• Slam poésie...Atelier d'écriture(s) 8 suivi de mise en voix sur scène du 10.05.2017...Maison de Quartier Coluche...Romans sur Isère 26...

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    slam poésie
    chaque deuxième mercredi du mois
    de novembre 2016 jusqu'en mai 2017
    de 17h jusqu'à 19h atelier d'écritureS
    de 19h à 19h30 boissons et en-cas apporté-es partagé-es
    de 19h30 à 21h mise en voix au bar
    bienvenue à toutes celles et tous ceux qui
    veulent se laisser tenter par les mots
    ont déjà des textes en poche
    souhaitent découvrir une des scènes slam poésie
    entendre des voix diverses
    partager un temps d'expressions multiples
    conditions d'accès:
    atelier écritureS: gratuit pour celles et ceux déjà adhérent-es
    participation financière souhaitée pour les nouveau-elles venu-es (cot°15€/an)
    scène: entrée du public gratuite mais cagnotte de soutien
    un texte dit = un verre offert bien sûr!
    maison de quartier coluche
    salle "habitants"
    42 bis rue andré chénier
    26100 romans sur isère
    http://ekladata.com/TiRKxumcPqr9Bgdc69l5r8Ehfr0.png

     

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    Atelier d'écritureS du Mercredi 10 Mai 2017

    Maison de quartier Coluche

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    Texte lu:

     

     

    Songeuse solitaire

     

     

    Suzanne, si séduisante,

     

    Se sent songeuse soudain,

     

    Sans son sage séraphin,

     

    Sans sa soeur, sans sa servante,

     

    Sans savoir si ses secrets

     

    Ses songeries, son silence,

     

    Seront subtiles souffrances...

     

    Sinon surprises sacrées!

     

     

    Noël Prévost,

     

    Jouer avec les poètes

     

    Coll. «Fleurs d'encre», Hachette, 1999.

     

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    Propositions:

     

    Titre: Si

     

    Introducteurs: Hier...Aujourd'hui...Demain...

     

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    Textes issus de l'atelier (à suivre si les sept participant-es me les envoient...):

     

     

    Si…

     

     

    Hier

     

    Sempiternellement saoule ma cervelle avait soif

     

    Salivait la sucette citron cerise

     

    Sceptique mais satisfaite

     

    Susceptible de sidérer Saturne

     

    de Spartes ou de Sabbat la cigogne s’envolait…

     

     

    Aujourd’hui

     

    L’ange spectral pâle comme une ombre

     

    rêve dans la vallée par une nuit d’été

     

    La sirène démon calme de son ombre la gorgone utopique

     

    Magie fantôme de Circée

     

     

    Demain

     

    Atterrir par un matin prosaïque

     

    Se réveiller pour construire solidement la maison nécessaire

     

    C’est l’heure du réveil de l’insomnie

     

    Sûre réalité du Rat Noir

     

     

     

    Xtine

     

     

    ...............

     

     

     

    Si...si...si...

     

     

     

    A trop se saouler d'suppositions

     

    presser sa cervelle comme un citron

     

    son imagination filait en sucette

     

    Sempiternellement venait dans ses songes

     

    le si-si-si des serpents à sornettes

     

    Ce sabbat dans sa soupente

     

    le laissait seul en ses frissons

     

     

     

    Est ce un ange ou un démon

     

    dans le matin d'ombres brumeuses

     

    qui fait de lui un spectre noir

     

    Cauch'mard d'un réveil de rat

     

    il atterrit magie d'gorgones

     

    dans des salades bien salaces

     

    noyées dans un fond d'eau d'vaisselle

     

     

     

    Le réel s'ra nouvelle utopie

     

    échafaudée au rythme prosaïque

     

    d'une gestuelle fantomatique

     

    striée par les scies de sirènes

     

    au fait du nécessaire en sa maison

     

    quand d'nuit d'été en nuit d'saison

    il pinc'ra les cordes pour rejoindre Saturne

     

     

    A.W.

     

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    Proposition: Chaque minute un mot tiré au hasard intervient (papiers pliés sur lesquels des mots

     

     

    cachés ont été écrits par les participant-es)

     

     

    Un titre proposé: Seules, les circonvolutions...

     

     

     

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    Seules les circonvolutions

     

     

     

    Seules les circonvolutions me faisaient réfléchir à la situation géopolotique.

     

     

    Soudain des pensées claires me firent bondir de ma chaise.

