créations de

http://www.grafikama.fr/fr/category/artistes-fr/

dans un lieu dont la destruction est annoncée
 

in/off mary sibande

http://www.contemporaryand.com/fr/magazines/sophieis-not-the-only-strong-woman-populating-our-art-scene-at-the-moment/

http://andree-wizem-poezizanie.eklablog.com/grafikama-nantes-2016-chroniques-en-images-a126596152

images photographies in vivo de

andrée wizem

créations de

http://www.grafikama.fr/fr/category/artistes-fr/

 dans un lieu dont la destruction est annoncée

http://andree-wizem-poezizanie.eklablog.com/grafikama-nantes-2016-chroniques-en-images-a126596152

images photographies in vivo de

andrée wizem

créations de

http://www.grafikama.fr/fr/category/artistes-fr/

dans un lieu dont la destruction est annoncée

http://andree-wizem-poezizanie.eklablog.com/grafikama-nantes-2016-chroniques-en-images-a126596152

images photographies in vivo de

andrée wizem

créations de

http://www.grafikama.fr/fr/category/artistes-fr/

dans un lieu dont la destruction est annoncée

http://andree-wizem-poezizanie.eklablog.com/grafikama-nantes-2016-chroniques-en-images-a126596152

images photographies in vivo de

andrée wizem

bistrot slam 1

04.11.2016

(clic)

bistrot slam 2

20.01.2016

(clic)

bistrot slam 3

(voir l'annonce sur le site du printemps des poètes...clic...)

16.03.2016

(clic)

a.w.

Une minute de danse par jour /sélection d'extraits de danses from Nadia Vadori-Gauthier on Vimeo.

• la première rencontre entre auteurs occasionnels ou au long cours...amateurs d'images...férus de techniques photographiques...exprérimentateurs de spectacle de "petite forme" mais d'honorable qualité...soucieux de partage de savoirs et de tâtonnements...chercheurs de poésie là où elle n'est habituellement pas...mireille qui a eu l'idée de ce projet,jean-charles,claudette, philippe, maurice, françoise, jean, annie, andrée et pascale pour la coordination au nom de la MJC de Tain...eut lieu le mercredi 7 janvier 2015 au matin...

• premiers échanges qui ont permis de dégager l'intitulé de notre soirée à venir "la rue: vue, lue, entendue" dans l'intention d'y croiser textes, images et musiques...

• la rencontre suivante fut l'occasion pour les auteurs de textes de les lire ou donner à lire, histoire de montrer de quels bois ils se chauffent et aux photographes chercheurs de montrer leurs univers d'investigation...

• ceci a suscité de nouveaux textes des auteurs en lien avec les photographies, a incité certains participants à se surprendre à écrire eux aussi, a invité les photographes à chercher d'autres images,a donné l'idée d'inviter des enfants à concrétiser par le dessin leurs visions de la rue, et des adolescents à faire une quête photographique en déambulation dans la ville...

• les échanges par messagerie, les nouvelles rencontres ont ajusté le choix des textes, la sélection des photographies, le dispositif matériel, les conditions scénographiques avec le choix de la salle appropriée dans la MJC correspondant à l'espace scénique souhaité, l'option de quelques accessoires soulignant chaque texte et enrichissant progressivement un décor susceptible de multiples évocations de la rue, l'ordre des lectures et la distribution des voix en fonction de l'affinité des lecteurs avec les différents textes, le tempo de la soirée du vendredi 3 juillet 2015...

• deux filages nous ont permis de vérifier nos mises au point...et de voir jean paul accordéoniste se joindre à nous pour proposer les refrains ou introductions d'airs connus en lien avec chacun des textes...
  

• lors de la soirée présentation du projet a été faite par le directeur de la MJC de Tain qui a souligné que c'est le rôle d'une MJC que de créer les conditions d'un partage de savoirs entre personnes oeuvrant autour et dans la MJC et de mettre en valeur la poésie de manière inattendue...pascale qui a coordonné pour la MJC et était de plein pied dans le groupe a invité le public d'une trentaine de personnes à suggérer des titres aux photographies exposées par un jeu de bandes de papier à épingler et à découvrir les fresques murales, ainsi qu'à compléter un mur d'expression à partir de l'interpellation "la rue, qu'en dis tu?"...

• la présentation des textes et photographies permit une irruption de la poésie de près de trois quarts d'heure ce qui pour la poésie est plutôt bien

• après la soirée le pot de l'amitié a conclu sur le bonheur partagé de la culture, a souligné les manques, les à-côtés de la rue oubliés et le groupe des lecteurs et photographes a joué les prolongations autour d'en-cas sucrés-salés n'excluant pas l'idée de se retrouver dans les mois qui suivent pour redonner à entendre les textes (qui ont fait l'objet d'un recueil mis en forme par jean pour cette soiréeet offert aux personnes du public) et les photos engrangées en correspondance...

