• .............................................................

    chatoiements des moires

    le céladon fissuré

    des glaçures de jade

     

    le plumage cendré des grues

    s'insinue dans l'émaillage

    .............................................................

    andrée wizem


    votre commentaire
  • ~~~~~~~~~~~~~~~

    atelier d'écriture et de création slam (poésie orale)

    avec audrey chenu

    dans le cadre du festival "des genres et vous"

    à l'initiative de l'association ébullition

    (clic)

    samedi 28 mai 2016

    de 10 à 17h

    plateforme d'insertion par l'humanitaire et la coopération

    9 rue camille desmoulins

    26100 romans sur isère

    ~~~~~~~~~~~~~~~


    votre commentaire
  • ~~~~~~~~~~~~~~~

    slam cause toujours

    chaque dernier jeudi du mois
    jeudi 26 mai 2016
    de 20h à 22h30
     café culturel et participatif

    (suivre l'agenda...clic...)

    « le cause toujours »

    8 rue gaston rey

    26000 valence

    09 73 11 85 75

    ~~~~~~~~~~~~~~~


    votre commentaire
  • ~~~~~~~~~~~~~~~

    http://humanitairesarrasbenin.fr/index.html

    ~~~~~~~~~~~~~~~

    votre commentaire
  • ~~~~~~~~~~~~~~~
    "un stylo dans la chaussure"
    à l'initiative de "texte en l'air"
    lundi 16 mai 2016
    de 9h30 à 18h
    38 st antoine l'abbaye
    ~~~~~~~~~~~~~~~

    votre commentaire
  • ......................................

    les semelles de vent

    c'est du pipeau donc bémol

    mes gammes en solo

    ......................................

    andrée wizem

     

    Retour à Carnet "entrepôt des rêves"...clic...

     


    votre commentaire
  • foin d'analocuthe

    (genre chanson réaliste)

     

    jadis je traînais ma s'melle

    du bon côté de paname

    fuyant sans plus faire de drame

    les rêveries éternelles

     

    voilà qu'un beau j'm'en flûtiste

    presqu'un genre d'analocuthe

    vanta l'art vrillé d'la chute

    sans être un vrai trapéziste

     

    pirouettes de ménestrel

    le j'm'en flûtiste proclame

    l'temps passé des sociodrames

    anticonstitutionnels

     

    faute de trame mémorielle

    d'pep's à l'encéphalogramme

    j'omis le coeur d'mon programme

    n'pas céder plus d'un' semelle

     

    jeu de teintes en demi sel

    suite de bémols à la gamme

    de vagues gondoles à la rame

    j'pris un peu d'plomb à mes s'melles

     

    sans trampoline sans nacelle

    sans mots requis pour césame

    sans espoir en anagramme

    la chute

                      flop sans étincelle

     

    depuis je m'joue d'l'essentiel

    loin des chouett's analocuthes

    contournant les  airs de flûte

    battant néanmoins d'ma s'melle

     

    je suis un brin d'traîne semelle

    qui de sa vie n'fait pas d'drame

    mais pense au mond' qui l'affame

    et laiss' couler son rimmel

     

    c'est bien au coeur de paname

    en ce beau jour d'arc en ciel

    qu'j'affûte les plumes de mes ailes

    aiguisant en douce mon âme

     

     andrée wizem

    (musique à venir peut être)

     

    Texte écrit à partir de la consigne: utiliser les mots "semelle" et/ou "bémol"

     


    votre commentaire
  •  

    (merci à l'auteur de cette peinture murale)

     

    parcelle et feuille de chou

     

    sais tu que de l'autre côté

    le monde est pendu à des parachutes dorés

    occupé à des pillages d'arbres à la multiplication des déserts

    monnayant l'approche de l'eau à prix d'or

    le fric land toujours au top des croisières de la bêtise

    les tractations sur les terrains de la bassesse

    avec pour édifice l'exploitation en guise de vertu

    les colères étouffées dans la zénitude commerciale

    ambiance racket et nouvelles servitudes

    aussi je reviens vers toi

    fragile feuilletage des mondes

    porté altier des fruits sur un plateau

    chevelures peignées au gré de la patience

    les paysages humides et les baies secrètes des yeux

    aux larmes ruisselantes sous les longues mains silencieuses

    les épaules nues étoffées du flot des turquoises

    ta bouche qui attend la tiédeur vanillée

     le lait brouté à des nuits étoilées

    un prochain poème

     

    andrée wizem

     

    Retour à Carnet "entrepôt des rêves"...clic...

