autichamp

andrée wizem

samedi 28 juillet 2012

au festival "textes en l'air"...

(clic)

katia bouchoueva

qui...par ailleurs... participe à la scène slam de grenoble

(clic)

et aux initiatives de la maison de la poésie rhône alpes...

dit ses textes...

accompagnée de florent diara

aux percussions...ukulélé et guitare..

.

cela nous mène à la chapelle de dionay

tout en saluant les cueilleuses de pommes de terre...

(clic)

  andrée wizem

"quand l'amérique contestataire fait vibrer les chambaran"

au festival "textes en l'air"

(clic)

vendredi 27 juillet 2012

gilles bernard vachon

traducteur de jack hirschman

dit

les poèmes de jack hirschman

(doc action poetry...clic...) 

  extraits des recueils

"je suis né assassiné"

(clic) 

  "je sens qu'on me balance un coup de latte dans les reins

et tout ce qui reste"

(clic)

andrée wizem

 "nuit de l'écriture"

de samedi 28 juillet 2012 à 23h

au dimanche 29 juillet 2012 à 8h

au festival "textes en l'air"

(clic)

nous sommes dix sept

avec...pour cadre...le musée de st antoine l'abbaye 

en pleine nuit...

(clic)

marylin perreault

auteur en résidence en 2012

&

sébastien joanniez 

auteur en résidence en 2011

sont les animateurs de cette nuit de l'écriture...

nous avons découvert leurs textes en chantier

lors des lectures...

(ici...au salon des gypseries...

se donnant la réplique dans la présentation des pages

annonçant un roman de sebastien joanniez au titre encore changeant...)

lors de cette nuit blanche de l'écriture

avec marylin perreault nous sommes plutôt invités

à écrire en lien avec les expositions des salles laissées à notre découverte...

avec sébastien joanniez nous sommes plutôt invités

à réagir à des déclencheurs d'écriture qu'il nous propose...

le tout nous amenant à l'aurore

à un ensemble

déployant un éventail d'entrées dans l'écriture

avec des textes fragmentaires...monologues ou récits...

dialogues improbables...

présentés à l'heure du petit déjeuner...

lecture orchestrée par

marylin perreault et sébastien joanniez...

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deux textes que j'ai écrits

le premier avec sebastien joanniez qui nous propose

de parler d'un personnage qui aurait un "tic"' de langage...

le deuxième avec marylin perreault qui nous demande

de réagir à une des pièces exposée dans les salles du musée...

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Du balai.

J'ai toujours cette manie de perdre mon balai. Bon par exemple. Je vais dormir. Bon je n'ai pas besoin de mon balai mais c'est mieux que je l'ai quelque part. Bon si mon balai est rangé dans le placard à balai.  Bon c'est mieux c'est rassurant. En fait c'est pas que je perds mon balai c'est que je ne sais plus où il est. Je vais dormir. Bon je n'ai pas besoin de mon balai mais c'est mieux que je n'ai pas besoin de le chercher. Bon imaginons que je pense l'avoir laissé en travers du couloir. Bon c'est un problème. Parce que je pourrais trébucher si jamais je ne parviens pas à m'endormir et que je suis mise en demeure de me lever histoire de détourner mon attention de ce qui me tracasse. Bon je peux l'oublier aussi et là c'est sûr je l'aurai vraiment perdu. Bon ce balai il est en sisal ou en métal. Bon ça peut tout changer la question de la matière. A cause du bruit que ça fait. Bon si mon balai a des poils de métal la musique n'est pas la même. Ce peut être un bon indice pour le retrouver mon balai.

