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Super provisoire...En stand by non stop...
mal y pense
(titre super provisoire...)
1
vraiment
double
tu crois écrire un mot
un seul aseptisé et nu
tu vois déjà double que dis je triple quadruple
avec le r qui s'incruste et le l qui se déploie
cela n'en finit pas de se creuser et de s'amplifier
vois le v comme l'oiseau posé au sol qui picore sa nourriture juste pour vivre
une seule lettre joue le trouble fête
rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
laisse la grogner en vrrrrrrrrrrrrrrrrrai
ça lui passera
vois le v et ses ailes toute petite envolée
pourquoi le son d'une seule voyelle
pourquoi pas toutes celles qui sont à ta portée
a e i o u y
hi hi hi hi hi hi
i et y s'allient pour la rigolade
i grec et les autres pitiii pitiii pitiii unissez vous
mélange moi tout ça et va chanter sur les toits que vraiment c'est bien beau quand tu redoubles d'imagination
surtout si dubble you s'en mêle
(ce qui s'incruste dans le ciment du mot c'est la rocaille
où l'oiseau se fait aimant
sous la pluie de points sur les i qui redouble
dubble you dubble you dubble you dubble you dubble you dubble you
dubble you a fait son entrée majuscule dans l'écriture
le double v de la victoire en driblant sur le terrain du mentir vrai
hi hi hi hi hi hi tous font semblant de rire sur la blogosphère globosphère
pitiii pitiii pitiii mes préférés
pitié pour eux
dubble you ou la trouvaille dans la rocaille
le petit plus parce que je le vaux bien
combien valez vous je vaux double et vous
dubble you face au veau d'or
la reflexion sur la morphologie des mots sera plus laborieuse que la lallation
mais rieuse )
2
tronc chapeau trimballée tard héron passerelle ras
voilà une passerelle qui nous sauvera encore
passe passe passera
la répétition sera évitée de justesse
juste trimballée de tard en part
le chapeau ne fait pas chat ni peau mais bien chapeau
pas question de chat sous le chapeau mais de héron
un héron sur une passerelle est une rencontre inattendue
l'élégance métallique aigüe
comme son bec est un point d'interrogation qui aurait perdu sa ponctuation
les mots se présentent mais rien n'oblige à les prendre
casseroles trop lourdes à trimballer
rôles trop lourds à fracasser
ça casse pas les barres
attention à la répétition
attention à la répétition
ras le chapeau
il n'est jamais trop tard pour caser ce qui t'arrange
ton oiseau est un héron
héron rime avec tronc
héro rime avec trop
eros rime avec bosse
et rat rime avec ras
les pâquerettes
passerelle et passereau
tra la la et râle à l'eau
( drôle de langue sortie du chapeau
chimpanzé et têtard en tintamarre
dès potron minet quand va la cruche à l'eau
le chef d'orchestre n'est sans doute pas le héron que tu crois
et celles qui ne font pas le printemps sont de retour avec leurs ritournelles
des rimes faciles à n'en faire que des bouchées doubles
passerelle belle oiselle
passereau bel oiseau
un oiseau
deux oiseaux
de un à deux il n'y a qu'un peu
ce qui existe dans le texte c'est x ou y
des inconnus à plumes dont l'histoire s'ébouriffe
dans le chapeau aussi
que dis tu d'haïti et chili
et leurs points sur les i
la réflexion sur la sonorité des mots sera plus que douloureuse
je plussoie)
3
s et sa suite
les lacis d'une lettre
au fond d'un reposoir
larve de lettre
forme ondulatoire
corps flasque
bribes du mot entre deux eaux
que dire du haut de la passerelle
un soir tu reposeras
pas ce soir
tu vas sarcler les alentours morbleu
l'oiseau est transi
son chant s'étiole
tu vas sarcler les alentours morbleu
dis morbleu et la mort se tord mord comme un serpentton i grec comme la fourche
fossiles d'une lettre au fond du reposoir
lettre vaseuse
décomposée
corps en suspension
mot entre deux eaux
dis stance et le mot creuse son sillon
l'oiseau siffle comme un merle
l'oiseau dru siffle la vie tout cru
tu vas sarcler les alentours nom de bleu
double et redouble
dis stance et le mot fait sa danse de saint guyle i grec et tous ceux qui se trémoussent à l’heure du carnaval
sarclant à coups de bec autour du reposoir
tu vas sarcler les alentours sacrebleu
double et redouble
dis stance et le mot met à bonne distance du reposoir tes lettres de jasmin
jasmin à demain
jasmin à deux mainsjasmin double ça existe aussi
jasmin d'hiver et jasmin du mexique
un bon sarclage vaut deux arrosages
un soir tu te reposerasun bon croquage vaut deux épluchages
le fruit de saison sera une pomme new look
golden pink lady
youpi le y
(à l'ère informatique ta lettre
exhumée
est une bête du grésivaudan
errant dans les côtes décharnées d'anciens vignobles
vies ignobles
à l'ère économique ta lettre est postée à la vingt cinquième avenue
te voilà ypsilonnienne d'adoption
le territoire réduit à sa plus simple expression
désormais
le b a ba de la géologie de la géographie n'a ni queue ni tête
sans parler des gènes yellow des drosophiles
qui nont plus de frontières
dans la lettre écrite ce jour
j'y ai dit que le patois est too much
heureusement
au delà de la vingt sixième avenue
les traces en lacets nous ramèneront aux lacis
bordés de buis de fusain et de genévriers
mais il faut en convenir
godo attend toujours quelque chose
et au théâtre des mathurins zorro sur son noir destrier
n'est pas encore arrivé)
4
ainsi
camarade n’est plus un mot de récréation
troupe dispersée dans les arrière cours
la camaraderie ne fait plus rireceux qui courent toujours n’attrapent jamais le pompon
les mots de la causerie commune sont essoufflés
arrière cours
arrière saisons
arrière cuisines où se mijotent les formules avec des accolades qui s’enguirlandent
les mots sont épuisés
dans l’épuisette du jour il n’y aura pas que des roucoulades
soit camarade
une seule lettre te manque est tout est dépeuplé
la camarde passe
les camarades trépassent
la camarade pleure
soit camarade
la lettre initiale ronde avec son accroche cœur répétée à la cantonade comme procession d’incantations dans la nuit
ah ah ah
voix rivée au chant espérant la sortie
dans ma chanson camarade se dirait ami
petit nid pour les jours sans lumière et pour les autres aussi
camarade par ici la sortie
exit la transmission des harangues bancales
camarade n’est plus qu’un mot de re création
camarade
mon cœur dans la tempête bat la chamade
camarade
mon cœur suit des pas de nomades
ami
celui qui marche et rêve à mes côtés
ami
souffle caressant le moignon de l’épaule
dépliant le lobe indescriptible de l’oreille
peignant les cils humides
frôlant les gerçures aux lèvres
pétrissant le silence quand le corps disparaît
soit camarade
le mot rôde
égaré
furetant dans des ornières
le dos voûté sous les bourrasques telluriques
ferraillant dans les ordures recouvrant l’écorce terrestre
épaississant sa carapace pour traverser les heures souterraines
soit camarade
avec ses dents de lait tombées d’un coup
bruxisme éreintant la mâchoire
moulin à paroles grinçant de rouille
soit camarade
mot égrené sous la tambourinade de l’averse
consonne voyelle
consonne voyelle
consonne voyelle
consonne voyelle
pas de charge pour jeu de scrabble
anicroche aux protocoles
voyelle consonne voyelle
ami
a aime i
i m a
a aime
ah aime
mmmmmmmm
un mot quoi
