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Confiné de chez confinée...poésie 212...
(on peut cliquer zoomer)
la longue aiguillée
ma poésie de fortune
passe le pont des batailles aux vents torses
échappe in extremis aux balles perdues tirées à vue d'oeil
aux vertiges nauséeux vrillés de torches vives
aux replis noircis de mille peurs exhorbitées
s'agrippe au moindre arbre debout
faufilant la longue aiguillée des persévérances
entre points de suture au creux des ventres
et broderies de vert et de bleu
sur le batik des cotonnades
patchwork des petits jours
andrée wizem
04.09.2013
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