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Par andree.wizem dans Poèmes marouflés sur bois... le 19 Novembre 2012 à 17:56tous ongles peints selon la météo visage de madone ou de paysanne les jours de soleil ovale juvénile prenant l'aura de diva chevelure contenue qui d'un coup se dénoue cadre suspendu oscillant comme un pendule l'oiseau de nuit se perche encore sur l'épaule...
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Par andree.wizem dans Poèmes marouflés sur bois... le 19 Novembre 2012 à 17:52myrthe peu importe les noms de fleurs verdeurs effleurées senteurs fourragées couleurs exacerbées emplissent les narines les fragrances attirent les papillons comme saoûlés d'encens et de myrrhe peu importe les noms de fleurs l'une d'entre elles est toujours...
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Par andree.wizem dans Poèmes marouflés sur bois... le 19 Novembre 2012 à 17:51armoiries en creux mes cachettes mes arcades et mes gouttières mes fils de rosée mes bords de fontaine mes jarres mes ombres de dentelle mes corolles géantes mes pluies de rocaille mes flaques comme reflets de ciel et du haut des arbres couronnés le jardin...
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Par andree.wizem dans Poèmes marouflés sur bois... le 19 Novembre 2012 à 17:49délice il est un fruit cueilli sous les feuillages entrouvert comme un coeur d'or dont les fibres sucrées s'écharpent sous la langue et dont le noyau mille fois chantourné délivre des mots aux sillons boisés fruit savoureux couleur d'orange andrée wizem
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Par andree.wizem dans Poèmes marouflés sur bois... le 19 Novembre 2012 à 17:48aéroplane l'ombre à l'aplomb des ailes épouse montagnes et océans le silence a légèreté de nuages où la bouche est sans voix le rêve a pris naissance au premier saut du lit andrée wizem
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Par andree.wizem dans Poèmes marouflés sur bois... le 19 Novembre 2012 à 17:46grenat le poème ne s'éternise pas sur les pommes cuites au four les sirops de grenadine et d'orgeat il touille ses ratatouilles où s'engloutissent les voix c'est ainsi que sans crier gare cristallise au fond du chaudron le grenat des productions du terroir...
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Par andree.wizem dans Poèmes marouflés sur bois... le 19 Novembre 2012 à 17:44toile cirée combien de fois avons nous longé le lieu du silence le sillon s'est creusé sous le couteau le jaune de colza est inattendu perçant à l'encoignure vent chargé de foin sous la toile où se déploie un lilas rustique andrée wizem
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Par andree.wizem dans Poèmes marouflés sur bois... le 19 Novembre 2012 à 17:43pièce à vivre celle d'à côté est noire y pendent des rideaux de filet où se sont pris des roses derrière la porte fermée des va et vient de tiroirs des bruits d'emballage au papier journal des pas en reviennent avec des airs de parcimonie et un parfum d'eau de...
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Par andree.wizem dans Poèmes marouflés sur bois... le 19 Novembre 2012 à 17:41itinéraire tu pourrais avoir si peur des chiens au long des chemins que tu longeras le mur sans fin du cimetière de campagne malgré l'interdiction de bifurquer tu choisiras la grande route sans éclairage où les voitures pourraient te faucher au mépris des vers luisants...
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Par andree.wizem dans Poèmes marouflés sur bois... le 19 Novembre 2012 à 17:39cheval blanc le bassin résonne des meuglements de vaches rousses dans le tintement des pots de lait une chorégraphie toute campagnarde fait danser la robe au trot d'une foulée délurée c'est à la nuit sans étoile que s'évanouit la silhouette d'un lourd cheval de...