-
Par andree.wizem le 28 Mars 2014 à 08:54horloge distribuant de gros mots
combien d'heurespour tisser ce réseau grêledes communications complexesjeu d'anneaux de fils électriques d'ampoule uniquephare de rotonde
ces contours évidés de silhouettescette horlogeried'organes souricidairesde nichée spectaculairede figures transplantéesce siègedes amputationscet équilibre aussidans sa masse lipidiqueces bourrelets de redondancecette présence tout de même immensece fruit aux moisissures vermeillesresté suspendu à la vigneen haut de la verrièrecette excroissance de l'imaginationarbrorigène d'ernestrendue à l'aérodynamiquecette anthropomorphie du rêve@andrée wizem28.03.2014"horloge" dialogue avec "gare à l'horizon", "un beau matin", "le sapin", "au chat qui pense", "chat fixe silence"
votre commentaire -
Par andree.wizem le 23 Mars 2014 à 09:00café madeleine
elle a fini de pleurermadeleineelle a replié ses fichus fichusses draps aux lettres entrelacéesau point de bourdon brodéselle est partie madeleineelle a pris nom d'oiseautoute à son présent
à ses mains dans les poches
à ses yeux au ruisseauà son pain à ses miettes d'épicesson henné ses orteilssa petite musiqueau café madeleineelle sirote un thé du vietnamelle regarde passer le flot des esseuléselle préparesa prochaine envoléelà où personne ne l'attendra jamaismado disent les intimesa fini de pleurerses amours défunts ne sont plus avenirelle fait bouger les cadres
le tableau des partancespour qu'au moins change le paysageles figures d'antansont accrochées au murclé égarée dans les champsou dans une ruelledes appels font se retourner tout un chacun
comme dans le filmoù les voyageurs croient se reconnaîtrecriant les noms perdussur les quaisaux intersections des villesau croisement des cheminsle frôlement des inconnusposte restantemadeleine
mado pour les intimesne s'y retrouve plus
@ andrée wizem22.03.2014"café madeleine" dialogue avec "quai des pas perdus", "aux provinces de france" chez raffel
votre commentaire -
Par andree.wizem le 23 Mars 2014 à 08:33
question de train...de gare plus ou moins désertée...
de pas perdus...
ça va chauffer
by night
vu de loin
atelier du ouiken 13
gare à l'horizon
communication lapidaire
l'étoile du berger
fluctuat nec mergitur
"le train"dialogue avec "le craint", "quai des pas perdus"
votre commentaire -
Par andree.wizem le 22 Mars 2014 à 08:09le trainil soufflera les buées de sa bouche enfantine
le train
il réveillera la campagnele mille pattes des allant à piedsil prendra la vacuité à contre piedtrain des images animérébus des sandwichs intermittentspour les ruminants de la bienpensance
les prostrés de la dernière heureles ribambelles d'ignorance
les donzelles de l'apparenceles gares aux airs conditionnésil ira à la butte au marais à la friche
au désert des maisonsaux jardins ouvriersjusqu'aux nord des citésil prendra par surpriseles habitués des railsles plantés comme des traverses à l'aire touristiqueil les emmènera voirdu côté de chez vousdu côté où la lune se baigne dans la flaquedu côté du poème à la renversedes retournements de langue qui font et défontl'arroseur arroséil ira de la campagne à la ville
de la ville à la campagnede la saison des cerises à la pâte de coingle petit train train des pas résignésdes brins de riendès le matin@ andrée wizem22.03.2014
"le train"dialogue avec "le craint", "décors de néant", "résistances", "évolution","dernier vers pour la route"
1 commentaire -
Par andree.wizem le 19 Mars 2014 à 21:43salière de papierun deux trois quatre enfantsau bord de la citédéplient la salière de papiernoms de fleurs annoncéssourires retrouvésl'un crie je veux volubilisle suivant hisse pavillon de glycinele troisième dit flot de chevrefeuilleune voix prend la rose des ventsquatre trois deux un
la salière dépliéevoici l'aire de gaietévoici belle échappéevoici leur pré carrévoici vie étoiléeun deux trois quatre enfantsau bord de la citéreplient la salière de papierc'est la nuit annoncée
