•  à mal y pense...titre super provisoire...extraits

    a.w.

     


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  • warda

     

    l'image cueillie

    au hasard des rues

    luxe suprême de partageux

     

    vent de perse

    fleurant le voyage

    bagage replié de l'exil

     

    fruit d'églantier

    rêve charnu de mai

    lourdes ailes défroissées

     

    drageon de rose

    le parfum migratoire

    distillation de la pensée

     

    nos inflorescences

    croisement des regards

    le vol des roses trémières

     

    nos biens communs

    sans communes mesures

    aux jardins sans frontières

     

    une forme imprécise 

    ouvre le champ chromatique

    aux volatiles effluves d'ailleurs

     

    andrée wizem

     

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  • .......................................................

    l'étang se consume

    méandres noires en surface

    tourbe en devenir

     

    obstination du regard

    la vie irisée des miasmes

    .......................................................

    andrée wizem


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  • Poésie au passage 270...

    sculpture de toros

     

    guetteur

     

    figure sauvage

    bois aussi hauts que la forêt

    cambrure épousant l'espace d'aventure

    le sabot planté dans un horizon de montagnes

    l'oeil

    sur les reflets silencieux de la carpe koï

    tu prends l'élan d'un soubresaut

     

    andrée wizem

    20.03.2014


     
    Poésie au passage 306...

    sculpture de toros

     

    flûte

     

    je remets à demain ma chanson de l'eau

     

    plissement millénaire

    obstructions résurgences

    écho contrarié des gouttes

    plongée dans l'ambre des jours

    carcan massif des pierres enchâssées

    patine lisse auge glissante grains de sons

     

    des vents inconsistants

    se jouent

    de mes

    quelques notes

    tombées

    en

    sué

    tu

    de

     

    andrée wizem

    26.06.2014

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    Toros...site...clic...

     


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  • .............................................................

    chatoiements des moires

    le céladon fissuré

    des glaçures de jade

     

    le plumage cendré des grues

    s'insinue dans l'émaillage

    .............................................................

    andrée wizem


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  • ......................................

    les semelles de vent

    c'est du pipeau donc bémol

    mes gammes en solo

    ......................................

    andrée wizem

     

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  •  

    (merci à l'auteur de cette peinture murale)

     

    parcelle et feuille de chou

     

    sais tu que de l'autre côté

    le monde est pendu à des parachutes dorés

    occupé à des pillages d'arbres à la multiplication des déserts

    monnayant l'approche de l'eau à prix d'or

    le fric land toujours au top des croisières de la bêtise

    les tractations sur les terrains de la bassesse

    avec pour édifice l'exploitation en guise de vertu

    les colères étouffées dans la zénitude commerciale

    ambiance racket et nouvelles servitudes

    aussi je reviens vers toi

    fragile feuilletage des mondes

    porté altier des fruits sur un plateau

    chevelures peignées au gré de la patience

    les paysages humides et les baies secrètes des yeux

    aux larmes ruisselantes sous les longues mains silencieuses

    les épaules nues étoffées du flot des turquoises

    ta bouche qui attend la tiédeur vanillée

     le lait brouté à des nuits étoilées

    un prochain poème

     

    andrée wizem

     

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  • le bestiaire et l'abstentionniste 

    (des années sarko à aujourd'hui)