• à suivre...

..................................

à noter d'autres initiatives par ailleurs

qui ont mobilisé certains participants du groupe

quatre photographes, mireille, jean-charles, maurice, philippe ont participé à l'expo photos signalée ici...clic...

une participante, claudette, a participé à l'évènement théâtral signalé ici...clic...

..................................

Quelques photos de la soirée

Photos de @Philippe Pieyre

installation...ajustage pour la projection du diaporama...

expo photos...dessins d'enfants et montage photos d'ados...

à l'accordéon...avant et pendant...et après...

accessoires au service de la poésie...

..................................

Quelques uns des dix huit textes dits/lus lors de cette soirée...

.................................. 

Neige

La rue est sous la neige

Silence...

En un instant, le blanc a tout recouvert

Silence...

Le bruit de la rue se feutre

Les pas glissent, crissent, s'enfoncent

Instants suspendus, silence...

La lumière en profite, éblouissante

La neige sculpte les villes, les arbres, les fenêtres

Réinvente l'éternité

Comme une source bienveillante

Jeux de regards, jeux d'enfants

Jeux de mouvements lents

Jeux d'un ailleurs

Voyage immobile

Je rêve en blanc.

Françoise

..................................

Cirque libéral

Approchez mesdames et messieurs

Entrez dans le grand cirque du monde libéral

Voici les magiciens

Dans leurs chapeaux les lapins les colombes les fleurs

Se changent en dollars et quand il n'y en a plus

Il y en a encore

Voici les animaux sauvages

Pas de dompteurs rassurez-vous

Les gros mangeront les petits

Et s'il le faut ils se dévoreront entre eux

Passons aux clowns

L'Auguste est là roi de la pantalonnade

Ses pantalons ont les poches bien larges

Il y met les larçins pris aux poches des autres

Il a de grands souliers des souliers de sept lieues

C'est que le monde est petit

Il le parcourt à tout allure pour ses juteuses affaires

Et les petites gens Pierrots pâles de faim

Auront les larmes aux yeux

Voici les funambules

Les trapézistes

Ici on travaille sans filet

Sur le fil de la vie on va

D'un petit boulot au chômage de la maison à la rue

La vie lance dans le vide

Pas sûr que quelqu'un soit à la réception

Paf! Pas grave

On puisera dans les réserves

Mille autres attractions vous attendent encore

Nous ne saurions vous priver du plaisir de la surprise

Artistes en tous genres de toutes couleurs

Mais

Attention!

Votre ticket d'entrée n'est peut être plus valable

Vous serez peut être privés de la suite

Ne vous désolez pas de devoir en sortir

Le vent se lève

Pas sûr que le chapiteau lui résiste...

Jean

..................................

la traverse

j'ai traversé un océan

j'ai traversé un pays

j'ai traversé un fleuve

j'ai traversé une ville

j'ai traversé une rue

me voilà

où es tu

l'océan le pays le fleuve

la ville la rue

sans nom

j'ai traversé la rue

j'ai traversé la ville

j'ai traversé le fleuve

j'ai traversé le pays

j'ai traversé l'océan

nous voilà

sans noms

andrée w.

..................................

Ô RUE

Que tu sois d'asphalte, de pavés ou de terre battue

Tu t'emplis, te désemplis au fil des heures

Tantôt sombre, tantôt éclairée

Tantôt triste, tantôt gaie

Ton coeur vibre sous les pas des passants.

Ô rue, entends-tu

Cette rumeur qui monte

Cette colère qui gronde

Ces rires d'enfants

Les pleurs des passants

L'eau qui ruisselle

Le vent qui s'engouffre.

Ô rue, sens-tu

Le parfum de ces fleurs

De ces fruits

Ces effluves de cuisine ou d'urine

Qui titillent chaque jour nos narines.

Ô rue, vois-tu

Ces gens qui courent et se bousculent

Ces files de voitures

Ces enfants qui jouent

Ces vitrines qui scintillent

Ces feuilles qui tourbillonnent.

Ô rue, tu es le théâtre de nos vies.

