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Par andree.wizem le 31 Janvier 2023 à 09:15
cf https://www.mjc-robert-martin.fr/thatre/2021/9/6/atelier-ecriture
atelier avec les propositions de Lionel Roubin qui pratique l’animation d’ateliers d’écriture notamment en rapport avec la nature et poursuit par ailleurs un travail poétique personnel.
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Proposition :
1 - une image: deux tiers d'avant-champ de hautes herbes sèches - un tiers de ciel d'un bleu sombre- derrière les herbes le haut d'une bâtisse disposée en longère-signes du vent: inclinaison des herbes-orientation des nuages
Carte postale de Helmut Krackenberger photographe: https://www.krackenberger.com/accueil
2 - Lecture de plusieurs extraits de textes:Julien Gracq " La littérature à l'estomac", Pierre Jourde, Maurice Blanchot, Pierre Soulage, Yves Navarre
3 - Incipit:
"Toujours croyons-nous avoir déposé toute l'enfance et poursuivre avec ce peu qui nous reste"
"Ma langue vivace"
4 - écrire un texte en lien-écho...aux extraits initiaux en sept parties avec contraintes
- monostiche: strophe d'un seul vers plus ou moins long
- quintile: cinq lignes
- tercé: trois lignes (une de 5 mots-une de 8 mots-une de 3 mots)
- quintile: cinq lignes
- tercé trois lignes (une de 5 mots-une de 8 mots-une de 3 mots)
- quintile: cinq lignes
- monostiche: strophe d'un seul vers plus ou moins long
Durée d'écriture minutée: 30'
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Ma langue vivace
C'est en rampant que j'approchais le paysage
Le silence était de mise
Le temps était à l'orage
Le vent noircissait le ciel
Le crépuscule s'annonçait dans une flaque bleu-pétrole
La terre chavirait sous un fouet d'herbes sèches
Maisons de pisé en longère
Le poids des années enterrait un horizon de pierres
Je mâchouillais l'orge
Tout un grésillement d'insectes envahissait l'air chaud
L'étendue des chaumes exhalait des relents fétides
Les bâtisses étaient plaquées d'ombres et de lumières
La flopée des nuages s'engouffrait dans mes yeux
Le temps lourd me figeait au sol
Il fallait oser un cri
J'oscillais entre hululement glapissement hurlement ou sifflement strident
Ma langue fourcha
L'écho fracassant d'un roulement de tonnerre bouleversa le paysage
Des éclairs marquèrent l'atmosphère de leurs zébrures
La pluie doucha l'horizon
Les maisons redevinrent un jeu de lego
Des gouttes tremblantes glissèrent le long des brins de paille
La terre absorba sans broncher cette nouvelle éclaircie
Andrée W.
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Par andree.wizem le 10 Janvier 2023 à 11:20
cf https://www.mjc-robert-martin.fr/thatre/2021/9/6/atelier-ecriture
atelier avec les propositions de Lionel Roubin qui pratique l’animation d’ateliers d’écriture notamment en rapport avec la nature et poursuit par ailleurs un travail poétique personnel.
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Proposition 1 : un thème "La nuit remue"
- une écoute audio: "La nuit réclame son dû" -Groupe Pelouse-Chant: Xavier Machault Compositeur: Valentin Ceccaldi
- lecture de trois textes: un de Jean Pierre Siméon: extrait de "La nuit respire"-Cheyne éditeur et deux de Lionel Roubin: "Markplatz" et "La nuit remue"
1 - écoute sans prendre de notes
2 - écoute chacun-e faisant sa cueillette de mots entendus ou en lien
3 - noter en réserve un de ces mots ou mot générique et l'oublier pendant l'écriture
4 - écrire un texte correspondant au thème initial en six parties avec contraintes
- tercé: 1ère ligne de 7 mots - 2ème ligne de 14 mots - 3ème ligne de 9 mots
- fragment libre (donc plus ou moins court)
- monostiche: strophe d'un seul vers plus ou moins long
- une phrase de 36 mots avec une virgule à placer au meilleur endroit pour qu'elle soit un plus
- distique:réunion de deux phrases qui renferment un sens complet
- fragment libre
6 - Durée d'écriture minutée
7 - Placer le mot en réserve en titre ( dans ce temps d'écriture il a manqué un temps d'écriture pour mettre en cohérence ou résonance titre et texte du coup mon mot mis en réserve "Réverbération" est plutôt en dissonance voire plutôt incongru mais peut être pas cf mes notes en bas de page)
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Réverbérations
La nuit charrie son torrent de mots
S'approcher de trop près des failles
accroche des bruits de carrière
de chute de pierres
Des remugles des râles sombres
me frôlent à l'encolure
Il se peut qu'à l'heure de la relève
mon temps soit venu
que je m'égare sous les crocs et morsures
et qu'à l'aube je ne sois plus qu'un visage pâle
Mais sous mes pas crisse la braise du charbon de bois
Entre les spectres des arbres
se faufile un va-et-vient lancinant de scies suintant des airs de sioux
sous les craquements de troncs et branches, le charroi sauvage d'une
communauté de bêtes et d'hommes
J'attise quelques étoiles au fronton du ciel en meuglant dans mon harmonica
La nuit remue son mufle humide et froid
Parvenu au bord du torrent
je retrouve sous mon cuir
ma bête de somme
andrée w.
