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Par andree.wizem le 20 Septembre 2012 à 20:29découvrir
sur le site de la ffdsp
(...ici...)
(page d'accueil...cliquer sur slam tv... puis sur videos...)
mona jean
et
daniel s.solis
lors du grand slam international
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Par andree.wizem le 20 Septembre 2012 à 20:28titre imposé:
...et la voix d'elvis
mots imposés:
exécration - déresponsabiliser - balai -
Etables sur Mer - petit beurre~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
...et la voix d'elvis...
be bop a lula she’s my baby...
be bop a lula she’s my baby...
be bop… be bop… be bop… be bop…
qu’est ce qui s’passe dans c’te machine
tout tournait rond jusqu’à présent
y avait pas d’couac au démarrage
ça m’a presque fait plaisir d’avoir pointé
j’veux pas qu’en c’ jour de vrille grandiose
y ait une dent d’trop dans l’mécanique
j’tolère l’bruitage des engrenages
quand ça fait juste valser le temps
c’est l’palpitant qui mène ma danse
pour m’faire aller au bout d’mon quart
j’l’ai laissé... ma belle... à la fraîche
sur l’oreiller on s’est dit des merveilles
j’lui ai promis-juré la ballade
c’est rencart à la sortie du turbin
ça lui plaît bien qu’on r’prenne la route
et qu’on s’la joue comme à memphis
notre sid-car est sur l’départ
elle sera là à m’enlacer
moi j’lui chant’rai de la rengaine
avec l’moteur comme grand orchestre
elle veut des vibrations en roue libre
le paysage et même la voix d’elvis
et nos paroles dans le vent
be bop a lula she’s my baby...
be bop a lula she’s my baby...
be bop… be bop… be bop… be bop…
ça c’est un coup d’voisin d’turbin
avec la chaîne il en rajoute
j’l’ vois faire d' la zèl' production
j’crois qu’j’vais lui chanter mon exécration
faut pas qu’ça m’chauffe c’histoire qu’dévisse
j’vais lui apprendre à s’ déresponsabiliser
va y avoir du bastringue sur les tapis roulants
du jeu de piston au milieu des turbines
j’vais crier ...du balai... avec le son du corps
j’ai pas quatre mains, j’en ai qu’deux pour elle
j’l’ai laissé ma belle à la fraîche
sur l’oreiller on s’est dit des merveilles
j’lui ai promis-juré la ballade
c’est rencart à la sortie du turbin
ça lui plaît bien qu’on r'prenne la route
et qu’on s’la joue comme à memphis
elle... elle veut juste du paysage
étables sur mer ça f’ra l’affaire
pour croquer notre part de gâteau
juste une fringale de belle étoile
déjà j’vois d’là mon aquarelle
sur fond de mer et de grillons
on s’grignotera comme des p’tits beurres
be bop a lula I just want my baby…
andrée wizem
..........................................
pour l'occasion ...mon pseudo fut: crockeur-de-diamants
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
nota bene...post scriptum...:
voilà l'genre d'subtilité
qu'le medef n'pourra jamais saisir...
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Par andree.wizem le 20 Septembre 2012 à 20:27à découvrir...
échos de la scène slam nantaise...
jean-michel et ses slami...E...s
(...ici...) et (...là...)
(voir leurs pages dans leur rubrique "les gens")a.w.
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Par andree.wizem le 20 Septembre 2012 à 20:26
gérard...de la drôme
qui semble dire que le slam poésie
ce n'est pas que de l'improvisation...
...................................................Dans l'ombre de l'ombre
A l'évidence je n'ai pas les mots pour le dire!
Allez, vis, danse, jeune et pas laid,
montre toi sous ton jour meilleur,
éclaire ta face pour briller dans ce jeu népalais...
L'impro. ,c'est bien joli, elle fait chaud au cœur,
mais c'est éphémère...
Cet effet merveilleux ne fait pas long feu:
un petit tour de piste et c'était fait,
juste pour la rime, juste pour la frime,
un peu pour l'effet et salut l'artiste!
Mais les fées dans tout ça, n'ont pas allumé leurs mirettes:
Pourquoi pas jouer sur les maux, tu joues bien de ton corps!Il n'y a pas eu d'accord tacite, ce soir là,
entre écrits et tes cris!
Cette corde sensible qu'il faut faire vibrer
n'a pas résonné dans mon imaginaire.
Sans si, l'accord semble faux,
sans cible, le trait tombe à l'eau.
