• Poésie au passage 431...

    valparaiso

     

    n'oublie pas valparaiso

    quand les marches une à une s'assombrissent

    sous le décorum

    où s'étouffe les va et vient minuscules

    où la résine fourmille de sa noire brûlure

    où un gris de nuages avance en trompe l'oeil

    il reste des ports

    pétris de sel de mer

    occupés à déjouer le temps

    dans des halètements de manchots

    à valparaiso

    les marches peintes de couleurs vives

    s'empressent d'échapper à la montée des eaux

     

    andrée wizem

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 25 Septembre 2016 à 14:14

    Valparaiso 

    Les bruits du port , le sommeil en fuite

    loin encore plus loin

    Moustache d'otarie

    Sables écorchés

    Bateaux en fuite

    La mer en soie grise...............



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