koa kwa mi kwa bô
kwa mi kwa bô kwa bel â mi â my a maille
maille à partir
gousse inconnue jonchant le sol
retenant mes yeux
comme plumier
chenille d'or brun
trouvaille tamarine
graines à la volée
awale
à la mi août comme à la mi mai
(litanie rampante
c'est-à-dire que ça ne vole pas haut
attraction terrestre
scribouillage
retour au silex
érosion de la gravité
frottements jusqu’à l’étincelle
échauffement de la matière
fusion con fusion e fusion dis fusion
en corps
corps texte emberlificotés
con texte détextualisé
des textes tuent des alizés
ci gravi
certains unités graphiques pourraient écorcher la bouche
la subtilité consiste à les sucer comme des berlingots
corps texte emberlinfigotés font bonnes figures
izentit
yes izit)
5
inattendu
inespéré
imprévisible
étonnant
une silhouette sur l’aqueduc
à la longue vue cambrure délicate en jaquette
en un rien de temps un souffle inimaginable vient balayer la grisaille
pas de tambour
ni de trompette
pas de lutrin
ni de baguette
du seul fait de son existence
une silhouette inconnue suscite l’effervescence de tous les sens
une silhouette c’est chouette
contour à l’encre violette
galbes vifs de l’aquarelle
lignes de pleins et de déliés
charnure au charme fou
une silhouette sur l’aqueduc
et mon engoulevent prend le vent
mon engoulevent
au glouglou de cascade fraîche
s’enroule à mon cou comme froufrou de bulles
chinchilla de plumes acryliques
que le vent soulève
une silhouette sur l’aqueduc
sans tambour ni trompette
sans lutrin ni baguette
du seul fait de son existence
suscite mon envolée
lyrique
(la magie serait elle dans le conte
la prestidigitation reste évasive
le poème devrait avoir l’art d'aménager la chute)
6
revenons à nos ouailles
nos moutons déplumés
nus comme des vers
dissection anatomique
auras tu le temps de dénombrer toutes les vertèbres du corps du texte
s et sa suite de lombaires
creux de vagues
strates
empilements
mystère de ce qui fait la stature entre les omoplates
charnure charnue
charnelle charnière
articulations souples du port de tête où s'engouffre le cri de gorge
où expire le cri du coeur
auras tu le temps de dénombrer toutes les vertèbres et d'en goûter les subtilités jusqu'à la moelle
dégustation anthropomorphique
mastication sonore
digestion introspective
revenons à nos volailles
à nos os
l'aile ou la cuisse
sot l'y laisse
grignotage du cou
effluves volatiles par dessus l'épaule
triturage au point endroit et envers
méridienne
tricotage au point mousse
andan te
crescen do
note bleue
écharpe d'iris au zénith
écheveau de mohair tendue entre les bras
maintenant pétronille
coupons court à la poésie de pacotille
le sécateur n'attend pas
d'un coup sec taille d'une branche morte
( il ne t'échappe pas que dans la série des mots en irruption
un nouveau prénom est à ton passif
ma fille à la vanille
tu seras pétronille
le hasard est parfois hasardeux
de pétronille à pacotille
il y a plus qu'une coquille
de pacotille à pétronille
il y a plus qu'une escarbille
disons le tout net
le hasard a la vue courte
et ne sait pas que pétronille a les yeux qui brillent
et que pierre de jade n'est pas pierre de pacotille
la poésie ne peut contrôler ce qui surgit de toutes les failles)
7
va et vient
aller et retour d'un point à un autre
ici et là les sons parcourent le cheminvont et viennent s'en vont et reviennent emportent et ramènent
a priori ici ne souffre aucune précision
et là bas c'est loin et c'est profondici est l'épaisseur de l'écorce
l'égoïne est un mot féminin tiens toi le pour dit
le bois de chauffe est à ce prixet les dents de la scie sont innombrables et entament la texture en cadence
il ne viendrait à personne de perdre son temps à les compter
seule compte la précision du geste
l'efficacité est à ce prixtrente sept degrés deux c'est le taf
inclinaison selon un angle obtu et fermé dans le tranchant qui attaque la fibre
relâchement du poignet pour que l'outil ne reste pas pris dans l'aubier
c'est dans ce va et vient de l'ici et là que déboulent en vrac toutes les comptabilités
les jours les mois les années
les bilans des guerres
le nombre de morts sous le napalm
les quantités d'insecticides et leurs rapports qualité prix
les formules abstraites des constellationsles mathématiques aéro spatiales et leurs quotas de particules invisibles
la pietaille et les euros qui se courent après dans les porte monnaie
des chiffres en veux tu en voilà
combien en voulez vous à la coupe
un comme la question qui se pose
hein quoi comment
que dis tu
de qui parles tu
tu parles à qui
tu parles à personne
tu dis que tu es sourd
je te parle
deux comme la question qui se pose
un plus un d'eux ou des autresquelle pagaille
tu en as combien dans ton panier
un ou deux et combien de chiffres après les virgules
je te parle sans mettre les virgules
quel foutoir
avec les virgules les chiffres prendraient une autre envergure
je te parle sans mettre les virgules ni les points sur les i ni les terminaisonstu parle à personne
tu dit que tu es sourd
tu pense que tu ferais bien de te mettre ça dans la tête
les chiffresavec ou sans virgules
en attendant combien de bûches par jour
arrondissons arrondissons pour que le feu couve encore
et allons z y ça fera jaser dans l'espacelune mars mercure jupiter vénus saturne soleil
où ça
ici et là par monts et par vaux
les yeux dans nos paniers
nos paniers perçés pour le marché
grand marché planétaire
grand échange fructiforme
tutti et frutti sont dans un panier
le panier est rond ou carré
quelle est le cours de la banane ou du café
( ici et là
les golden ne sont plus ce qu'elles étaient
elles avaient couleur de lune et parfum de vanilleles bananes ne sont pas ce qu'elles sont en vrai
dans le mûrissement lent
sous la chaleur et l'hygrométrie des terres rouges
les oranges n'ont jamais eu couleur d'étoile mais couleur de pamplemousseet se goûtent en tranche quand le désir est là de s'abreuver
le gingembre est récolté à la main
à la demande
et infuse pour le temps de rémission
après la coupe du bois des relents de sève
fiole mirifique au goutte à goutte
a posteriori ici a besoin de concisionet reste circonspect
i c'est i)
8ci dit
claquemurer
le vent démembre les volets
à la une les accidents du terrain
terrain terreux terre à terre
les reins s'y prennent les pieds
yeux accrochés aux gravillons
ci dit
claquemurer
le vent frappe de plein fouet
regard parcellaire en rase motte
cheveux en brosse à contre sens
superficie arable incontournable
mains battoirs au nez des taupes
ci dit
claquemurer
le vent assourdit l'obscurité
chiendent ortie et chardon
le triumvirat en empoignade
aurores agricoles aux repousses épineuses
mais où est donc ornicar
ci dit
claquemurer
le vent cogne à tout rompre
l'horticulture à la remorque
pas de pot le liseron pousse à gogo
le grain volubile enfantin peine à germer
seule la miséricorde des pois de senteur
ci dit
claquemurer
le vent fou enchevêtre des ronces
les reins s'y prennent les pieds
mains griffées ongles écornés
le vent de jachères embroussaillées
tresse des lignées de gravats
(vent de poussière sur la peau
s'insinue
ci dit
la cuisine du terroir est poétique
mon chou c'est l'heure de la pâte à choux
chouquette
