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Poésie de chemineux...
hier...
premier jour du festival "textes en l'air" 2011
à st antoine l'abbaye...
premier spectacle...
"la tournevirée" présentée par la cie des colporteurs...
textes de gaston couté...
voix et chant de benoit legros
accompagnement musical à l'accordéon diatonique
de patrick tosello...
le théâtre du furand nouveau lieu du festival
en contrebas du village
relié au jardin de l'abbaye et à la scène de la basse cour
par l'esplanade
où l'exposition de dominique schaetzel est à découvrir
et par la rue égayée de fanions...
théâtre du furand qui accueille cette année
de nombreux spectacles du festival
bien à l'abri des intempéries
avec ses gradins
où caler nos nobles postérieurs de festivaliers...
le théâtre du furand était bien rempli
pour cette première secouée...
j'ai découvert les textes de gaston couté...
le feuillet de présentation distribué à l'entrée nous dit...
"Gaston Couté naît en 1880; fils d'un meunier de Meung [mun] sur Loire, entre Beauce et Sologne.
Trés jeune, Couté monte à Paris
où il connaît ses heures de gloire
dans les cafés-théâtres de Montmartre.
Chansonnier, poète, trublion, il crie l'injustice,
la bêtise et l'hypocrisie des puissants, des nantis.
Porte parole des ouvriers, des chemineux,
témoin de son temps et de ses racines paysannes
qu'il dépeint sans concession mais avec une profonde humanité.
En 1911, rongé par la maladie et condamné à la prison
pour l'un de ses écrits,
le poète insoumis rend son dernier soupir dans la capitale,
il a trente et un an! (...)"
la compagnie des colporteurs
redonne vie à la langue de gaston couté
qui se permet des libertés
mêlant les dialectes
au vocabulaire emprunté à la gouaille des villes...
en empoignant
les contrastes...les hierarchies...les liens de dépendance...
d'exploitation et d'asservissement...les dessous du langage...
dans des interpellations scandées
où s'intercalent des rêveries pensives
bousculées par le parlé-chanté
qui vient remuer nos sensibilités
et nous fait replonger dans de droles de temps...
la mise en scène est sobre et ne craint pas le silence
qui donne à réfléchir...
pour vous inciter à la découverte
quelques liens vers un site dédié à gaston couté
et vers quelques un de ses textes
les bornes (clic)
le christ en bois (clic)
automobilisme (clic)
la tournevire aux vaisselles (clic)
l'odeur du fumier (clic)
idylle des grands gars comme il faut et des jeunesses ben sages (clic)
l'enfermée (clic)
a.w.
Tags : clic, coute, gaston, textes, theatre
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