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Marches

Une marche

Grise

Une deuxième

Grise

Une autre encore

Grise

Gris souris

Gris moquette

Gris muraille

Un palier

Puis une marche une autre une autre encore

Gris souris gris moquette gris muraille

Escalier clean

Gris aspirateur

Pas de souffle

Essoufflement pour atteindre l'étage

Espace fermé

Labyrinthe

Espace incliné

Panneaux recto verso

Alignement des pupitres

Stèles chapitres

Le livre ouvert

Scribe

Je brûle

Non tu gèles

Une marche

De marbre

Une deuxième 

De marbre roux

Une autre encore

Marbrures

Veinée de rouge

Flammée

Un palier

Puis une marche une autre une autre encore

Marbre clean

Aspirateur du marbrier

Pas de souffle

Essoufflement pour atteindre l'étage

Espace hétéroclite

Espace des vestiges

Espace des urnes

Espace des mortiers

Exposition

Couleurs des mixtures

Le peintre

Je brûle

Non tu gèles

Une marche

Lisse et noire

Une deuxième

Reflet de miroir

Une autre encore

Onyx poli

Glissant

Un palier

Puis une marche une autre une autre encore

Matière contemporaine clean

Aspirateur de technicien de grande surface

Pas de souffle

Essoufflement pour atteindre l'étage

Espace souterrain

Espace cylindrique

Espace des flammèches

Espace des pieds et des mains en suspens

Espace des besaces

Le marcheur

Je brûle

Oui

Mais il te reste les paumes et les plantes de pieds

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andrée wizem

festival "textes en l'air"...

(clic)

voilà donc plusieurs années que je découvre peu à peu

l'ensemble des propositions qui nous sont faites

sur ce festival...

cette année 2012...outre

les cheminements poétiques et les concerts...

j'étais présente pour...

"quartett"

textes de heine müller

par la compagnie encore heureux

mercredi 25 juillet 2012

au théâtre du furand

"rencontre avec marylin perreault"

lecture

( avec la participation complice de sébastien joanniez)

de son texte en chantier

né de ses rencontres à la villeneuve de grenoble

jeudi 26 juillet 2012

sous les halles

"pourvu qu'il nous arrive quelque chose"

d'après le "petit lexique amoureux du théâtre" de philippe torreton

par la compagnie le chat du désert

(clic)

jeudi 26 juillet 2012

théâtre du furand

"prométhée, poème électrique"

textes voix et lumière de françois chaffin

théâtre du menteur

jeudi 26 juillet 2012

basse cour du musée

"à part moi"

de et par sébastien joanniez

avec la lecture en complicité de marylin perreault

extraits de son roman en cours

vendredi 27 juillet 2012

salon des gypseries

"deux petites dames vers le nord"

de pierre notte par alphonse et compagnie

jouées par valérie charpinet et murielle roux

vendredi 27 juillet 2012

théâtre du furand

"grammaire des mammifères"

par la compagnie locus solus

vendredi 27 juillet 2012

basse cour du musée

"fantaisies #3 - l'idéal féminin n'est plus ce qu'il était"

conception et interprétation par carole thibaut

samedi 28 juillet 2012

théâtre du furand

"pourquoi j'ai mangé mon père"

d'après le best seller de roy lewis

avec damien ricour

samedi 28 juillet 2012

basse cour du musée

(élément d'exposition in situ de claudine meyer)

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hors les lectures

pour lesquelles je me déplacerai avec appétit

je paierai volontiers encore ma place pour revoir

"quartett"

"deux petites dames vers le nord"

"pourvu qu'il nous arrive quelque chose"

"fantaisies #3 - l'idéal féminin n'est plus ce qu'il était"

à vous de voir...

pour ce qui est de fantaisie #3

(voir critiques sur "les trois coups"...clic...)

de la compagnie sambre

(clic)

avec carole thibaut

(clic)

j'ai trouvé une vidéo

qui donne un aperçu du texte et du dispositif scénique

qui interrogent...

n'est il pas...

(clic)

andrée wizem

quand y en n'a plus y en a encore

ou

ce n'est pas parce que c'est fini

qu'on n'a plus rien à dire...

............................

cet été 2011...

avec "la tounevirée"

dont j'ai donné ici un écho

(clic)

le festival "textes en l'air"

proposait "le triste champ des filandières"

volet 1...volet 2...volet 3...

par la cie les gentils

où il était question de "parodie de cimetière pour morts et vivants"

(clic)

j'ai entendu dire que les extraits de la dernière pérégrination

était "la mastication des morts" de patrick kermann

et que contrairement aux apparences

ce n'était pas triste...

sur le site de françois bon "le tiers livre" 

(clic)

j'ai trouvé une présentation qui fait part des liens de françois bon

avec l'oeuvre publiée chez lansman et son auteur...