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après écriture:confirmation du titre (écho à ce que j'avais entendu) que je vais mettre au pluriel
réverbération acoustique: persistance du son quand la source est éteinte
réverbération: réfléchissement de la lumière dans un lieu qui la diffuse
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Par andree.wizem le 7 Novembre 2022 à 13:00
cf https://www.mjc-robert-martin.fr/thatre/2021/9/6/atelier-ecriture
atelier avec les propositions de Lionel Roubin qui pratique l’animation d’ateliers d’écriture notamment en rapport avec la nature et poursuit par ailleurs un travail poétique personnel.
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Proposition 1 : "Je"
Incipits: - je suis celle/celui qui...
- je ne suis pas celle/celui qui...
- j'aime...
-je n'aime pas...
-j'ai choisi...
- je n'ai pas choisi...
j'ai l'habitude...
-je n'ai pas l'habitude...
- je me souviens...
- je ne me souviens pas...
- je comprends...
- je ne comprends pas...
Possibilité de varier: thèmes - contenus- formes-temps-tonalité-abstrait/concret
de modifier le titre
de ne pas suivre l'ordre des incipits
Durée d'écriture minutée
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Je sans jeu
Je suis celui qui ne cherche pas la petite bête. Je ne coupe pas les cheveux en quatre. Je n'y vais pas par quatre chemins.
Je ne suis pas une girouette, une toupie, un moulin à vent, un rond-point giratoire, une orbite désaxée.
J'aime plutôt ce qui est d'équerre, ce qui s'élabore au fil à plomb même si les assemblages peuvent conduire à la cogitation manuelle avancée.
Je n'aime pas les aléas du temps, cette incertitude des saisons, les fluctuations de la raison, le printemps en automne. Par exemple.
J'ai choisi de tenter mille façons d'aller droit. Marcher à quatre pattes ou sur les mains, avancer à reculons ou tournoyer en boucles ou bien en ahanant pourquoi pas.
Je n'ai pas choisi de suivre les fantaisies du jeu, les combinaisons hasardeuses du dé, le pile ou face de l'argent qui sonne en trébuchant.
J'ai l'habitude de dire que je suis celui qui ne cherche pas la petite bête. Que je ne coupe pas les cheveux en quatre. Que je n'y vais pas par quatre chemins.
Je n'ai pas l'habitude de questionner la trajectoire du lièvre.
Je me souviens que c'est au fond du jardin qu'on tuait les lapins. Là était le clapier avec ses relents d'urine. Il ne fallait pas suivre le père et je le suivais.
Je ne me souviens pas du premier jour où nous avons partagé le civet. Il fallait se taire et mastiquer. Le temps n'était pas à se questionner sur la trajectoire du lièvre.
Je comprends maintenant le subterfuge des signes religieux pour s'épargner les affres des sacrifices.
Je ne comprends pas comment nous avons aimé toute l'animalerie qui habitait notre corps de ferme.
Andrée Wizem
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Proposition 2 :
Chaque participant-e écrit trois questions. Les questions sont séparées puis mélangées puis distribuées
Les réponses apparaîtront en cohérence ou pas. Chacun-e choisit l'ordre d'utilisation des questions.
Temps d'écriture minuté - Jeu d'écriture impromptu.
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Question?! : "Peut-on faire un boeuf bourguignon avec la viande d'une limousine? Ou est-ce obligatoirement une race comme la charolaise pour être à 100% un boeuf bourguignon?"