Annie

..................................

mes autres textes écrits en regard des photographies et destinés à cette soirée que j'avais déjà publiés

espace temps au naturel

un enfant s'élance

deux petits vieux trottinent

trois garnements se traînent

quatre filles déambulent

cinq jardiniers arpentent

six étourdis piétinent

sept flâneurs baguenaudent

huit gardiens vadrouillent

neuf étrangers vagabondent

dix poètes tournent en rond

onze fonctionnaires se perdent

douze singes caracolent

au cadran solaire vu du kiosque

tout est normal

andrée wizem

(pour être dans le tempo...clic...)

scenario entre chien et loup

on dirait un vélo

on dirait un vélo à pied sec pas rouillé

on dirait un sac

on dirait un sac sans bric à brac pas éventré

on dirait un banc

on dirait un banc pas un ban pas de poissons

on dirait un couteau

on dirait un couteau sa lame en dedans rentrée

on dirait un dérapage

on dirait un dérapage des mirages

on dirait un dérapage des mirages naufragés

on dirait une sonnette rouge

on dirait une sonnette rouge pas de sang tue

on dirait rien d'alarmant

on dirait rien d'alarmant rien d'incommodant pas de mouvement

on dirait l'heure de se rentrer

on dirait l'heure de se rentrer sans rien dire sans rien expliquer

on dirait un jour qui finit

on dirait un jour qui finit bien ou mal c'est incertain

on dirait une nuit qui commence

oui on dirait une obscurité qui s'installe une insécurité

on dirait une histoire entre chien et loup

on dirait bien une histoire

qui se répète

on dirait un vélo

on dirait un vélo abandonné

on dirait une crevaison peut être

on dirait un scenario

pour une drôle de saison

non

.............................................................

bizarrerie interplanétaire


j'avais cédé

à cet entichement de brocante

avoir une toile cirée du genre planisphère

aux couleurs pastel

j'y voyais jour après jour

vue d'avion des points de la planète

certainement vastes au plus près de la terre

mais dont nul ne savait rien encore

le jeu consistait à se débarrasser des carcans

des lorgnettes des instruments des jargons des épuisettes des

moufles des raquettes des coupe coupe et autres panoplies

pour faire un sort à tout a priori

il fallait s'exercer à ces modulations

infinies et étranges

qu'affectionnaient les amis de picasso himself

badouklyorski neffdjinamar vioujztzarniep mbiam slitfa

nomanlincolt youwiltar jetdablafful kisnedjymjoy mals

blaoudnaoui silmou roamnataon qtoi lremi

lurdi saxirta ko paozbefu wewewe

cela nous menait assez loin

les territoires vierges à l'abri des intrusions inopportunes

gardaient leurs mystères

c'est ainsi qu'autour de la nappe monde

d'épaisses forêts en grottes de falaises

d'oasis minuscules en déserts vertigineux

de rivières souterraines en cimes arboricoles

je pris goût aux infusions patientes

de secrets ininterrompus

andrée wizem

.............................................................

(pour y voir encore plus clair...clic...)

 Proposition des ateliers du Pliant

[...]
À chaque étoile perdue dans la nuit
À chaque larme séchée dans la nuit
À chaque nuit d'une vie
À chaque minute
D'une seule nuit
[...]

François Cheng. 

De quelle peinture se chauffer

Cette nuit

où se cache la montagne couchée

Flancs éclairés de lavande

coulées de résines brunes

grandiose immergé

dans la craie blanche de Staël

Tu caresses une île sombre

du regard

debout à la proue de ta barque

vacillant comme la flamme

depuis qu'enfant

un poster au hasard des couloirs

a calciné ta pupille

..........................................

Les faits sont têtus

comme fétu de paille

et poutre dans l'oeil

Un peu de houle ma boule

ne nuit pas au voyage

Seule

la pensée s'obnubile

quand s'oblitère la monnaie du pape

en monnaie de singe

histoire de remplir l'auge sans écoper

Rimbaud le tempêtueux mirage

n'en est toujours pas revenu

lui qui de la nuit

en connaît un rayon

.............................................

Océan étal

Miroir d'argent

Je monologue avec ma nuit

Le tutoiement est un leurre pour les poissons

L'île

immobile

caillou de silence

Silence de nuit

nuit dans la vie

vie dans la nuit

Tangage des pensées

Fixer une île

mus par un fil

Emergence

infime

à l'instant

Désir de jour

d'inflorescences

Hanches de repos

Envisager

l'île déserte

L'arbre

sur le sable

nu

Dévisager

le paysage

.................................................................

Une rivière si vaste

qu'elle ressemble à la mer

ça n'existe pas ça n'existe pas à ce qu'on croit

L'îlot de rivière

sans les saules sans ripisylve et amphibiens

le flot de rivière

sans bras morts

que nenni

Quel nino quelle nina

Les marins sans marinières

quel embarras

Sous prétexte de pêche à la mouche

par un jour de calme plat

bien gratiné mâtiné buriné enrubanné

chanter une ode à la truite

sur un air de Schubert

ou de salsa

La vie ça va comme ça

Va

avec un tuba

.................................................................

A.W. alias Charlotte Opom

(pour y voir vraiment plus clair...clic...)

Musique du jour bon jour "Cheval des 3"...clic...