     


    votre commentaire
  • le bestiaire et l'abstentionniste 

    (des années sarko à aujourd'hui)


    sa tronche j peux pas
    la voir en peinture
    ni en audio virtuel
    ni même en morse
    surtout pas en chair
    en os en télévisuel
    elle m débecte m fait gerber
    chaque fois q j la vois
    je m rentre en dedans
    tellement ça m pulvérise
    je vois sa tronche en biais
    celle qui goguenarde
    qui me regarde de haut
    l air de pas y toucher
    en plus c est de travers
    q il me défigure
    avec sa tronche fringuée
    il piétine à pas de loup
    comme les marcassins
    prêt à déboulonner
    l'humanité qui passe
    je le vois bien venir
    avec ses gestes courts
    et ses dents aiguisées
    c est q il vous mordrait
    avec sa tronche en biais
    c est
    un animal
    aboyant
    non identifié
    il est l spécialiste
    des embuscades
    des coups fumants
    des paroles assassines
    chaque fois q il s ramène
    dans mon paysage
    j entends les bottes
    qui s'avancent  à grands pas
    faut pas chercher longtemps
    pour deviner de quel métal
    il aime nous chauffer
    sa tronche j peux vraiment pas
    la voir en peinture
    ni en audio virtuel
    ni même en morse
    surtout pas en chair
    en os en télévisuel
    elle m débecte m fait gerber
    chaque fois q j la vois
    j me rentre en dedans
    tellement que ça m déjante
    j fais mille fois l tour des problèmes
    j me repasse la bobine
    pour tenter d repérer dans la toile
    les noeuds qui nous ligotent
    c est q je n suis pas seule
    à gerber dans mon coin
    le hic plus ultra est bien là
    faudrait q j fasse face
    que je crache mes noyaux
    que j balance mes maux
    q avec
    ma tronche
    de gueuse
    bien identifiée
    j leur envoie la sono
    dans toutes les langues
    même en vernaculaires
    moi aussi je suis fauve
    un peu dénaturée
    pour l'instant je rumine
    j'ai oublié de mordre
    faut q j m abreuve aux sources
    pour raviver mon sang
    je vous le dis tout d suite
    je bouillonne en silence
    je déborde à grand feu
    et je n mettrai pas d'eau
    dans mon vin ni dans l'encre
    je vais tailler dans l vif
    pas faire de la dentelle
    pour pas crever de rage

    je vais tailler la route
    histoire d gagner du temps
    d faire marcher le turbin
    à déjouer les arnaques
    à rassembler les foules
    sur autre chose que la peur

     

    andrée wizem

    (texte à fond la forme qui date de 2005 ou 2006...je ne sais plus...sujet à modification suivant l'humeur...)

     


    votre commentaire
  • Poésie au passage 340...

    place de la mairie

     

    je viens d'une porte cochère

    mon frère

    je guette où on bat l'beurre

    ma soeur

    je fouille dans tes poubelles

    ma belle

    je mords dans le pain sec

    blanc bec

    je prends l'air à tout heure

    mon coeur

    je marche dans la nuit

    ma vie

    j'ai plus d'dents je suis chauve

    mon pauvre

    je sais tout des dessous

    mon chou

    je vais où va le vent

    maman

    je bricole des soupapes

    mon pape

    je répare des vélos

    coco

    j'crie des messages à la mer

    ma maire

    j'aime pas me faire violence

    ma france

    j'ai des trous aux bottines

    cousine

    je bous dans ma théière

    pépère

    je est toujours un autre

    l'apôtre

    je prends part aux débats

    baba

    je cherche les poètes

    pouet pouet

    j'viens voir s'y a des riches

    ma biche

    je choisis mes élus

    ubu

    j'dis toujours bas les masques

    tarasque

     

    andrée wizem

     

    Retour à Carnet "entrepôt des rêves"...clic...


    votre commentaire