berceuse murmurée@ andrée wizem19.03.2014"salière de papier" dialogue avec "Résistances","Turbulences"," Re-volution des fleurs" et "A Prévert"
votre commentaire -
Par andree.wizem le 18 Mars 2014 à 07:38
vision champêtre
c'était le plein été
le soleil en secret préparait ses moissons
dans les champs
un méli mélo fit son apparition
non content des bleuets un drôle de paysan
avait semé son blé de fleurs de tournesol
c'est bien mieux pour les vaches
marmonnait il au vent
bien mieux pour les champs
pour le lait des enfants
le vent n'entendait rien à nos révolutions
rotation des cultures et régénérations
il passa sans rien dire ni d'eve ni d'adam
bon dit un quidam venu de tartempion
pianotant sur les ondes audio aéro zion
voilà de beaux bouquets
nature est à tout le monde
c'est ainsi
avant même que soleil n'ait tourné la question
révolution et champ
furent réduits à néant
le paysan s'en vint retrouver sa pâture
tournesols envolés bleuets évaporés
ne restaient que les yeux de ses vaches pour pleurer
l'été
fauché comme les blés poursuivit les saisons
en quête de ces fleurs qui plaisent à tout le monde
@ andrée wizem
17.03.2014
"vision champêtre" dialogue avec "à Prévert" et "re-volution des fleurs"
votre commentaire -
Par andree.wizem le 17 Mars 2014 à 08:13
...................................................
le sable du temps
la soif des vagues de dunes
tout nuage bu
le regard bleu en amande
voguer au gré du bitume
...................................................
@ andrée wizem
17.03.2014
"sable du temps" dialogue avec "évolution", "controverse","éthologie poétique" et "nuées"
votre commentaire -
Par andree.wizem le 15 Mars 2014 à 09:01
pluie de grains de riz
elle court toujours
l'enfant nue
sous un nuage de napalm
et tu ris tu ris tu ris
donnant tes petits grains de riz
à l'envi
elle joue toujours
l'enfant nue
près des mers de déchets
et tu ris tu ris tu ris
donnant tes petits grains de riz
à l'envi
elle dort toujours
l'enfant nue
sous le nuage des moustiques
et tu ris tu ris tu ris
donnant tes petits grains de riz
à l'envi
elle pleure toujours
l'enfant nue
et la mort continue
et tu ris tu ris tu ris
donnant tes petits grains de riz
à l'envi
elle dit merci toujours
l'enfant nue
aux bonbons fantaisies
et tu ris tu ris tu ris
donnant de roses grains de riz
à l'envi
elle vole plus
l'enfant grue
sous les nuages atomiques
tu ris plus tu ris plus tu ris plus
y a plus de grains de riz
c'est fini
@ andrée wizem
15.03.2014
"pluie de grains de riz" dialogue avec "si nous tuons la terre" et "alerte" chez raffel
votre commentaire -
Par andree.wizem le 9 Mars 2014 à 08:40
..................................................
un vol à fleur d'eau
la sagaie plantée en terre
nappe phréatique
le magma est émouvant
jeyser & épanchement
..................................................
@ andrée wizem
un vol à fleur d'eau dialogue avec ligne, sculpteur de la mangrove et air
votre commentaire -
Par andree.wizem le 9 Mars 2014 à 07:02
Précis du flou artistique
- brevet: ceci est un chantier d'écriture
- il y a ceux qui changent les règles et ceux qui découvrent qu'elles sont changées, il est heureux que ce soit les mêmes
- le maître de cérémonie mesure la circonférence et l'équidistance des points
- être la nuit de l'autre c'est être le jour, être la nuit & le jour
- dans empirique il y a pire, c'est bien le hic
- poètes secrets: les uns sont parfois les autres
- entre je te donne, je te laisse, je t'abandonne le dialogue peut se nouer
- à tu et à toi /si vous voyez c'que j'veux dire / interprétez vous / ah mais à qui le dites vous
ce tu serait donc à toi
- le poème qui te cloue le bec est un poème mort
- la vie a la vie dure
- n'avoir plus que des rêves accessibles où le bleu s'éteint
- l'inspiration n'est que l'art du recyclage et l'art n'est que bricolage et assemblage
- ...
votre commentaire