fourre tes mots partout
le casse tête n'est pas chinois
mais où est donc ornicar
est rébus de derrière les fagots
ci dit
vent de mère grand
et le jargon tourmenté de l'étreinte )
9
entrons dans le paysageon veut du vert vert de la verdure qui dure du verdoyant l'ondoyant crudu vert pomme d'avant ni d'ève ni d'adamtoi et toi et tous ceux du même nomsi la crudité prend toute la place arrachez vous de làle paradis sur terre c'est selonberges de vertes annéesvert glissant de pataugas sous la plante des pieds aux abords des ruisseaux des bois des champs des chemins des maisonsvert visqueux de grenouille de la mare aux têtardschamps de choux effeuillés étêtés vert écrabouillé automne de fumure vertechou vert chou rave cave à chou chou gras gras double soupe au chou tambouille et pâtes à soupe bouillons du dernier crude quoi faire de belles plantesvert tilleul en feuilles sèches fadasserie des aïeuls des aïeux tartines d'acacias trempées au lait de vache écoeurement des cargaisons des tas des monticules des ramassis des tombereaux à encaisser de près de loin de loin en loin d'en bas de face de front de haut de biais de travers de concert de haute lutte au coup par coup à coup d'épaule à coup de pied à coup de poing à coup de boule à la baratte à la truelle au pied de biche à la massette mazette à la masse à la ramasse à la rame à la tasse aux larmes citoyennes alarme et gazetteà la ville derrière ses stores une femme entend les véhicules à moteur rougesle paysage urbain est en lamelles et se trame comme du papyrus de métaltram way tram way tram waywalk man walk men show man show womenwho iz who in subwaywho iz zis womanunderground(l'oiseau de fer forgé ne pipe motson chant égosilléoiseau sentinelle planté comme arbre du ténérérond point en plein désertoasis perdue de vueet ses feuillages d'un autre âgeses roues et leurs ocelles papillonnantesmyriade des oiseaux à miell'oiseau cendré né d'assemblages hétéroclitesfaits de bric et de broc avec mes cliques et mes claquesest planté là dans le flop flop de mes claquettesl'oiseau de fer forgé ne pipe motson chant égosillé)10étoufféepremier mot qui te vient à la boucheai tout fait bien faitbien succinct vite fait sur le poucecinq sucs pain beurre café confiture pommecomme les cinq doigts de la main en un seul moté tou fféey vois le é bien enlevé y vois le tout y vois les fées y vois le tout feu tout flammey vois le rouge sous la cendreingurgitation borborygmes et régurgitationvoix de gorge et de cogitationle vocabulaire est encombréle vox à bulles vox à bulles d'air le box à bulles la boîte à bulles manque d'airla voie des airs est encombrée de combes en combles et de galetasvlangaletas quel drôle de motles gars des tas y en a encorela voix des onomatopées pourrait nous perdrepour s'extraire de la boîte et voir les jolis nuages dans le ciel longer le chemin des airs cueillir quelques pousses de houblon pour l'omelette remplir le cabas de croupettes laisser les pervenches qui ne tiennent pas en bouquet voir l'envahissement des noisetiers pester contre la bourre des peupliers sentir monter la vase dans les narines déceler le déplacement saccadé des araignées d'eau passer à côté des pêcheurs taciturnes assister à l'éboulement de masures franchir un pont délabré revenir en sens inverseoh héles nuages c'est dans le cielpour un peu on passerait sans les voiron oublierait de noter ce qui change dans le paysageça par exemplepas vu les stalles des chevaux de promenadeni les belles cavalières(sans commentairesans jeu de motssans rajoutsans rabat joiesans fiorituresans complémentsans complimentsans complicationsans explicationsans explicitationsans citation intrinsèque bien sûrsans sécheresse non plussans chaleur excessivesans tiédeursans froiduresans froid mousans air de neigesans gelsans gênesans génuflexionsans courbettesans contorsionsans volte facesans vertigesans sens giratoiresans tourmentsans tempêtesans pluiesans vaguessans ricochetssans fous riressans fanfreluchessans fantaisiessans babillages)11
l'évènement serait de parvenir à glisser du gloubi boulga dans la sémantiquede la poezizanie en payzanerieprenons panicule un petit mot bien de saisonsaisissons nous de cette forme oblonguetransformons la en aérostat avec sa nacelle tressée comme un paniercela n'aurait rien de ridicule et permettrait de voyager avec une douce énergieon irait voir comment ça va chez les urbainson irait goûter leur pain pani panetteon verrait s'ils ont le feu aux troussesen cas de canicule paniculaire on se mettrait à l'ombre des arbres à papillons et on attendrait que ça passeprenons lichens un mot presque basiqueapprivoisons le comme un teckel de bonne compagnieéchangeons quelques grognements de courtoisie et quelques gestes de connivencecela ne paraîtrait pas étriqué et permettrait de se sentir moins seulon irait voir comment ça va chez les urbainson irait s'apitoyer sur les espèces menacées dans les parcs zoologiqueson verrait s'il reste pour elles et nous de quoi subsisteren cas de restriction sévère on se mettrait à l'ombre dans la mousse et on attendrait que ça passeprenons euchera un mot enthousiaste mine de rienpoussons ce cri en guise d'embrassade pour conjurer le sortfaisons sonner les clochettes des espoirs à noël à pâques en été à la sainte catherinettecela ne serait en rien excessif et réenchanterait le mondeon irait voir comment ça va chez les urbainson irait au concert des minarets des églises des temples et des toiles de tenteon verrait s'ils ont trouvé des solutions oecuméniquesen cas de doute on se mettrait à l'abri d'une porte cochère peuchère et on attendrait que ça passeprenons brosse un mot qui défriserefusons de faire reluire les lustres ce qui nous mettrait les nerfs en pelotepassons les doigts dans les cheveux de nos voisins en leur disant no stresscela aurait le mérite de provoquer une réaction qui dans tous les cas serait bigrement salutaireon irait voir comment ça va chez les urbainsainsi on dirait salam et shalom à notre manière sans cirer les pompes de ceux qui exagèrenton verrait comment ça se complique quand on coupe les cheveux en quatre et des poussièresen cas de mal au crâne on se mettrait à l'ombre sous nos chapeaux de sisal et on attendrait que ça passeprenons cuivré un mot culottéchoisissons des nectarines et des abricots pas trop traficotésremplissons le chaudron et laissons mijoter sans cesser de touiller en faisant des huitcela nous donnerait l'occasion de lécher la cuillère en deux temps trois mouvementson irait voir comment ça va chez les urbainson commercerait en bonne entente sur le cours du temps et des conserveson verrait si la parole est toujours de l'argenten cas de trop grand business on se mettrait à l'ombre à la campagne et on attendrait que ça passe(gros pavésde plus ou moins bonnes intentionsqu'est ce que ça prouveque tu as brossé des murs pour éradiquer les lichensque tu aimes les panicules de tes liliacées et l'euchera des grands mèresque voilà bien un évènementet que pour fêter ça il n'est pas de tropd'en appeler à une fanfare de cuivresdont acte)12ubacbleu de prusseopacité de l'ombre couvranteporte plaquée sur la lumièrepan rabattu à l'abruptet le passage arasé de l'obscurparpaing phénoménal de la montagneligne tranchée net des crêtes surplombantes et leur envers de gouffresubacet les contrariétés des langues d'oc prises dans les élancementsarrière plan des bâtisses où bataille le jourcellier des fermentationspuits des eaux froidesà contre nuitadret de la lampeles croisées du halo se replientla note tiendra compte du contextefauteuil sans entretoise sans accoudoirs sans dossier au bois piqué au velours émondépensée de poche pour une causeuse de brocante inhabitéepetits aménagements de l'existantcompositions bancalesfeedbackécho du son du corappel lancinant à hauteur de sylve au delà de tout entendement(hue backavance reculevalse hésitationtirets de suspensionstarting block et faux départremise à jour des donnéesubac et rocking chaircheval à bascule par dessus têtejeux de glisse sur plastique sans casquebleu myrtillevent de blueberry hillsylve échappant aux légendes)13