    sa tronche j peux pas
    la voir en peinture
    ni en audio virtuel
    ni même en morse
    surtout pas en chair
    en os en télévisuel
    elle m débecte m fait gerber
    chaque fois q j la vois
    je m rentre en dedans
    tellement ça m pulvérise
    je vois sa tronche en biais
    celle qui goguenarde
    qui me regarde de haut
    l air de pas y toucher
    en plus c est de travers
    q il me défigure
    avec sa tronche fringuée
    il piétine à pas de loup
    comme les marcassins
    prêt à déboulonner
    l'humanité qui passe
    je le vois bien venir
    avec ses gestes courts
    et ses dents aiguisées
    c est q il vous mordrait
    avec sa tronche en biais
    c est
    un animal
    aboyant
    non identifié
    il est l spécialiste
    des embuscades
    des coups fumants
    des paroles assassines
    chaque fois q il s ramène
    dans mon paysage
    j entends les bottes
    qui s'avancent  à grands pas
    faut pas chercher longtemps
    pour deviner de quel métal
    il aime nous chauffer
    sa tronche j peux vraiment pas
    la voir en peinture
    ni en audio virtuel
    ni même en morse
    surtout pas en chair
    en os en télévisuel
    elle m débecte m fait gerber
    chaque fois q j la vois
    j me rentre en dedans
    tellement que ça m déjante
    j fais mille fois l tour des problèmes
    j me repasse la bobine
    pour tenter d repérer dans la toile
    les noeuds qui nous ligotent
    c est q je n suis pas seule
    à gerber dans mon coin
    le hic plus ultra est bien là
    faudrait q j fasse face
    que je crache mes noyaux
    que j balance mes maux
    q avec
    ma tronche
    de gueuse
    bien identifiée
    j leur envoie la sono
    dans toutes les langues
    même en vernaculaires
    moi aussi je suis fauve
    un peu dénaturée
    pour l'instant je rumine
    j'ai oublié de mordre
    faut q j m abreuve aux sources
    pour raviver mon sang
    je vous le dis tout d suite
    je bouillonne en silence
    je déborde à grand feu
    et je n mettrai pas d'eau
    dans mon vin ni dans l'encre
    je vais tailler dans l vif
    pas faire de la dentelle
    pour pas crever de rage

    je vais tailler la route
    histoire d gagner du temps
    d faire marcher le turbin
    à déjouer les arnaques
    à rassembler les foules
    sur autre chose que la peur

     

    andrée wizem

    (texte à fond la forme qui date de 2005 ou 2006...je ne sais plus...sujet à modification suivant l'humeur...)

     


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  • Poésie au passage 340...

    place de la mairie

     

    je viens d'une porte cochère

    mon frère

    je guette où on bat l'beurre

    ma soeur

    je fouille dans tes poubelles

    ma belle

    je mords dans le pain sec

    blanc bec

    je prends l'air à tout heure

    mon coeur

    je marche dans la nuit

    ma vie

    j'ai plus d'dents je suis chauve

    mon pauvre

    je sais tout des dessous

    mon chou

    je vais où va le vent

    maman

    je bricole des soupapes

    mon pape

    je répare des vélos

    coco

    j'crie des messages à la mer

    ma maire

    j'aime pas me faire violence

    ma france

    j'ai des trous aux bottines

    cousine

    je bous dans ma théière

    pépère

    je est toujours un autre

    l'apôtre

    je prends part aux débats

    baba

    je cherche les poètes

    pouet pouet

    j'viens voir s'y a des riches

    ma biche

    je choisis mes élus

    ubu

    j'dis toujours bas les masques

    tarasque

     

    andrée wizem

     

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  • Poésie au passage 251...

    un petit air de grisbi

     

    rien de nouveau sous le soleil

    il faut pas toucher au grisbi

    des grains dorés du bon soleil

    il faut pas toucher au grisbi

    p'tites fantaisies du roi soleil

    il faut pas toucher au grisbi

    de courtisans en roi soleil

    il y a un un petit air d'grisbi

    sous les perruques foin de soleil

    ouaih le grisbi c'est le grisbi

    les bonnes affaires du roi soleil

    c'est bon tout bon pour le grisbi

    le cacquarante sous le soleil

    c'est pain béni pour le grisbi

     

    au rayon miel plus de soleil

    faudrait bien toucher au grisbi

    ça n'mange pas d'pain sous le soleil

    faudrait bien toucher au grisbi

     

    andrée wizem

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