Sois sensible, sois vrai, sois toi...
tu rends vain tout essai,
si je n'ai pas les mots pour l'écrire!
Pas de ratures, dis- tu?
Tu veux rire!
Mais la vie n'est faite que de desseins!
Toi aussi tu joues de ton corps.Allez, vis, danse, dans ce jeu élastique
tes manies ne troublent pas mon éthique,
et toc, si je n'ai pas apprécié ta technique,
C'est sur ces instants de bonheur que je tique.
Car la cible dans tout ça s'est éteinte,
Le bleu de ses yeux est lessivé,
Lascive mais éteinte,
je vais ramer pour raviver mes teintes!
Las, qui veut mes teintes?
Dans ce flot de paroles où je ne puis que me noyer,
Je lance une main vers cette corde tendue,
sensible et sans soucis
qui pour m'égoutter, me dit:
Après l'étreinte, il n'y a plus qu'à napper!Moi aussi je joue de ce corps...
Gérard
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Par andree.wizem le 20 Septembre 2012 à 20:25
laurence
................................................
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Par andree.wizem le 20 Septembre 2012 à 20:24
gérard et alain de l'ombre
enrichissent par leurs commentaires
les pages de ce blog
et se font l'écho de ce qu'ils vivent
avec le slam
en belgique et lors des escapades à lille...
je vous invite à découvrir ou redécouvrir
leurs textes respectifs
ainsi qu'à lire ceux qui sont publiés
sur le blog "rien que des mots"
animé collectivement par eux deux
avec professeur v...fleur...
whisperz...laurent...(n’hésitez pas à déposer vos commentaires sur leurs pages)
.................................................................................
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Parfois le ciel est encore généreux
et reflète furtivement quelques lueurs oubliées.
Lueurs d’espoir bien vite enterrées.
Ça veut dire quoi, au fait, généreux ?Ils voulaient travailler et vivre encore.
Juste vivre et partager le fruit de leur labeur.
Ils naviguèrent des jours durant.
Cette nuit-là, le ciel fut impitoyable.
Assassine, la mer sans remords, exécuta
son œuvre quelque part au large de Lampedusa.
Ils voulaient travailler et vivre debout,
mais on ne choisit pas l'heure de sa mort.Ils voulaient travailler et vivre debout.
Juste vivre malgré tout.Ils avaient marché des semaines durant,
dans la caillasse et la poussière.
Ce matin-là, le ciel était blême et les étoiles aveugles
Barbelés, chiens et matraques les attendaient.
L’indifférence acheva
son œuvre quelque part du côté de Sebta et Mellilia.
Ils voulaient travailler et vivre debout,
mais on ne choisit pas l'heure de sa mort.Quelques-uns sont passés
Pour eux l’enfer ne fait peut-être que commencer.Ils veulent travailler et vivre encore.
Juste vivre pour oublier la mort.Gérard Adam
Octobre 2007
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Par andree.wizem le 20 Septembre 2012 à 20:23
YOONA.T
son deuxième texte
présenté
au bar "un air de famille"
place de la dragonne
26000 valence(un des premiers lieux de la scène slam en Drôme)
...............................................
SENTIMENTAL TYRAN
Tu fais chier, p'tit merdeux, grand enfant
attendrissant amoureux désarmant mon amant
grand enfant trop chiant méchant chieur
d'mon coeur menteur à c'te heure
m'enlaçant mon âme soeur
me berçant mon âme sans
mon amant si lâche
songe à me laisser
lâche l'hameçon
continue à nous renier
souviens-toi de m'oublier
à tout moment
avec le temps...
finir par ne plus me souvenir
du goût sucré des p'tits plis de ton cou,
de ces courbes, de tous ces traits si fins
qui dessinent et affirment les contours de ton corps,
ces contours/cordon, mes doigts, ombilical,
de tête, encore les parcourent.
coton devenir coton
sentir plus rien r'ssentir
endormissement anesthésie ablation
amnésie d' mes sens
ne plus fusionner, ne plus frissonner,
à la sensation vivante gardée gravée incrustée
dans tous mes pores du toucher de ta chair
-mémoire si trop sensuelle de cette empreinte de toi-
De toi dans tout mon moi au dedans A VIF
De tout mon moi dans dedans toi A VIF
De toi dans tout moi de dedans moi A VIF
Faut qu' j' m'extirpe de toi,
Faut qu' du dedans d'mes tripes, de toi, j'm'esquive,
Faut qu' du dedans d'mes entrailles, j'te taille,
que tout toi, tout de toi s'en aille.