silenceoscillations de gauche à droiteune oreille s'écrase l'autre oreille se désencoquille sous la voix crachouillarde de la radioc'est l'heure des catastrophesentre le brouhaha étouffé des plumes d'oiseaux et les cacquetages qui sont légions sur le créneau des informationsoscillations de gauche à droite enfouies entre le refus moite et la couette trop lourdede la position couchée à celle où les pieds seraient sur terre il y a hésitation à se mettre deboutsilencequelque part les amputations vont bon trainpassé un certain seuil la douleur ne s'exprime plusici ou là les pelletées de ciment de chaux de terre ajoutent une couche à l'oubliles petits trafics ont la vie bellepart de misère contre part d'exploitationdes bouches décortiquent le mode d'emploi de la fabrication des galettes de sableon n'arrête plus le progrès côté techniquependant ce temps les mers meurentmer mortesilenceles oiseaux démantèlent les boiseries font des trous dans les haies guettent bruyamment l'apparition des vers tapissent le sol de fientes noires du jus des cerisesdans les forêts le geste du tireur à l'arc n'en finit pas de rater sa cibleles chasseurs à ce qu'on dit passent leur temps à cueillir des champignons en claquant du fusil juste pour en vérifier l'état de marche et devisent paisiblement sur les meilleures recettes du terroirles vergers sont tranquillement entourés de clotures électriques pour éloigner le gros gibier qui ne sait pas que nous sommes au vingt et unième siècleles chevaux tous plus beaux les uns que les autres sont nourris grassement de champs en frichesle technicien de grandes surfaces affublé d'un nom de paysan met du fuel dans son tracteur pour transporter des tuyaux d'irrigation quand il ne fait pas le tour de ses parcelles en fourgonnette blancheon moissonne la nuit tous phares allumés avec des écouteurs bien ajustés diffusant la world musiqueles lampadaires font croire aux merles qu'il fait joursilenceau fin fond d'une steppe un homme a survécu en se nourrissant de racines de baies de coquillages de poissons pêchés à mains nues de sauterelles de volatiles à tordre le cou de bêtes à poil dépecées à coups de pierre et sèchées au soleilil a bu ce qu'il a pu puis son coeur a cessé de battre et le monde s'en étonneau fin fond d'une steppe un homme cherche des racines des baies des coquillages des poissons à pêcher à mains nues des sauterelles des volatiles à tordre le cou des bêtes à poil à dépecer à coups de pierre et à sècher au soleilil a soif de roséemais son coeur risque de cesser de battre et le monde discute le coupailleurs des trombes d'eau s'abattentforcément au fin fond d'un pays un homme est trempé comme une soupe et patauge dans des marécages chaque pas l'englue un peu plusquelqu'un demande comment son coeur n'a pas encore cessé de battre et le monde fait des pronosticsla météo signale que l'état du ciel n'arrangera rien à nos affairessilencel'eau a cessé de distiller ses jolis gargouilliselle est devenue inaudible dans ses dédales de pipeline ses circuits d'usine aérodynamique ses mises en bouteilles et en boîtes ses transports en citernes sur autoroute du soleil ses voyages en soutes ses distributions en pastilles ses goutte à goutte humanitaires ses bassins de décantation de pleine nature ses filtres au charbon de bois ses osmoseurs domestiques du dernier cri ses ventes aux enchères montées en flèche ses partages aux plus offrants ses conciliabules de stratégie alimentaire ses répartitions nord sud ses effets contraires est ouest ses armadas de querelles intestines ses coupures au robinet devenus monnaie courante ses secrets de serres en plein coeur du désert ses communications internationales diffusées à grande vitesse ses prospectives de pique sou bédéifiés ses histoires de saints et de saintes des fontaines ses ablutions télévisées de marchands du templesilence radio(allo allojuste un filet de voixet le flux sinueux d'une rivière de motsun vol de libellules effleurant le cours d'eau)14
silence
la rue s'emplit de jupes de caracos de foulards de tuniques
le tableau des couleurs est du genre impressionniste
le regard plonge dans les interstices des peaux humides
la chaleur monte en vapeur vibrante et en nappes floues
la musique est baroque de composition contrastée truffée de doubles croches
perdu entre les talons aiguilles et talons des bottines les escarpins cirés et sandales en lanières le lieu se brise comme le verre à la terrasse de la nuit
silence
les jeux d'eau ventilent leurs gouttelettes comme des panaches blancs
les queues rousses s'évertuent en vols incisifs près des lampes solaires
le puzzle des massifs s'organise dans le tournis d'une vision de toupie
les groupes papillonnants déploient leurs conversations et butinent au gazon
le contraste des ombres et des lumières plaque l'image dans une mise en scène au cordeau
errant entre les cônes issus des fleurs étoilées les ailes des samares les cynorrhodons écarlates et les épis de roseaux le lieu se noie comme un nénuphar en hiver
silence
le printemps est un bleu outremer dans l'ombre des grands arbres
l'oxygène grésille dans les branches comme un chant de criquets affairés dans les blés
les pas craquent dans le foisonnement des chutes résineuses et les pignons brûlés
les pommes de pin s'accrochent aux écailles de sequoïa et de cèdre et en perdent la tête
le champêtre est dru dans le patchwork des camaïeux couturé de barrières de paille
cherchant dans les terres d'amandes les rivières chlorophylles les sources astringuantes du thé la persistance de l'anis le lieu s'immerge comme un amphibien
silence
la colonne des insectes noirs poursuit sa quête de miellat
l'ordonnancement des épines est un parcours de mathématiques sans résolution
la foliole extrême a la verdeur de l'empreinte du doigt et la fragilité des limbes caduques
l'imbroglio des pétales fauves s'ouvre en réceptacle de ciel changeant
le ralenti se répète en une accélération étourdissante et troublante
furetant dans les effluves et les subtilités les fraîcheurs églantines et la sauvagerie légère les douceurs de velours et l'élégance fruitée le lieu penche comme rose sous la pluie
silence
