Au cas par cas

 

Si j'étais une saison

je serais juste un début de cycle

un retour aux sources et ritournelles

aux cyclades enjouées dans mes pré carré

à moins que la fin des haricots ne soit décrétée

par le fieffé loustik énigmatique

du jardin des bagatelles

Si j'étais un climat

je serais tempéré

sans tempête ni tornades

sans tambours ni trompettes

désaclimaté par la tempérance

à la harpe pas à la hachette

errances musicalisées

sans dissonances exagérées

à moins que le ciel ne pleuve

sur ma tête de chouette

Si j'étais une planète

j'en aurais assez d'être ronde

d'être bleue comme les oranges

d'être vue à la jumelle sans kaléidoscope

à moins qu'un poète ne vienne ramener sa fraise

ses framboises et ses groseilles

dans un maxi coulis de frénésie

Si j'étais une chanson

je serai bella bella chiki chikita

sans aya ya

bella bel a capella

sous des ombelles et ombrellas

sans ombre aucune à l'ombre fraîche

à moins que le rap ne passe par là

qui rappera verra au cas par cas

et qui verra rira ou pas ah ah ah

Si j'étais un mot clair

je serais le borborygme du jour

le troubadour des guturales envolées

le charivari des bruits riquiqui

un bruissement de sons au diapason

de mes glou glou et gla gla gla

à moins que dans ce boulgi boulga

le mot clair et performant

ne soit le si étrange et néanmoins célèbre

abracadabra

 

A.W.

 

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Je serais

 

 

 

Si j’étais un objet… je serais un crayon

 

afin que mes mots soient lisibles et transmissibles

 

 

Si j’étais une couleur… je serais le bleu

 

à condition qu’il ne soit pas marine

 

comme celui des uniformes des pensionnaires, des militaires…

 

 

Si j’étais une planète… je serais Mercure

 

même si ce serait moins loin d’être Lune

 

 

Si j’étais un animal… je serais une souris

 

jusqu’au moment où un chat pointerait sa moustache

 

 

Si j’étais une chanson… je serais « Dis quand reviendras tu ? »

 

à condition que « au moins le sais-tu »

 

 

Si j’étais un film… je serais « Amélie Poulain »

 

afin que je re-déambule en couleurs acidulées des rues de ma jeunesse

 

 

Si j’étais un fruit… je serais une poire

 

même si le risque d’être blette ne me le fasse regretter

 

 

Si j’étais un vêtement… je serais une écharpe

 

à condition qu’elle soit douillette et colorée

 

 

Si j’étais un mot incompréhensible… je serais la Démocratie

 

parce que cet idéal n’est qu’une belle utopie

 

 

 

 Xtine

 

 

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Si j'étais

 

 

 

Si j'étais un animal

 

Je serais un chien coquin

 

qui ferait des cabrioles

 

Sur le chemin

 

Donc un vrai petit coquin

 

 

 

Si j'étais un animal

 

Je serai un colibri

 

Pour éteindre l'incendie

 

et faire ainsi ma part

 

 

 

Je pourrais aussi

 

être un arbre

 

 

 

Nath

 

 

 

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2- De Avatar et Canular

 

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Mon chat est un gros

pantouflard

Il est aussi parfois roublard

et se comporte comme

une star!

Avec son pote Oscar

il peut vite faire

des histoires et

démarrer une bagarre!

 

Nath

 

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Avatar

 

un garçon de café sortit pour allumer son cigare

le cardiaque rangea ses médocs dans le placard

le margoulin ferma son garage l'air hagard

tardif dans la nuit, il partit dare dare

tarte salée en entrée,

                                          suivi du plat de résistance :                        

                                                                                                 steak tartare

 

                                                                 Sacha

 

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Farfelu

 

 

 

Haranguer serait fruit du hasard

 

Aronde vole et atterrit sur le nénuphar

 

Farfelu

                il avait oublié d’enfiler son falzar

 

Margoulin il était cet Avatar

 

barbare qui fumait le cigare

 

garçon il prétendait être tricotar

 

cardiaque il avait vraiment l’air hagard

 

Tarte aux pommes ne se fait pas à l’agar-agar

 

Ardoise est la couleur des toits tourangeaux standard

 

 

 

  Xtine

 

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Point bar

 

 

Arpent

              un arpent

                                   deux arpents

                                                           pan tu pars

par ici la sortie tu t'en vas pénard?

tard le soir steak tartare point barre

cartouches de cigares et tout le big bazar

l'ardoise au bar c'est pas d'la tarte un vrai cauchemar

tard le soir la grisaille le cafard le brouillard

arrondissement de lascars un temps de polar

marre des canulars des avatars et des nullards

margoulins de hasard le profil pas standard

arpent

              un arpent

                                  deux arpents

                                                             pan je pars

barbarie de trottoir

                                         je file doux

                                                                dare dare

 

A.W.

 

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Le margoulin

                             m'a terrassée d'un regard,

 

      le barbare peut aller au placard

      et ce n'est pas un canular

      avec un garçon qui s'appelait Oscar

      il est allé au wagon-bar

      et je me marre !

 

                                         Nath

 

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BARBARE

 

 

arrive darre-darre

margoulin et pénard

cartouche standard

arborant le cigare

 

garçon tricotar

arrive du placard

farfelu taulard

arpègeant le hasard

martelant le brouillard

 

charmant avatar

baromètre à l'agar-agar

larmoie dans le plumard

armé de son poignard

marraud dans le cafard

 

J."St Guilhem"

 

 

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Avant scène

 

recueils mis à disposition pour qui souhaitait lire des textes

"une montagne d'enfance" sylvie bres la rumeur libre..."la poésie palestinienne contemporaine" traduit de l'arabe par abdellatif laabi  editions maison de la poésie rhône alpes bacchanales..."travails" hervé bougel éditions les carnets du dessert de lune..."présente" nowenn euzen l'idée bleue..."fable" la fontaine classiques hachette..."les gens de mon pays" gilles vigneault nouvelles éditions de l'arc..."paroles" jacques prévert folio..."mon nom est je" françoise vérilhac gros textes/poésie parole..."va où" valérie rouzeau le temps qu'il fait..."mémoires d'eau" bacchanales n°40..."sagesse amour bonheur" paul verlaine poésie gallimard..."je sens qu'on me balance un coup de latte dans les reins ou Tout ce qui reste maison de la poésie rhône alpes et le temps des cerises...

 

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 Atelier d'écritureS du 14.12.2016 (...clic...)