digue de sable
par nature
l'aube ne me vient pas à la bouche
pas plus qu'une blancheur diaphane ne m'habille au matin
toute empêtrée de nuit
je prends pied sur ma langue de terre
où se déverse encore l'enrobé de réglisse
autre versant du vertige
l'inépuisable mis au tapis
fouillant dans le chiffonnier aux étoles
glisse les franges d'un châle qui me caresse les mollets
l'aube me vient alors
avec un désir de casser la croûte
@andrée wizem
02.04.2014
"digue de sable" dialogue avec "écriture" et "un peu d'aube"