Tout va dépendre du temps de cuisson et du temps qu'il reste avant l'arrivée des invités et surtout de leur aptitude à mastiquer.
Question?! : "Qui a assassiné Maryline Monroe?"
Sans doute un brut de décoffrage qui n'aimait pas plus les belles plantes que les bourguignonnes, les limousines ou les charolaises.
Question?! : "Qu'est ce qui nous rassure?"
Le fait que les questions soient posées est plutôt une bonne nouvelle pour la cuisine manuscrite.
Andrée W.
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Par andree.wizem le 5 Octobre 2022 à 09:45
cf https://www.mjc-robert-martin.fr/thatre/2021/9/6/atelier-ecriture
atelier avec les propositions de Lionel Roubin qui pratique l’animation d’ateliers d’écriture notamment en rapport avec la nature et poursuit par ailleurs un travail poétique personnel.
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Proposition:
une carte postales choisie parmi un grand nombre:
"C'est chouette les courants d'air", photo Kurt Hutton 1938
un texte choisi parmi un grand nombre :
L'ombre
a des bontés d'écharpe
posée sur les épaules,
une bienveillance de col
relevé jusqu'aux oreilles
Patricia Castex Menier
(Ce que me dit l'ensevelie)
Titre: Je suis toujours vivant(e)
Incipits:
Je suis étonné(e)...
Je veux...
Je peux...
Il y a...
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Je suis toujours vivante
Je suis étonnée que tu m'aies oubliée
Où avais-tu l'esprit quand ma jupe volait au vent
dénudant mes porte-jartelles?
Nous étions une ribambelle
et nos éclats de rire n'ont pu t'échapper
Mais dans l'image à jamais épinglée
je me trouve au centre
Je veux te dévoiler quelques signes
pour éclairer ta mémoire
Retrouves-tu les parfums de la fête foraine?
A quel manège avais-tu jeté ton dévolu?
Le chariot glissait sur la piste
La nuit était électrique
A chaque tour revenait des étincelles
comme une flammèche de comète
Voilà je suis là
C'est bien moi
Je peux même dans l'ombre
te saisir à la dérobée
La surprise est à la hauteur
Dans un souffle le manège reprend
et mon passage soulève ton col
Comme une écharpe multicolore
une nouvelle onde de gaieté peut t'envelopper
Il y a dans l'absence
un mystère sans fond et sans fin
où se précipite les images
J'habite l'ombre qui te suit désormais
Je suis dans tes poches
où tu sers les poings
En ce soir ravivé
laisse moi accrocher quelques bontés
pour que tu les portes aux épaules
Andrée W.
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Par andree.wizem le 3 Octobre 2022 à 22:43
cf https://www.mjc-robert-martin.fr/thatre/2021/9/6/atelier-ecriture
atelier avec les propositions de Lionel Roubin qui pratique l’animation d’ateliers d’écriture notamment en rapport avec la nature et poursuit par ailleurs un travail poétique personnel.
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Proposition:
1ère proposition :
A - Le monde est simple
B – Le monde est compliqué
5 séries
Varier: les thèmes - les longueurs - les tons -
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A – Le monde est simple. Basique
B – Le monde est compliqué. S’arquebouter sur la pointe des pieds tout en glissant façon Jackson,
les bras désarticulés, tandis que la tête oscille pour marquer le tempo. La gestuelle pour un espace
acrobatique.
A – Le monde est simple. Imagine la ligne d’horizon et l’absence de vent, sur une mer d’huile, par
une nuit sans lune. Juste le pouls pour marquer le tempo.
B – Le monde est compliqué. Il serait temps de ranger tes pinceaux, ta palette encroûtée, les tubes
racornis, les crayons H , HB ou B, ou 2B, les mines de plomb, la toile émeri. Et les chiffons pour
effacer.
A – Le monde est simple. Il suffit d’une pirouette. Regarde : elle dit qu’elle est la meilleure, se
penche pour une galipette, un unique pied en l’air et s’affaisse. Mais elle pouffe. Pouf.
B - Le monde est compliqué. Comme un alambic, un casse-tête, un hélicon, la pompe des Shadocks,
mais aussi les inextricables racines tortueuses et les scolopendres.
A – Le monde est simple . En saisissant le La. Reste à tenir sur la longueur.
