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Poésie au passage 237...
aléas du temps
te serais tu perdu dans les souvenirs
que ne me parvient plus qu'un silence humide et collant
souligné d'un écho de lisière
a t il existé
ce temps aussi léger qu'un nuage blanc
sucre de neige sous la langue fondu sitôt que goûté
chamallow d'étoiles effervescentes
genre de faveur serpentine
abandonnée aux lendemains de fête foraine
sur la place où tournoie avec les feuilles
la note de fond forant le sable
te serais tu perdu dans les souvenirs
que ne me reste plus que l'éventail des gris
pour disperser la poussière retombée sur les choses
andrée wizem
Tags : poésie, drôme, photo, rhône alpes, lecture, voix haute, slam poésie, poème, atelier d écriture, scène, poésie sonore, slam, mjc, médiathèque
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Commentaires
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biens sûr qu'il a existé ce temps aussi léger qu'un nuage blanc mais il est si léger que son souvenir ne pèse pas sur nous et c'est bien ainsi