     

     

    Que venaient-elles faire là ?

     

     

    Me remettre sur le bon chemin ou m’éviter de dysjoncter.

     

     

    Les ondes de ma wi-fi étaient venues percuter mon cerveau embrrumé.

     

     

    POEM26 aurait donc raison.

     

     

    Le frisson qui me parcourut de haut en bas et même en travers me ramena à cette raison.

     

     

    Quand une abeille entra par la fenêtre entrebaillée et me rassura.

     

     

    Dame Nature me l’avait envoyée… j’allais la choyer.

     

     

    Mais… j’ai attrapé la moulinette posée là, la fit tournoyer et fit peur à l’abeille qui s'enfuit.

     

     

    Elle alla se poser sur un cotonnier planté dans mon jardin.

     

     

    Quel bel arbre avec ses boules de neige même en été.

     

     

    On dirait des flocons tombés du ciel bleu dégagé de tout nuage.

     

     

    Une chanson trotta dans ma cervelle « Il pleut il pleut bergère rentre tes blancs moutons... ».

     

     

    Je souris. Merci d’être venue me sortir des brumes dans lesquelles je me perdais ci-dessus.

     

     

    Alors le Nénuphar de Boris Vian apparut… il allait m’étouffer… il fallait que je trouve une

     

     

    issue.

     

     

    J’ai éternué et couru chercher un mouchoir pour éponger la morve qui allait se

     

     

    répandre sur le plancher.

     

     

    Un saltimbanque claironna en passant dans la rue qu’un spectacle aurait lieu ce soir au pied

     

     

    du Jacquemart.

     

     

    Annonça aussi qu’il faudrait équarrir l’os d'un gigot du méchoui qui giserait là-bas.

     

     

    Dring ! c’était le cantonnier qui venait éponger le bonhomme de neige déjà fondu dans mon

     

     

    jardin.

     

     

     

     

    Xtine

     

     

     

    ...............

     

     

     

    Seules les circonvolutions...ramènent au poisson rouge

     

     

     

     

     

    J'avais abandonné les coings sur la table, dans l'espoir d'une compote à touiller à longueur de

     

     

    temps, assise ou perchée sur une chaise, quand me revint, qu'avant d'éplucher les fruits

     

     

    pelucheux à souhait, il me fallait retrouver cet outil que m'avait donné, un jour pêché dans les

     

     

    ondes, cet amoureux des truites qui ne partait jamais sans emporter dans sa besace, le couteau

     

     

    rouge procurant le frisson à tous ceux et toutes celles qui rêvaient de trancher le pain les jours

     

     

    de fête.

     

     

    C'est dans ce souvenir plein de broussailles et d'abeilles bourdonnant à mes oreilles

     

     

    embrumées, que je m'enquis de trouver l'objet des songes.  Mal m'en prit. La moulinette de mon

     

     

    esprit se prit les pieds dans le dédale du mobilier qui me séparait de l'étal en cotonnier exotique

     

     

    du dernier cri, sur lequel trônaient tous les ustensiles utiles aux marmelades embaumantes.

     

     

    Un flocon de silence m'arrêta sur le champ. Je ressaisis le fil de mes pensées: en effet, le couteau

     

     

    rouge était-il toujours en ma possession ou bien l'avais-je déjà donné dans cet élan de générosité

     

     

    qui me caractérisait parfois? Le conseil d'une grand-mère déboula sur ce fait: dans

     

    l'expectative, reprendre la petite chanson qui dit "un de perdu dix de retrouvés". Mille mercis

    aux sermons de l'enfance. Je filai derechef vers le seul tiroir où pouvaient s'amonceler les outils

    aux lames rutilantes mais trébuchai dans la fontaine aux nénuphars où se croisait la

    multitude des poissons rouges.

    Le destin ne fait jamais les choses à moitié et j'en pleurais de rage, la morve me tartinant le

    visage. Décidément, il me fallait retourner la situation et faire d'un destin maléfique une

    destinée de confiturière.

    Noyée dans des circonvolutions abyssales, je revis le tour de magie d'un saltimbanque qui

    transformait tout poisson rouge en opinel de luxe cramoisi.

    L'heure d'équarrir la poiscaille était arrivée. Ce fut fait en un tour de main.

    La pâte de coing serait prête au temps heureux des bonshommes de neige.

     

     

    A.W.

     

    « Vous avez des nouvelles de Ben et de son Palais Idéal des ego étranges...Poésie au passage 441... »

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