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Slam poésie...Atelier d'écriture(s) 4 suivi de mise en voix sur scène du 08.02.2017...Romans sur Isère 26...
~~~~~~~~~~~~~~~slam poésiecomme chaque deuxième mercredi du moisà partir de novembre 2016 jusqu'en mai 2017de 17h jusqu'à 19h atelier d'écritureSde 19h à 19h30 boissons et en-cas apporté-es partagé-esde 19h30 à 21h mise en voix au barbienvenue à toutes celles et tous ceux quiveulent se laisser tenter par les motsont déjà des textes en pochesouhaitent découvrir une des scènes slam poésieentendre des voix diversespartager un temps d'expressions multiplesconditions d'accès:atelier écritureS: gratuit pour celles et ceux déjà adhérent-esparticipation financière souhaitée pour les nouveau-elles venu-es (cot°15€/an)scène: entrée du public gratuite mais cagnotte de soutienun texte dit = un verre offert bien sûr!maison de quartier coluchesalle "habitants"42 bis rue andré chénier26100 romans sur isère~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~........................................................................................................
Atelier d'écritureS Mercredi 08 Février 2017
(quelques textes issus de l'atelier)
Thème: Afrique(S) cf "Printemps des poètes"
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visionner le reportage photographique et laisser venir les mots
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Echos de voyage
Ce que j’ai vu ?
Ce n’était que fatras coloré
d’ombres et de couleurs
des graphismes en rayures
un drapeau bleu blanc rouge
sur le portrait d’une guenon
Une hyène, une vache, un dobermann
et une femme en burka
Des larmes coulaient
sur des visages d’enfants,
de femmes fatiguées
Il y avait même des fantômes
sur une fresque taguée…
Ce que j’ai entendu ?
Ce n’était que Silence
pas un bruit
par de musique joyeuse ou lancinante
pas de cri de bêtes
ni de battements d’ailes
Rien qu’une pesanteur
assourdissante
Ce que j’ai senti ?
Des odeurs d’épices
de terre brûlée de soleil
de peintures craquelées
Ce que j’ai pensé ?
C’était triste et décevant
de rester étrangère au foisonnement
étourdissant
des couleurs et des sons
que je n’entendais pas
Xtine
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Echos de voyage
Ce que j'ai vu
je ne l'ai pas vu ce jour là
je n'ai pas vu
ce que je pouvais voir
Ce que j'ai vu
je l'ai vu
au travers de la pluie de déballage de bruits
au travers de la cohue
au travers de la pluie qui tombait ce jour là
en Afrique
Le bruit
c'était cette langue d'aéroport
de bagages ouverts
agglutinés à l'arrivée
sous des croix blanches
marquées à la craie
au travers des treillis
des manières brouillées pour héler
et s'arracher la manne des étrangers
de taxis en files impatientes
entre nuit et aube mouillée
Ce que j'ai entendu
je ne l'ai pas entendu ce jour là
je n'ai pas entendu
ce que je pouvais entendre
Ce que j'ai entendu
je l'ai entendu
au travers de la quête éperdue
d'une adresse sans nom
au travers du plan inexistant d'une ville au réveil
au travers des signes où fureter était mon lot désormais
dans cette Afrique
déjà transfigurée
Ce que j'ai vu
c'est que la route n'était pas tracée ce jour là
que l'orientation même en plein jour
était chamboulée
Les sons avaient des couleurs de rues embouteillées
des accents de métal et de bougainvilliersde silences au grès de moucharabiehs
de cours encombrées au delà des claustras
Ce que j'ai senti
je ne l'ai pas senti ce jour là
je n'ai pas senti
ce que je pouvais sentir
Ce que j'ai senti
je l'ai senti
au gré d'une main de mendiant estropié
me tirant par les basques
au gré des effluves de fritures
rissolant les culs-de-dinde
au gré des relents des détritus
s'amoncelant sur la terre rouge
truffée de nids-de-poule
Ce que j'ai senti
c'est que les parfums de fleurs
étaient couverts
par des senteurs de sueur
de terre battue et de pourriture
L'impression c'était cette atmosphère
qui collait à la peau aux vêtements
cette humidité salée remontant des lagunes
ce vent de poisson séché traînant au ras du sol
ces restes de crustacés
qui me pinçaient le nez
Ce que j'ai pensé
je ne l'ai pas pensé ce jour là
je n'ai pas pensé
ce que je pouvais penser
Ce que j'ai pensé
je l'ai pensé au fil des flashbackà partir de ce jour
où j'ai mis les pieds sur le tarmac
prise dans le flot des foules
passant les frontières
qui laissent derrière elles
les images connues et les mots éculés
Ce que j'ai pensé ce jour là
c'est que la pluie qui tombait torrentielle
bouleversait le cours boueux des vies
recomposait le paysage
et donnait à l'Afrique qui m'hébergeaitdes atours aux contours étranges
dans l’infini des devenirs
A.W..........................................
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Lors de cet atelier
utiliser dans le texte "fureter" et "héberger"
deux mots issus de la sélection de l'année
sur le site "Dix moi dix mots" (...clic...)
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