Ne laissant qu'une vague esquisse dépassionnée
bien lisse
sans sang d'ssus d'ssous sans effusion
bien lisse
vague vague esquisse.
YOONA T. ( novembre 2007 )
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Par andree.wizem le 20 Septembre 2012 à 20:22
Faustine
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voir ses textes précédents
.............................................
EXIL
Que voilà un bien joli mot
Pour dire l'éloignement,
La solitude,
Le lointain toujours insaisissable.
Exil, que voilà un bien joli mot.
Pour demander à ceux que l'on aime
Où êtes-vous?
Pour demander à ceux que l'on aime
Pourquoi ai-je choisi
La voie des chimères?
Pourquoi suis-je partie?
Pourquoi ai-je fui mon pays appauvri?
Exil
Que voilà un bien joli mot
Pour cacher la tristesse
D'un monde à grande vitesse
Sans joliesse.
L'exil veut dire la nostalgie,
L'exil veut dire la différence,
L'exil veut dire que l'on n'est pas accepté,
Que l'on est tout juste toléré.
L'exil est un bien joli mot
Mais qui est bien douloureux
Car où trouver la chaleur d'un sein
Quand on est en exil
Même parmi les siens?
En exil on a peur
En exil on a faim,
En exil on a froid,
En exil on n'est rien.
L'exil est un tunnel sans fin,
L'exil est un puits sans fond,
L'exil veut dire qu'il n'y a plus d'espoir,
L'exil veut dire que l'avenir est dans le noir,
Et que même si le soleil brille,
L'exilé reste dans l'ombre.
L'exil veut dire
Que je ne partage pas
Vos joies et vos peines,
L'exil veut dire
Que vous ne pouvez
Témoigner des miennes.
L'exil est un bien joli mot
Pour vous appeler dans la nuit,
Pour dire que j'ai beau
Crier, pleurer, supplier,
Rien ne nous épargnera
Ce qui est une bien longue nuit.
Mai/Septembre - Faustine.
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Par andree.wizem le 20 Septembre 2012 à 20:20
Faustine
et le texte
qu'elle a présenté
(sans le lire...
pour la première fois...)
avec juste ce qu'il fallait
d'âpreté dans la voix
..................................
voir ses précédents textes..................................
CALA BOCA
Bo boca ta sujà nhij oréya
Avec tes crachats,
Quand tu ouvres la bouche
Ca sent le calva
Cala boca.
Tes gravats
Que tu dégaines plus vite qu'une kala
Ne m'atteignent pas,
Tu peux te prendre
Pour un maharadjah,
Moi, j'te dis taratata
Cala boca.
A la tombola
Je ne sais pas tirer le bon numéro
Je ne joue pas au loto
Hélas pour moi,
Je ne retiens que les goujats
Mais tu sais quoi?
Je n'aime pas le ragga
Je préfère la bossa,
Façon Brava
Alors, cala boca.
J'en ai marre de ton tralala,
Ton pousse de soja
N'est pas à mon goût,
El ka tem piada
J'aime mieux le baklava
Allez va, cala boca.
Autrefois, je fus l'éponge
Que tu imbibas de marsala,
Casse-toi avec ta smala,
Tu n'es pas du mimosa
Plutôt du genre naja, je préfère les pumas
Alors, cala boca.
Va écouter radio nova
Là, tu entendras des divas,
Qui t'élèveront l'alma
Peut-être t'élèveras-tu au rang de marquisat,
Peut-être que ça t'inspirera
Tous les vivats,
Que tu visas
Quand tu chantas le ragga.
Tes kantigas
Ka tem piada,
Je trouve mieux la senza,
Frit au colza,
Accompagné de sirop d'orgeat.
Vra pas scola
Etudier kij cosa,
Et tu sauras
Que quand on a rien na kabèça,
Devant une malcriada
Mieux vaut Cal sé boca.
Août 2007 - Faustine
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Par andree.wizem le 20 Septembre 2012 à 20:19
faustine
.............................
voir ses précédents textes
.............................