la balançoire oscille entre le vent du nord et le vent du midi
le terrain est creusé par les frottements des semelles freinant le mouvement
les fleurs des saxiphrages des montagnes ont des noms compliqués difficiles à saisir
le pourpre a des nuances claires ou sombres passant par chair rosée ou blanc de crème
l'irruption florale est sur le mode aléatoire et reste parfois forclose
plongeant d'un mystère à un autre tout au long des hampes gringalettes poussées au coeur des feuilles auréolées le lieu se marbre de teintes cinéraires
silence
les lettres manuscrites sur papier jaune poussin divaguent sur le foin
les oisillons nus tombent des nids dans l'indifférence des gens de ferme
les canards ont couleurs de paon de toison mouchetée ou de terres d'automne
les scènes aquatiques fourragent dans des nécessités impérieuses multipliant les ondes
les plumes du geai ont des zébrures fantaisistes des teintes éméraude et des éclats d'acier
nichant dans les fenaisons les bosquets les roselières les iris les étangs les mares le lieu se cherche comme une aiguille de brodeuse
silence
la ville a ses quartiers exotiques et ses marchés des quatre saisons
les côtes passantes grimpent sur les buttes où des jardins surplombent des fleuves
les eaux serpentines glissent entre les berges tapies sous les frondaisons frémissantes
les nuages exubérants se suspendent aux collines de mimosa où affleurent les escaliers de pierre
la rumeur des arrivées au port et des épopées lointaines est ponctuée de klaxons
percevant les senteurs marines les langueurs d'océan les caresses des algues les picotis de sable la puissance de l'iode le lieu se ferme comme un bulot
(que faire des silences
sinon tenter de les mettre en musique)
15
ville village ville village ville villageville village village villeles villages n'ont pas d'âgequelle est l'âge d'une villevisage de la ville au premier âgevisage d'un village à l'âge d'argileville sans visagevillagepas d'îleville village ville village ville villageville village village villechronique de passage balancée à la voléefeuillet de main en main à la ville colportage de village en villagel'adage n'a pas d'âgecheval de bois de pentecôte à la saint jean saint troglodyte saint croquignolpente côte et pente routede mauvaise pente sans pente douce dévaler les pentes avaler les côtespassages cloutés des villes et des villagesméandres alambiqués du road movyvision labyrinthique du village à la ville et de la ville au villagerue de la villerue du villagemontée descente montée descenteles segments du mètre pliant toisant les kilomètres du village à la ville de la ville au villagepiquetage des jours sans détail des itinérairesune enseigne brinquebalante est suspendue d'un côté comme de l'autrepentecôte et saint machin choseair de boulange pogne des grands jourscouronne d'épis fleurs d'orangerimage sans âge et sans visagel'enseigne à l'allure déglinguéeruelle ruelle ruelle ruellechanson de halageen nagele tracé plonge dans la vie d'un villagel'ascension mène aux dédales d'une villeerrements de la ville au village du village à la villepente côte diagrammemouvements du diaphragmeprise d'air halètement du convexe au concave du concave au convexeconcave cadavérique et convexe complexela feuille métallique vole au vent aile coupante vent cinglantvol volage vol volage vol volage vol volagevolage l'âge du vol au ventbouchées à la reinebouchées garnies et bouches d'égoutgrincements de la rue soupiraildes airs de sinistrosetristes sirènesau village comme à la villepetite reine silicosée ça ça se pourraitelle respire mal ça ça s'entendelle fait pas de pause ça elle devraitpas de ville rose pourtant c'est ditpas un grand sac un tout petitque des babioles c'est un fourbipas de chanson que des mots ditselle est tristoune ça c'est pas drôleest pâlichonne ça ça m'étonnefille de village qui n'a pas d'âgefille de la ville qui n'a plus d'îleville village ville village ville villagevillage vil ville viragebalayage ampledu village à la ville de la ville au villageà vol d'oiseau dans la ville sans visage pleut ilà vol d'oiseau au village un visagepleure t elleà vol d'oiseau le sol mouillé(sous ton parapluieque ferais tu de ces allées et venues si tu entendaistu saisirais les rayons de la roue et à chaque tour fabriquerais un souvenirune chevauchée sur un vélocipède aérodynamiqueun trajet acrobatique sur une planche à roulettes ventre à terredes sauts impromptus d'un bord à l'autre de la rue sans coup férirun déplacement latéral au long des grillages avec le balancement au top pourprise de risqueles pieds au mur jusqu'à ce que le sang monte à la têtele cri de victoire sans fin d'avant la pente dévaléele souffle court de ceux qui n'en finissent pas de respirerles stratagèmes pour se hisser avec les réserves existantes pour la bonne causecela ne te laisserait pas de marbretu jetterais un oeil avisé sur les moindres indices topographiquestu ferais un joli stock de visseries qu'on dit usagées pour des échafaudages futuristestu ferais contre mauvaise fortune bon coeur avec plus d'un tour dans ton sactu bricolerais une via ferrata de secourstu ferais de saint et machin une fêtetu ferais des crics avec les couacstu ferais plus fort que léonardtu serais la vis sans finla force hydrauliquele vinci veni vicimon kiki)16qui a dit hélashélasc'est le bât qui blessecela vient de l'enclos du fouillis du fourré du fourre tout du tout à l'égout de l'égouttoir du panier à salades du wagon du bagou du trottoir du trop plein du trop cool du parloir de la parlotte de la glotte du dégluti de l'embrouillaminiô l'eau stagnantepas de joli loir qui dort par iciun agouti s'il en estl'agouti peu goûté peu goûteux peu coûteux aussicela vient de la brousse broussailleuse et roussiel'agouti hélas est un rat qui se mange froidcochon qui s'en déditle marigot rassemble ses ouaillesdoux noms de hyènes et de chacalshélas trois fois hélasla gazelle est aux aboiset lasseen contre basle lac bleu en loques en flocs en plocsfac similé de la faconde la facture se paiera son comptant de poèmes ma jocondeno contrôle on ze bichesvoilà ce qui se croqueô l'eau des boisdans le lac de grands yeux l'on se noielavis de chicorée de brou de noixcroquis à main nue aux extraits naturelsesquisse en pied qui perd piedqui est ceà contre tempssous les arcades les paupièressous les paupières les irissous les iris le mystèrel'ourlet des cils déjà s'abattrois fois hélasc'est là que le bât blessehélaslasse(qu'est ce qu'un poème qui sonneun poème qui sonne les clochesclarines et campanulesairain au beffroigong)17aridité vibrante des jours de chaleurle temps capture des effluves de romarin d'hier et de romarin d'aujourd'huirade ouverte aux parfums arc radieux de planète courbe panoramique de l'horizonla senteur des pins de bord de mer revient jusqu'au bout des mainscaprices camphrés remuant dans les filets comme des alguessueur sur la peau des marins poudre blanche des salines aux chevillesmarins pêcheurs marins potagers marins fruitiers marin puisatiers marins muscatsmarins à tout faire sifflotant l'air de riencultures dévalant en terrasses ensoleilléescarrières de blocs de