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frange lisse
vivement
la netteté des contours
l'imperfection bienveillante de la matière
le nuancier
au millimètre près
le suivi des flux d'irrigation
le chatoiement de la cascade
l'élégance des écorces nacrées
les mouvements croisés des avancées
le tramage soyeux des tissus
les petits éclats de rose pointant leurs museaux
l'émergence du paysage inconnu sous le givre
vivement
la métaphore faite homme
andrée wizem
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vue d'étretat
le blanc de craie au tableau noir
laisse une poudre indélébile
à la vitesse de l'éclair
écriture sismographique
des coeurs au galop
dans l'espace d'une vitre
rasant le lichen des toits
des rais blonds de lumière
dessinent un champ nouveau
labour au ralenti entre les pans de briques
réchauffé par des temps de chaume
les tranches de terre meuble se hissent
falaises de plein vent
la mer n'est pas si loin
répondez d'une plage de fortune
andrée wizem
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po&zique
duo facteur chevaleric segovia musicienpierre soletti poète...clic...dans le cadre du festival maisodelapoesierhonealpes...clic...samedi 16 novembre 201318hlibrairie "baz'art des mots"grande rue26390 hauterives~~~~~~~~~~~~~~~
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jean louis trintignant & daniel mille quintet
textes de desnos...vian...prévert...jeudi 14 et vendredi 15 novembre 201320h30le train théâtre1 rue aragon26800 portes les valence~~~~~~~~~~~~~~~autre version
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myriade à l'orée
nuées de papillons bleus
un papier léger
la forêt estampillée
par un vent de confettis
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andrée wizem
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aléas du temps
te serais tu perdu dans les souvenirs
que ne me parvient plus qu'un silence humide et collant
souligné d'un écho de lisière
a t il existé
ce temps aussi léger qu'un nuage blanc
sucre de neige sous la langue fondu sitôt que goûté
chamallow d'étoiles effervescentes
genre de faveur serpentine
abandonnée aux lendemains de fête foraine
sur la place où tournoie avec les feuilles
la note de fond forant le sable
te serais tu perdu dans les souvenirs
que ne me reste plus que l'éventail des gris
pour disperser la poussière retombée sur les choses
andrée wizem
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oiseaux facétieux
petites graines de ci de là
jardins sans clôtures
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andrée wizem
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une pensée pour marguerite
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conte à rêver debout
laissons la mare au diable
à ses crapauds ampoulés
les ronds dans l'eau
ont fini par épuiser nos tristesses
le ploc d'un petit caillou
fait trembler une gamme sonore
sur la vitre
entre les gouttes s'épanouit le lobe vert
d'un nénuphar
toute ouïe
l'eau stagnante est à l'affût de la libellule
transparente et bleue
andrée wizem
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bretagne ou normandie
à l'abord des immeubles
aux façades percluses de fenêtres obscures
vous ne verrez pas le passage pentu strié de marches faites de bois mort
où le soleil empoissé de résineuse pénombre nappe le poids des galets
dans un écoulement de mercure digne des pleines lunes
un jour de chat paupières ouvertes
sur la nuit
vous passerez près des bâtisses aux noms béants de paquebots
portant des pays entiers comme si de rien n'était
vos esprits traversés par les principes de l'air
échafauderont des architectures flottantes
plongeant des rues perchées des villes
pour dériver
où bon vous semble
le long des berges de la première rivière venue
nul ne sait où vous serez emportés
andrée wizem
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l'escalier de chêne
pommeau de bois chantourné
un cep érigé
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andrée wizem
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