Bon d'accord
Tu parles le criôl
Comme une vaca spagnol
Mais surtout mon frère
Ne change rien
C'est ce qui fait la beauté,
C'est ce qui donne de la poésie
A tes Kansoms
Qui me chantent encore et encore
Comme mon petit pays si pauvre,
A l'air perdu
Na meio do Atlantico,
Est beau et combien je l'aime
Ce petit bout de terre desséché
Au milieu de la mer déchaînée
Tu me chantes ce peuple rieur
Et accueillant,
Ces belles morenas
Que même ils ont exportées
Les moins jolies par ici.
Tu fredonnes à mon oreille
Comme tu aimes le grog
Et comme les criôlinhas
Te mettent le feu.
Promets moi de ne pas oublier la capote
Mon pote
Et ne te prive pas de les aimer.
Elles sont si belles
Ces muses qui arpentent Mindelo
Inspirant de tout temps
Nos poètes pour en faire
Des troubadours
Qui célèbrent leur corps et l'amour
Par leur sérénadas
Les nuits de pleine lune
Et des "Noite capverdiana"
Au bar "Ca Tem"
Ravive ma nostalgie
Ce qu'on appelle au pays
Le sodade,
Ravive mon envie
D'y retourner,
D'aller m'asseoir
Sur un bout de rotcha
Couleur chocolat,
Pour rêver devant ces
Paysages lunaires,
Regarder la mer
Démontée
Et le soleil se coucher
En me baignant à Baia das Gatas
Tu sais, dans cet endroit
Merveilleux où les roches
Ont formé un bassin naturel
Où l'on a toujours pied
Pa kem ki ka sabé nada
Et qu'on aime quand même
Frissonner de plaisir
En entrant dans l'eau bleue lagon
Pour se rafraîchir
Bon d'accord
Tu parles le criôl
Comme une vaca spagnol
Mais surtout mon frère
Continue de célébrer
Nos fiers combattants
Pour l'indépendance
Et notre dignité retrouvée,
Ces hymnes que tu composes
Au kavakim dont j'aime
Tant les mélopées
Nostalgiques d'nos mornas
Ne change rien
O toi le malcriado; qui sait
Que nous devons nous donner
Plus d'amour et nous entr'aider
Même si Fouchkim me fait pleurer
Tu as beau chanter que tu es
Un mauvais garçon,
Um ke te kerdita ess palavra
Car je sens moi
Que tu as un coeur gros comme ça,
O toi qui donne envie, à mon frère,
Le grand negro,
De chanter et de danser,
Lui qui n'a pas le rythme dans la peau,
O toi qui apprend à mes enfants le criôl
Même s'ils parlent comme une vaca spagnol.
Juin 2007 - Faustine
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... scène slam du 08.02.08...
Autour du sexe,il n’y a pas que des poils,il y a aussi des tabous.lors de la première partie
de nombreux slameurs et slameuses
présentant leurs premiers slams...
textes courts...textes longs...
textes d'enfants...
texte d'un trio "les porteuses de mots"...
texte plein de saveurs et de parfums de biboy
qui rappelle les scènes et ateliers réguliers
à la médiathèque "la passerelle"...
"...lolito...lolita"...chanson de renaud
chantée par baobab
qui semble vouloir apprivoiser sa voix...
...christian qui d'habitude nous offre le texte
d'un de ses poètes préférés et qui ...ce jour...
nous lit deux textes écrits il y a quelques années
autour des mots...perdre...se perdre...
texte d'un gréviste...c'était écrit sur son brassard...
...au fait quel était son pseudo...
avec écriture soignée...présentation sobre...
...randonneur...sa voix monocorde
et sa manière spéciale de ne pas tourner en rond...
...fredo virtuose qui change souvent de pseudo...
peut être monsieur plus cette fois...et qui harponne le public
en jouant avec lui comme le chat
avec une souris sous sa patte...
...youla qui déclame avec une belle assurance...
...boutchou venue de grenoble avec l'engagement
de tout son corps dans sa poésie...
et tous les autres que j'écoute
à en oublier de noter leurs noms...
donc textes lus...chantés...scandés...murmurés...
seul ...à deux ou à trois pour s'encourager...
le tout sous les appels aux encouragements
et les élans d'énergie
de mehdi dix et madam'bert'...
sous les regards accueillants
de christine...poy...bénédicte..
du bar "un air de famille"
...puis une deuxième partie ...
lors de laquelle bibibobo nous a cueillis
avec une écriture de plus en plus forte...
...d'autres participants avec des textes...