pierre d'où naissent les sculpturesles gestes sont chorégraphiés à flan de roches veinées d'ocreschoeur polyphonique montant des lignées de plantes aromatiquesextraits condensés de petits coins d'éden à l'arrachéromarin de capriépis secs des fleurs par portes et fenêtresles mains s'affairentromarin de brochettespoissons morts marinéslapins morts cuits à pointles grillades suivent leur coursles fenêtres sont encadrées de jardinières décharnéesle romarin pleureur est rabougriprévision de quelques larmes de pluiedes variétés ont des atours au destin de ventfragrance dans le brasier de l'étéles tiges torses et noueuses sont au bord de la rupturela sécheresse embrasse la landeboomrangcraquements des bords de terreaffaissement lourd d'une falaisel'orage sec jette sa poignée d'éclairs ramifiéssa fricassée de bleu électrique instantané où le paysage disparaîtderrière portes et fenêtres la table est toujours dresséeet le monde rond comme une orange se fait espérerbeaucoup de retard pour les agapes(l'émissaire est muet sur ce monde comme il va et s'en va et ne s'en revient pasmême pas chroniqueur invétérémême pas insolent fou du roimême pas troubadour de ruemême pas rapsodemême pas conteuret même pas poèteles mots du jour ont des racines incertainesau pied des romarinsle vent couche les branchesles plantes se ramifient par le bois qui touche terreboursouflure humide éclatement des fibres filaments blancs aux plongées souterrainesrésistance éventuelle des arbrisseaux sauvageslettrines végétales où se replie la lecturel'avenir naitrait du pourrissementc'est à éluciderà élucider)18
regardà la sourcesourcils de sourcierfocalisation sur le cours capricieux des rivières aux résurgences versatilesles ombrages se creusent où se nicherles coudriers s'élaguent en branchesen batifoles élancées d'amandes fraîchesau passage sillages profonds des truites sous les pontssourcils de sourcierproéminence douce des arcadespromontoire comme table d'orientationlorelei lorelei loreleile loriot a le fruit rouge au becfriand de baies il toque au bois du merisierrai vif de ses percées dans les feuilléesle loriot griotte et tombe a piccontra toque et loreleitriolets de noyauxregardà la sourceeffraction de la pienoir et blanc de l'engeanceemportements d'ageasse et chipa chipe de volièrele loriot en toque la pie fait pis que pendrepica pica de capoeiraregardà la sourceréfraction de la lumièreéclats dans les découpages des arbresbribes de chant éparpillésmiroiterie à la sourcecanalisation du cours capricieux des rivièressourcils ombrageux de sourciermurailles de briques réfractairesles encorbellements se gargarisent d'histoires au bord de l'eauet le colibricomme une miette sur la langue(j'ai vu des sourcilsà la sourceje n'ai pas vu de sourcierje n'ai pas vu de rivièrej'ai vu des résurgences versatilesles ombrages sont des ombresje n'ai pas vu de coudrierje n'ai pas vu d'amandes fraîchesje n'ai pas vu de sillages au passageje n'ai pas vu de truitesil y a semble t il un pontil y a semble t il des arcadesje n'ai pas de promontoireje n'ai pas de table d'orientationje n'ai pas vu de loriotje n'ai pas vu de fruits rougesje n'ai pas vu de baiesje n'ai pas vu de merisierje vois un cerisierje vois des griottes tomberje vois des noyauxje vois parfois une piej'ai vu la capoeira une foismais pas làje n'ai pas vu le découpage des arbres par la lumièreje n'ai pas entendu de chantje n'ai rien vu miroiterje vois des canalisationsje n'ai pas vu de sourcils ombrageuxje n'ai pas vu de briques réfractairesj'ai vu des encorbellementsje ne suis pas au bord de l'eaule colibri est une vue de l'espritj'ai une miette sur la langue)19
cut upcut many many many
cut as you want et compagnies
up hep hip hop hoquet
h aspiré
h h h h h
tu peux couper court et raser tout le reste à un poil de la fin
ok cours toujours cours toujours cours toujours
c'est longuet comme un jour sans pain sans chaleur sans fruits sans fromage et le coup du milieu
sans ylang ylang sans trema sans tremolo
so long
mary anne hanneton
prends ta faucille et va t en voir si j'y suis
couci couça ha ha ha
subtilités de la tirade et du tire larigo
les échelons sans effilochade se placardent à gogo
se plaquer à la moindre ascension
retenir la moindre dégringolade
la technique de l'échelle impose le corps de biais un aplomb face au vide et une absence momentanée
le sens de la marche invite à la prudence
cha cha cha par une nuit sans lune
les rayons ixes sgraffitent le nocturne et posent leurs coussinets toutes griffes rentrées
ah les tirets de la tirade
ah h
ah h
ah h
ah h
ah h
inspiré
trois fois rien peut te mettre en joie je le sais
quatre fois rien te rappelle les meilleurs souvenirs
cinq fois rien et déjà tu t'éloignes des formules connues
six fois rien tu dis sisse tu dis si pour qu'il se passe quelque chose
sept fois rien comme sept fois les sept riens avec la blanche neige au milieu
huit fois rien voilà que la semaine est à rallonge et s'offre un beau supplément
neuf fois rien a du souffle entre deux flammes le temps d'une étincelle
dix fois rien c'est explosif c'est dithyrambique c'est un ornythorinque dithyrambique alambiqué à souhait comme un chien dans un jeu de quilles
onze fois rien les formules les plus courtes sont celles qui durent
douze fois rien l'heure a sonné et quelqu'un a perdu ses pantoufles dans l'histoire
justement mes escarpins de mariage
mes sandales à talons avec brides sur le cou
mes joyeuses chaussures à lanières élastiques à talons compensés de filles de mer
mes mocassins pour orteils sensibles et déambulations légères mes brodequins aux aérations multiples aux matières trans disciplinaires aux semelles noires qui ont du cran mes chaussures aux premières de cuir amovibles mes tongs pour ongles vernissés irisés et pas piqués des vers
mes bottines mes bottines mes bottines mes bottines mes bottines aux laçages entrecroisés plissées juste à la cheville rebattues par les vents et marées des textiles les plus flous
mes godasses entassées et mes pieds dans le plat
dans quelle étagère
étagère ou tiroir car dans est un espace creux
j'erre d'un tiroir à l'autre tiroir à chaque étagère
j'ouvre j'entrouvre je découvre de beaux fouillis gribouillis sans brouhahas
un vide grenier à ciel ouvert d'en haut jusqu'en bas et vice et versa
les visiteurs silencieux apposent leurs points d'interrogations
ceci est à tel prix en dessous en dessus et par dessus le tout
ce qui n'a pas de prix est hors de prix
les visiteurs silencieux apposent leurs points d'exclamations
ça s'interroge ça s'exclame ça s'esclaffe ça s'interlude ça s'élude ça se tirebouchonne ça se marmonne ça se borborygmes à qui mieux mieux
bon débarras en tout cas
(et ton oeil me regarde
et ton oeil m'oblique de travers
et ton oeil décortique l'image
et ton oeil casse la graine
et ton oeil s'amande vers la déconfiture
et ton oeil se vitre et se floute
et ton oeil se complique à plaisir
et ton oeil me retourne les paupières
et ton oeil s'enveloppe à outrance
et ton oeil s'as de pique et repioche à tout coeur
et ton oeil est de gauche et de droite
et ton oeil contorsionne l'iris
et ton oeil n'en a cure