(clic)

  mais au moment de cette pérégrination je n'étais pas là...

.................

le festival proposait aussi "un air de famille"

de agnès jaoui...jean-pierre bacri par la cie atomes scéniques...

(clic)

une distribution pas mal trouvée

et qui faisait oublier celle du film plus connue du "grand" public...

(clic)

à la fin de ce spectacle

les comédiens trop modestes ont oublié de citer leurs noms...

je peux le dire...j'y étais...

  .................

le festival proposait aussi "un chacal des chamots ?"

de claire truche par la nième cie

(clic)

de l'érudition jubilatoire menée dans une volubilité bien décortiquée...

j'ai entendu...j'y étais...

.................

le festival proposait aussi

"filles de guerre lasse" de dominick parenteau lebeuf...

(clic)

j'aurais dû y être...mais je n'y étais pas...

alors j'ai acheté à la librairie "baz'art des mots"

(clic)

"dévoilement devant notaire" histoire de me faire une idée...

(clic)

.................

le festival proposait aussi "phèdre...à peu près"

d'après jean racine par la cie cyrano...

(clic)

une mise en scène d'une excentricité un peu envahissante...

genre cage aux folles...

j'ai un peu souffert...j'y étais...

  .................   

le festival proposait aussi

"traîne pas trop sous la pluie" de richard borhinger...

j'étais hors champ...à gauche...au quatrième rang...

(clic)

si j'apprécie la performance et l'engagement sur scène

avec des textes qui sont à chaque fois recréés en notre présence

je décroche quand richard borhinger se laisse aller

à ses épinglages politiques

qui ne sont pas loin de mettre tout le monde dans le même sac...

mais j'y serai si une nouvelle embellie

le fait revenir avec ses musiciens...

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le festival proposait aussi "13ème avenir" de sebastien joanniez...

(clic)

 j'avais découvert une lecture de sebastien joanniez

lors de sa venue "chez l'habitant" à romans sur isère

dans la periode qui a précédé le temps du festival...

j'avais apprécié sa diction rythmée

pour des textes qui triturent les problématiques

du point de vue de l'intime

dans une langue qui ne gomme pas les aspérités...

cette nouvelle lecture du texte était donnée

accompagnée d'un musicien...

j'aurais volontiers renouvellé la découverte

pour voir si la musique apporte le plus inattendu...

mais je n'y étais pas...

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le festival proposait aussi

"fatrasie ou la fabuleuse histoire de louis leroy"

par la cie les épis noirs...

(clic)

les tableaux chantés dansés venaient illustrer honorablement

la vie ordinaire mais néanmoins palpitante du personnage

qui contait son histoire comme en voix off...

une mise en scène qui donnait l'occasion

à des comédiennes adonf de montrer leurs talents...

(clic)

bien sûr que j'y étais...

    ................. 

le festival proposait aussi de cheminer

avec jean pierre chambon et sylvie fabre g

par la voix de laurent mariel trehouart de la cie choses dites...

l'an dernier j'avais apprécié de découvrir

un éventail de textes d'auteurs differents

dit par ce même poète et comédien

dans une déambulation sur les chemins tortueux de l'utopie...

(clic)

j'avais déjà entendu des textes de sylvie fabre g

à la médiathèque simone de beauvoir à romans sur isère

(clic)

je n'ai jamais entendu de textes de jean pierre chambon

mais sur poezibao j'ai relu un texte

où la pérégrination peut se poursuivre...

(clic)

bon je n'étais pas à ces rdv mais qui sait ce que l'avenir nous réserve...

  .................   

le festival proposait aussi une lecture

de "habbat alep" par gustave akakpo...

(clic)

il semble que cet auteur ne déteste pas jouer à l'humoriste

(clic)

c'est dans un registre moins médiatique

que nous nous sommes retrouvés

sous les frondaisons de st antoine l'abbaye...

(clic)

du coup j'ai cherché ce que le togo avait bien pu engendré comme écritures singulières...

et c'est là que j'ai découvert aussi kossi efoui

que j'essaierai d'aller écouter

aux cafés litteraires de montelimar...

(clic)

donc j'y étais  et j'y serai...peut être...

