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Poésie au passage 431...
valparaiso
n'oublie pas valparaiso
quand les marches une à une s'assombrissent
sous le décorum
où s'étouffe les va et vient minuscules
où la résine fourmille de sa noire brûlure
où un gris de nuages avance en trompe l'oeil
il reste des ports
pétris de sel de mer
occupés à déjouer le temps
dans des halètements de manchots
à valparaiso
les marches peintes de couleurs vives
s'empressent d'échapper à la montée des eaux
andrée wizem
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Valparaiso
Les bruits du port , le sommeil en fuite
loin encore plus loin
Moustache d'otarie
Sables écorchés
Bateaux en fuite
La mer en soie grise...............