et ton oeil s'en bat le croupeton
et ton oeil s'acrobate et se perche
et ton oeil est plumage de jais
et ton oeil est plumage d'autruche
et ton oeil est pom pom pom pi dou
et ton oeil est ping pong ding dong
et ton oeil est deux oeufs à la coque
et ton oeil est flaque pour les ploucs
et ton oeil est tout flap et flagada
et ton oeil est l'ouvert sur le rien
et ton oeil est accroché aux branches
et ton oeil sépouvante sans bruit
et ton oeil fait un brin d'époussette
et ton oeil est accent lémurien
et ton oeil s'enroule comme une langue
et ton oeil est une bille de terre
et ton oeil roule sa bosse sans le dire
et ton oeil tourne de l'oeil à foison
et ton oeil est opaque translucide
et ton oeil me regarde et me trouble
et ton oeil me renvoie sans un mot
et ton oeil imagine la suite)
20je m'entêteje m'ancredans ma têteje m'entête en corpsj'ancre ma tête sur mon corpsje me corps plus en têteje me corps plus encoreje me corps à tue têteje me tue à m'ancrer en corpsah je m'encorbelle et me désensorcelleje m'en vaux le détourje m'en vais faire un tourje me détourne en corps en corps plus en corps bellementje me dénue je me dénuage je me désombrage je me détempêtueuseje m'ombrelle légèrementje m'endentelle bellementla passementerie est mon ressortah je passemente en corpsje m'ancre et passemente à tue têteje me tue à la passementerieil en ressort le corps émaciéah ça me scie la passementerie sous ma légère ombrelleah ça m'excède ça m'excessive ça m'exponentiellela passementerie est d'une touffeur excessiveje m' entamponneje me tamponne à l'encre de violetteje me roule en tampons à l'encreah sous ma voilette je roule des yeux bleu délavéje tamponne ma tête sur mon corpsça me visse la tête sur la plastiquele vissage ça dévissele vissage ça dévisse la tête en lent dévissagela plastique du corps crisse sous dévissagela plastique s'enfle à s'époumonner et se dégonflela plastique se replie dans la touffeurmon corpus s'essouflemon corpus est tamponné de sueurje m'encre à la touffeur excessivetouffeur en corps plus en têtetouffeur à tue têteah ce ressort ça me tuece ressort à visser dans la touffeur plastiquece ressort dans la passementerie qui s'affaissele ressort qui visse une tête en corpsah le corps qui se tuetu t'es tue à tue tête encoretu t'es tue en corps bellementle corps dans son ombre ouvragée bellementton ombre elle est belleton ombre en corps ton ombre en corps plus ton ombre en corps plus à tue têteah tais toi donc tais toi donc en corpsah tais toi à tue têteah et toi tu t'es tu(vois le comme tu veuxla face en celluloïd au blanc des yeux lividesl'oscillation fantasmagorique des paupièresles membres en grand écartl'ossature démembréel'entortillement sec des élastiques de la plastiquela transparence endurcie de la matière sous les pics de gel et de caniculela froidure renvoyant l'air glaciairel'écho de rien persistant au demeurantles traces des morsures obscuresles extrêmités en voie de disparition sous les accoutrements détricotésles superpositions emmaillotéesfardé par des dérives carnavalesquesparé à la réparationzone d'entêtement sans queue ni têtevois le comme tu veuxtoi qui t'es tudans l'instinct de conservationzone d'entêtement pour expertise es tête blague bouléeil y a toujours un commencement à toutet une fin aussi)21début de terreter de terrible territoireter de terrifiants tercetster de tertium tergiversant à termeter de terminaison terminée de terminus terminalter de terne termite en termitière ternieter de terpène asphyxiantter ter ter sans terzettoet variante pourtantva riante en cette valléeva sur le terre pleinla motte de terre la terre en mottesde motte en motte et monticulesva sur monticule haut perchéva gesticule et articuleva et culbuteva cul par dessus têteen butte au présent va sur la buttele présent passe de main en main de butte en butteva et danse et culbuteva et danse cul par dessus têteva et danse passe passe petits ratsrouge termitière de haute lutteépilogue de gigue en gambettes comme baguettespoint d'orgue en luth c'est le butluth luth luth guitare banjokazoo kazoo yukuléléolé olé sus au madison en quartéle madison est débridédébridé de bridebridera et caetera
(rebond de la chansonc'est un' chanson un peu bancalequ'avait pas l'air originalepour entretenir le moralelle s'fredonnait d'un air banalelle courait le long du canaltout en jonglant avec des ballescaracolant comme un chevaly avait pas mieux et plus jovialc'est une chanson un peu ruralecultivant son jardin localavec fleurettes et blancs pétaleseffeuillés sur un air de balsur le canal bien provinciall'ardeur vocale se f'sait la mallemalgrè des effluves orientalesinstrumental artisanalc'est une chanson sans piedestalprenant la mer comme idéalpour de l'estival optimalen cargaisons fondamentaleselle s'voyait sur le littoralfaisant escale au bar royaloffrant ses notes sentimentalesse jouant de l'art du lacrymalc'est une chanson pas triomphaleun air de rien des rois d'la balletrottant à l'allure maximalecaracolant ça c'est génialdans ce rebond d'élan vitalla voilà le long du canalpour entretenir son moralelle chante un petit air banal)22tu commenceras par la rose la bouche grande ouverteavec la quinzième lettre en éventail avec le son évaporé élargi par l'oralitébouche béante pas bée ni bête hanté par le rose rosetu planteras tes épines pour une épinettequel bon plan qui se pose un peu làtu tournerasautour de la rosele nez à la retroussecorolle auréolée chantournés osés et ta mine réjouieson par effraction la blouse de coton la gorge déployée décolleté pigeonnant la collerette enchapeautée épaules en ronde bosse trémolo de la glotteau deuxième top il sera l'heure de l'embrasementpour l'embrassement tu repasserastas de fatras fripes fripéesl'embrasement requiert le petit foisonnement d'étaminestourbillon rouge baiser dans le fondu des pierresl'ongle arraché le pied dans les grenadesétranglement de sangria col aux bords cassésfraise godrons blancs rougissant dans la rouillele piquetage maladif entre les nervurestraînée qui affleure rouge gorge et gorges chaudesgrumeaux de frises carmen à froufrouscorvée des corps engorgésparcimonie des rosiers grimpantséchafaudage de tonnelles avec fleurs et fruits pour rienà la grimpette les roses roses effarouchéstourbillons creux en creuxvases non communiquantsla fanaison à foisoninflorescences recroquevillées rabougriesbigre bisque bisque ragefutur aux ailes craquelées dans des bouquets secs(peau mixtemixture sècheépaisseur fragilepeau déshydratéepeau brute et tannéepeau morteterne rugositépeau nécroséepeau de chaginpeau gluante et sombrepas de potpeau rouge peau basanée peau de serpentpeau de l'ourse avant de l'avoir tuéepeau de balle et peau du culcuticulesrayon cuirs et peauxvieille peauderme et pis dermepeau sèchée des tomatesfloraison de picodonset peaux de saucisson en décorationart culinaire et patibulairevision artistique des épluchurespour extraire la magnifiscence du verbele dictionnaire est toujours entre tes mainsmon caméléon)23qu'est ce qui volequi c'est qui volemais qui c'est donc qui volepapillon volebien sûr mon pillouoiseau volepas toujours mon pillouabeille alorsça pour voler ça vole mon pillouguêpe volelaisse tomber mon pillouhanneton volele melolonthinae pour les intimes mon pilloumoustique voleoublions mon pilloumouche volemouche bleue surtout mon pilloucoccinelle voledévore plutôt mon pillouavion voleil paraît mon pilloupapier voleça dépend mon pilloupoussière voleplein les yeux mon pillouchauve souris volepas un oiseaubaleine et des ailes mon pilloulourd alors ça vole aussilourd ou léger va savoir mon pillouça vole et c'est toutça vole et ça retombe mon pillou tout ce qui vole retombe depuis la nuit des tempsla nuit des temps c'est lourdc'est un gros mot les gros mots ça vole et ça tombedes averses depuis la nuit des tempson écope