... un peu brut de décoffrage...corrosifs...
un peu couteau dans la plaie...revendicatifs...
lors des scènes slam...
il y a toujours une slameuse ou deux.ou trois...
pour donner leurs versions des choses de la vie...
je propose au gré des conversations..
de publier des textes...
laurence m'adresse le sien..
...tabous et sexualité...
le voici...
..........................................
Les tabous qui grouillent tel des morpions, nous pompant toute notre énergie sexuelle… BEURK !!!!
Ce sont les tabous qui sont laids, pas le sexe,
ne dit-on pas « TABOU - LAID » ?
Comment arriver à parler de verge, de vagin à haute et intelligible voix, sans rougir, ricaner ou irrémédiablement baisser d’un ton?
Le dictionnaire, essayons le dictionnaire, ouais…. le dictionnaire.
Je suis une fille, alors je commence par vagin :
Vagin : nom masculin, organe génital interne de la femme, composé d’un canal auquel aboutit le col de l’utérus et qui s’ouvre sur la vulve.
Là pas de problème, on peut le dire à haute et intelligible voix, la définition est tellement technique que cela en devient glacial, alors que c’est une partie si voluptueuse. Le mot vulve, nous laisse toutefois légèrement présager un peu de sensualité.
Regardons le dico :
Vulve : nom féminin, ensemble des parties génitales externes, chez la femme et chez les femelles des animaux supérieurs.
A quoi ça sert ? Mystère et boules de gomme, aucun mode d’emploi. Si une personne cherche la réponse dans le dictionnaire, il sera toujours aussi ignorant.
Passons à la verge, alors que nous dit l’encyclopédie ?
Verge : nom féminin, tringle de métal // petite baguette en bois ou en métal que l’on peut faire vibrer // HA !!! Organe érectile de la copulation, chez l’homme et les mammifères supérieurs // donnez des verges pour se faire battre, fournir à autrui des arguments, des armes contre soi-même. //instrument de punition corporelle formé d’une baguette flexible.
OUPS !!!! Là ça fout carrément les chocotes…..
Et pourquoi ça fait peur, ben simplement parce que c’est vrai que la verge est parfois un instrument de punition corporelle, d’ailleurs y a un mot pour ça : viol.
Viol : relation sexuelle imposée par la contrainte (c’est un crime dans la législation française) Action de pénétrer dans un lieu interdit, de transgresser la loi.
Il n’y a aucun érotisme dans un viol.
C’est un sens unique, un sens interdit
Ceux qui ne le voient pas ainsi ne se rendent pas compte du malheur qu’ils procurent à la personne qu’ils violent.
Ils ne se rendent pas compte de la déchirure de l’âme et du corps qui à jamais sera gravé dans l’autre.
Ils ne se rendent pas compte du temps qu’il faudra à l’autre pour s’en remettre, si elle arrive à s’en remettre un jour.
J’ai relevé le mot copulation, copulation…..ça me fait penser à population,
regardons :
Copulation : nom féminin, du latin copulatio : union, accouplement d’un mâle et d’une femelle.
Ah, voilà qui commence à être intéressant, ouais ! Continuons, alors nous avons trouver accouplement.
Accouplement : nom masculin, rapprochement physique de deux individus de même espèce et de sexe opposé, assurant la reproduction// dispositif permettant de grouper deux ou plusieurs éléments de machine.
Mais alors, quand deux femmes ou deux hommes font l'amour ce n'est pas un accouplement ?
Ah, les cons.
Ah mais tiens…..con…..regardons :
Con : nom masculin populaire, sexe de la femme.
Con, conne : adjectif et nom populaire. D’une grande stupidité.
Alors mon con, peut être con et ça fait concon.
Mais il peut être bien et ça fait combien.
Non là, ça fait « tu montes chéri ? »
Bon, passons, passons. Nous avons à présent : sexe, voyons donc…
Sexe : nom masculin du latin sexus. Organe de la génération et du plaisir ; organes génitaux externes de l’homme et de la femme// ensemble de caractères qui permettent de distinguer chez la plupart des êtres vivants deux genre : mâle et femelle // ensemble des individus qui ont le même sexe : des personnes des deux sexes // familièrement en sexualité : l’obsession du sexe.(jouer avec le son) // le sexe faible, le beau sexe, familièrement, les femmes // le sexe fort, familièrement, les hommes.
Sans commentaire, je m’arrête là.Je laisse tomber ce dictionnaire remplit de tabous puritains, qui abaissent la sexualité au rang de… ahrrr beurk !!!