textiles

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café jus de chaussette

vêtement rose  déposé 

visite 

une mère peut être

qu' est ce que j'en fais

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soirée vernissage

parvis de cacatoes

belles plumes

prendre de la graine

le décrochage 

amandes pistaches ou cacahuètes

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dans la liste parfum oublié

question mémotechnique 

esprit escalier

une note de coeur

ça donne des ailes

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rouleaux de poèmes in vivo

des teintures en extraction

ceci dit à bâtons rompus

la musique parfois façonnée à la main

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du genre enrubanné

des tas de pelures d'orange

  conversations en boucles

cheveux sur la soupe et une langue de chat

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un bouquet de roses artificielles

bonjour les accumulations

tchin tchin togo togo france france

à nos fleurs obscures et à nos fleurs fraîches

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des conciliabules sous les ombelles

du miel à foison

quelques goulées glacées

parapluie à baleines téléscopique dans le vestibule 

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les sillons longs de l'automne

vu le trop plein de lainages de bure

le temps d'un coup de peigne

ratisser large

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suspens sur canapé

plaidé pour la cause 

une partie de campagne

reprendre du poil de la bête jouer sur du velours

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l'atmosphère est brouillonne

des chapelets de coquillages

coulée de sable entre les doigts

mer irisée et chaleur humide

une flopée de passe montagne

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saturation

la lie à nos basques

des éclats de porcelaine

chandail en jersey à même la peau

bleu dur et quelques dents de loup

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au filtre de la théière diffusion aromatique

le secret du veinage

un parchemin est fait d'atomes crochus

 les draps de lit au fil de la rivière

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aventure le retour

un peu d'exubérance

c'est le pompon

cheveux fous par ci par là

en avril ne te découvre pas d'un iota

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solos flamboyants des cuivres

les suites en or

quelques pas sous les compressions sonores

un trophée à venir et un air d'accordéon pour ta peine

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juste un petit déraillage

les éternels dérivés du folklore

dans mes bras l'alpaga

la note tenue de haute altitude

framboises de tous les pays unissez vous

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les matinales sur ressorts

le berceau des fibres

plis d'expression aux commissures

l'essor du gris 

un fruit de ma démesure

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andrée wizem

publié il y a déjà longtemps...cf un marché de la laine à crest