c'est bien connu les raccourcis feraient perdre un temps fougénérer du généreux pas dégénéré prendrait des plombes
si ce n'est pas c'est donc la terre si ce n'est pas c'est donc le ciel si ce n'est pas c'est donc la mer si ce n'est pas c'est donc la brume si ce n'est pas c'est donc la poisse si ce n'est pas c'est donc la misère si ce n'est pas c'est donc la malvenue si ce n'est pas c'est donc les malmenés si ce n'est pas c'est donc les ébréchés si ce n'est pas c'est donc les éculésvole te dis je
pétunia volenon mon pilloupétunia bleu nuit volenon mon pilloupétunia bleu nuit parfumé volenon mon pilloupétunia bleu nuit parfumé étoilé volenon mon pilloupétunia bleu nuit parfumé étoilé velouté volenon mon pilloupétunia bleu nuit parfumé étoilé velouté en corolle volenon mon pilloupétunia bleu nuit parfumé étoilé velouté en corolle en batifolle volenon mon pillouvole te dis je et nous venge
(dans la traversée du soleildes écureuils faisaient de la haute voltigedes mésanges en étaient à la énième orgiedes buses faisaient le guet d'un oeil perçantdes couleuvres défiaient le bitumeet l'homme marchant comme une sculpturedestinait à la postéritédes pattes de moucheune écriturede chat)24vous voilà bien poussifs dit d'un air goguenard le pédagogue en goguettepas de veine viennent les vents mauvaisvalse déjantée valse piquée valse à l'envers valse vaseuse à contre tempsbaraques en bartavelles broutilles éparpillées clôtures barbeléesles lames écarquillées les interstices horrifiésse tisse le réseau hérissé des ramifications grésillantesrésonance de ce qui cognepas verni pas de chance pas de bol pour toute révérenceici et ailleurs laminage universelnulle part le passé simplele zénith au plus basprésent à l'appelmauvais filonreprenons le serpent de mer à son sillagesésame ouvre lala bogue l'oursin le hérisson la rascasse le moloch tous les arthropodes restent coriacesl'homo textuel diphtongue l'homosexuel est un univers en soi l'homo sapiens pionce et s'enfonce l'homo érectus est un sujet épineux la femme idéale n'en parlons pasou plutôt parlons des diphtongaisons de la déraisonl'accentuation est une pointe d'exutoire notoirela rébellion est en ébullitionla situation de la cité nous prend aux tripesl'aveuglement n'est pas de mise marquisele désensablement des autruches est une perspectivequoinous aurions la salamandre exponentielle l'empoisonneuse légendaire le hiéroglyphe extra polaire il n'en resterait pas moins le retournement de la langue la bifurcation existentielle la musculation expressivevous voilà bien pensifs dit d'un air goguenard le pédagogue en goguetteen dévers et par dessus bord sa brassée de sonorités les plus extraverties
(leçon untu prendras la cuillerée d'optimisme de saisonleçon deuxtu emboîteras le pas dansant des chansonsleçon troistu cesseras d'attendre plus que de raisonleçon quatretu te berceras un peu d'éphémères illusionsleçon cinqtu te prendras parfois pour une impressionleçon sixtu cultiveras les fleurs de la sensationleçon septtu souriras aux vagues de l'horizonleçon huittu chercheras la rivière sous les buissonsleçon neuftu boiras l'élixir de la saisonleçon dixtu récriras chaque matin la leçonpas au delà des doigts des deux mains)25planisphère bienvenue
comment va la mer la mer si belle en sa corolle avec ses miettes en dedans
si bleue si blues si mirifique si proche et si lointaine
ses mouettes muettes
têtes d'épingle sur la planète
comment va t elle la belle la mer la mer veilleuse
la mer à la merci du nautile mercantile
mer cantile
nosrtum barnum
mer du mercredi de mercure et sa curie d'incuries sans merci
mer de mes deux yeux pourris
mer de nos dessus et dessous
mer de l'inhumanité condescendante
mer de penchants par dessus bord
mer de corps flottants indéterminés
mer de petits poissons devenus voraces
mer de liquéfaction diluée
mer de cimetière des éléphants acoustiques
mer de cimetière hétéroclite aux contours devenus de béton pittoresque
mer de criques et de croque
mer de assurances tous risques
mer de ambitions sous marines ambidextres
mer de bienpensance qui prend le bouillon sans brouillon sans repentance
mer de bienveillant carillon englouti
mer de corne marine défunte
mer de conque d'outre tombe
mer de haillons ex voto des plages
mer de nos ruisseaux qui font les catastrophes endimanchées claustrophobes et aphones
mer de bien vivre ensemble sans se préoccuper du reste
mer de bien vivre ensemble après nous le déluge
mer de bien vivre ensemble in situ
mer de x et y ne sont plus dans le bateau
mer de x et y sont à l'eau
mer de noé noyé
mer de l'image imbibée fallait y penser avant
mer de mer rouge mer de mer noire mer de mer jaune mer de mer blanche mer de mers du sud mer de mers du nord
mer de mal de mer mer de acculer à la mer mer de un homme à la mer mer de périr en mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer mer de bras de mer
mer de se jeter à la mer
à bras raccourcis
mer de mer de moignons
mer de c'est pas nos oignons
(le bien dire du bien fondé du bien êtreça s'écrit commentun maillonun moussaillondeux moussaillonsquatorze moussaillonsquarterons de moussaillonsbaillonsde moussaillonsquel honneur mon capitainele grand chant des aigues marinesau fondon les met où les parenthèseson les met où)(à suivre...)
andrée wizem
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Commentaires
Café Poésie Samedi
Mais oui un voyage à la plage
Dimanche aussi
Préfailles Pornic Bus bus bus pour oxygéner
les mots les images les lettres accumulées
http://andree-wizem-imagerie.eklablog.com/calmos-ocean-d-aout-2016-a127096656
Café Poésie Samedi
Le voyage à la plage
si ça vous dit
Café Poésie Samedi
A chacun sa page blanche
Grains de sable et grains de sel
à l'infini
3volodiaMercredi 14 Décembre 2016 à 11:33Du temps j'en ai toujours un peu pour fouiller dans ces valises de mots..........
En toute liberté, ici ou là saute mouton d'images et de pages ........
perdu le poème que je cherchais alors autant se perdre dans d'autres poèmes.!
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Dimanche 18 Novembre 2018 à 21:38
des poèmes laissés en friche - la dernière fois je crois que vous vous étiez arrêté au pied d'un plaqueminier mais depuis vous avez dû prendre moult chemins de traverse
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Café,cigarette et poésie.
Samedi.
Irai je rêver sur la plage?
Fatras foutraque de lettres à emporter.
Comme un infini de grains de sable...........