  ................. 

le festival proposait aussi "vy" de michèle nguyen

(clic)

n'ayant pas réservé je me suis retrouvée dans la file d'attente

à l'entrée du théâtre du furand

(clic)

j'ai laissé place pour les enfants qui étaient nombreux...

à voir à une autre occasion ...

(clic)

donc j'aurais pu y être mais je n'y étais pas...

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un festival...n'est il pas...

andrée wizem

  hier...

premier jour du festival "textes en l'air" 2011

(clic)

à st antoine l'abbaye...

(clic)

premier spectacle...

"la tournevirée" présentée par la cie des colporteurs...

textes de gaston couté...

voix et chant de benoit legros

accompagnement musical à l'accordéon diatonique

de patrick tosello...

(clic)

le théâtre du furand nouveau lieu du festival

en contrebas du village

relié au jardin de l'abbaye et à la scène de la basse cour

par l'esplanade

où l'exposition de dominique schaetzel est à découvrir

  (clic)

et par la rue égayée de fanions...

théâtre du furand qui accueille cette année

de nombreux spectacles du festival

bien à l'abri des intempéries

avec ses gradins

où caler nos nobles postérieurs de festivaliers...

le théâtre du furand était bien rempli

pour cette première secouée...

j'ai découvert les textes de gaston couté...

le feuillet de présentation distribué à l'entrée nous dit...

"Gaston Couté naît en 1880; fils d'un meunier de Meung [mun] sur Loire, entre Beauce et Sologne.

Trés jeune, Couté monte à Paris

où il connaît ses heures de gloire

dans les cafés-théâtres de Montmartre.

Chansonnier, poète, trublion, il crie l'injustice,

la bêtise et l'hypocrisie des puissants, des nantis.

Porte parole des ouvriers, des chemineux,

témoin de son temps et de ses racines paysannes

qu'il dépeint sans concession mais avec une profonde humanité.

En 1911, rongé par la maladie et condamné à la prison

pour l'un de ses écrits,

le poète insoumis rend son dernier soupir dans la capitale,

il a trente et un an! (...)"

la compagnie des colporteurs

redonne vie à la langue de gaston couté

qui se permet des libertés

mêlant les dialectes

au vocabulaire emprunté à la gouaille des villes...

en empoignant

les contrastes...les hierarchies...les liens de dépendance...

d'exploitation et d'asservissement...les dessous du langage...

dans des interpellations scandées

où s'intercalent des rêveries pensives

bousculées par le parlé-chanté

qui vient remuer nos sensibilités

et nous fait replonger dans de droles de temps...

la mise en scène est sobre et ne craint pas le silence

qui donne à réfléchir...

pour vous inciter à la découverte

quelques liens vers un site dédié à gaston couté

  (clic)

et vers quelques un de ses textes

les bornes (clic)

le christ en bois (clic)

automobilisme (clic)

la tournevire aux vaisselles (clic)

l'odeur du fumier (clic)

idylle des grands gars comme il faut et des jeunesses ben sages (clic)

l'enfermée (clic)

a.w.

 

  l'année dernière j'ai vu...

compère qu'as tu vu...

~ 

"exécutions publiques"

"danse buto"

"l'autre" d'après le roman d'andrée chedid

"histoire de pauv'filles et drôles de dames"

"petits riens et clopinettes"

"étranges étrangère"

(clic)

cette année j'ai vu...

compère qu'as tu vu...

(clic)

~

(cartilage en haut du chapiteau...

pourquoi pas ramage ou plumage...)

"miss liddl"

du hard discount...

"les deux Murray"

quand l'étrangeté pourrait vous faire fuir

et vous fait rire...

(pour les extra lucides...)

"petits cirques à l'indienne"

poésie de marionnettes pour tout âge...

"les noces de figaro"...

quand vous tentez de suivre

et finissez par vous laisser mener

par le bout du nez...

(l'art de la rue au bazouka et au kazoo...)

"le grand tour des ïyelos"

des troubadours de la cour qui se seraient encanaillés...

"concert de poche"

c'est du lourd...

(c'est quoi ce cirque...)

"l'épistolaire"

lettres d'amour pour jours ordinaires...

(avez vous vu ce que j'ai vu...)

andrée wizem