B – Le monde est compliqué. C’est ce qu’on dit quand on ne sait pas quoi dire. C’est compliqué :
une manière de faire court. De court-cir cui ter. Sauf les jours des infusions ou du Thé des Divas.
Là le goutte-à-goutte est à siroter en silence.
A – Le monde est simple sur la terrasse qui s’ouvre au passage des oiseaux.
B – Le monde est compliqué. Attendons de voir la suite.
Andrée W.
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2ème proposition :
Choisir
. Notion abstraite : filiation
. Notion concrète : brosser
. 10 mots registre abstrait : parole – volonté – jeu – patience – rire – si – élévation – pouvoir –
longtemps – erratique
. 10 mots registre concret : pince-à-linge - roue – poubelle – dessous-de-plat – chaise – magnet –
essuie-glace - plante – serpillère - réveil
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Filiation
Après avoir baguenaudé, avec tes pinces-à-linge, en roue libre,
il t’arrivera de fourguer ta plante à la poubelle, voire le dessous-de-plat
sur la chaise !
A moins que les essuie-glace, comme une serpillère , balaie tes
divagations juste au réveil.
Il sera, alors, temps de retrouver le fil.
Avec un magnet, tu fixeras le mot « filiation » pour une autre fois.
Pour sûr, il va falloir brosser nos paroles par des jeux et des rires.
Si jamais la patience et la volonté
nous conduisent à une certaine élévation, notre pouvoir erratique nous
érodera, sans doute, bien longtemps
Andrée W.
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Par andree.wizem le 4 Octobre 2021 à 21:31
cf https://www.mjc-robert-martin.fr/thatre/2021/9/6/atelier-ecriture
atelier avec les propositions de Lionel Roubin qui pratique l’animation d’ateliers d’écriture notamment en rapport avec la nature et poursuit par ailleurs un travail poétique personnel.
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Proposition:
écrire un limerick ( poème humoristique,souvent grivois, irrévérencieux ou irréligieux, mais aussi politique, à l'origine en anglais où l'on joue de l'accent tonique, de 5 vers rimés (rimes aabba) )
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Le maître à danser s'en est allé
là où l'espace est oxygéné
Pas d'passe sanitaire
chantent les réfractaires
Ta ta tam Nos pas sont déchaînés
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Par andree.wizem le 22 Juin 2021 à 08:30
cf https://www.mjc-robert-martin.fr/thatre/2021/9/6/atelier-ecriture
atelier avec les propositions de Lionel Roubin qui pratique l’animation d’ateliers d’écriture notamment en rapport avec la nature et poursuit par ailleurs un travail poétique personnel.
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Je suis vivant(e)*
Sonore°
Etre étonné(e)*
du peu de cas qui est fait à l'objet minimaliste
dans le cadre
Et pourtant c'est signé
Etre étonné(e) de l'échancrure
au coeur de l'espace de papier
couleur d'eau verte
assombrie par la profondeur
Etre étonné(e) des couleurs stridentes
faisant fi des figures animales
tapies sans doute entre les lignes
Vouloir* plonger dans le labour
en voir les ocres transfigurés
Vouloir des chemins démêlés
des enfilades assurées
des courbes ondulatoires
Vouloir un son de baleine
pleine de trajectoires liquides
Vouloir l'apprivoisement de l'inconnu
Pouvoir* revenir aux tissus bayadères
aux écharpes et au vent
Pouvoir en un zip de fermeture éclair
ouvrir un passage
un canal têtu une lame de fond
Pouvoir faire crier les zébrures
les vertigineuses traces
sans les déchirements inutiles
Pouvoir faire chanter une trompette
Il y a* dans le cadre initial
l'alignement condensé
l'affichage sonore
un fil à plomb
la verticalité prenant corps
dans l'étendue terrestre
Il y a l'ouverture béante
pour quelques mots pris
à la mémoire d'un pachyderme
dans un magasin de porcelaine
Il y a des paroles oubliées
Andrée W.
en lien avec une carte-photo d'un coin de terre vue d'avion avec des tranches de couleurs orangées-vertes et d'un poème de Patrick Guyon
"PLUS LE CENTRE
EST PERDU,
plus haut
le barrissement
des monstres."
Patrick Guyon
Le livre de la sortie du jour
Cheyne Editeur
*Incipit
°Mot du texte choisi en exergue
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