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    mona jean
    et
    daniel s.solis
    lors du grand slam international

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  • ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    ...et la voix d'elvis...

    be bop a lula she’s my baby...
    be bop a lula she’s my baby...
    be bop… be bop… be bop… be bop…
    qu’est ce qui s’passe dans c’te machine
    tout tournait rond jusqu’à présent
    y avait pas d’couac au démarrage
    ça m’a presque fait plaisir d’avoir pointé
    j’veux pas qu’en c’ jour de vrille grandiose
    y ait une dent d’trop dans l’mécanique
    j’tolère l’bruitage des engrenages
    quand ça fait juste valser le temps
    c’est l’palpitant qui mène ma danse
    pour m’faire aller au bout d’mon quart

    j’l’ai laissé... ma belle... à la fraîche
    sur l’oreiller on s’est dit des merveilles
    j’lui ai promis-juré la ballade
    c’est rencart à la sortie du turbin
    ça lui plaît bien qu’on r’prenne la route
    et qu’on s’la joue comme à memphis
    notre sid-car est sur l’départ
    elle sera là à m’enlacer
    moi j’lui chant’rai de la rengaine
    avec l’moteur comme grand orchestre
    elle veut des vibrations en roue libre
    le paysage et même la voix d’elvis
    et nos paroles dans le vent

    be bop a lula she’s my baby...
    be bop a lula she’s my baby...
    be bop… be bop… be bop… be bop…
    ça c’est un coup d’voisin d’turbin
    avec la chaîne il en rajoute
    j’l’ vois faire d' la zèl' production
    j’crois qu’j’vais lui chanter mon exécration
    faut pas qu’ça m’chauffe c’histoire qu’dévisse
    j’vais lui apprendre à s’ déresponsabiliser
    va y avoir du bastringue sur les tapis roulants
    du jeu de piston au milieu des turbines
    j’vais crier ...du balai... avec le son du corps
    j’ai pas quatre mains, j’en ai qu’deux pour elle

    j’l’ai laissé ma belle à la fraîche
    sur l’oreiller on s’est dit des merveilles
    j’lui ai promis-juré la ballade
    c’est rencart à la sortie du turbin
    ça lui plaît bien qu’on r'prenne la route
    et qu’on s’la joue comme à memphis
    elle... elle veut juste du paysage
    étables sur mer ça f’ra l’affaire
    pour croquer notre part de gâteau
    juste une fringale de belle étoile
    déjà j’vois d’là mon aquarelle
    sur fond de mer et de grillons
    on s’grignotera comme des p’tits beurres

    be bop a lula I just want my baby…

    andrée wizem
    ..........................................
    pour  l'occasion ...mon pseudo fut: crockeur-de-diamants
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    nota bene...post scriptum...:
    voilà l'genre d'subtilité
    qu'le medef n'pourra jamais saisir...

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  • gérard...de la drôme
    qui semble dire que le slam poésie
    ce n'est pas que de l'improvisation...
    ...................................................

    Dans l'ombre de l'ombre

    A l'évidence je n'ai pas les mots pour le dire!
    Allez, vis, danse, jeune et pas laid,
    montre toi sous ton jour meilleur,
    éclaire ta face pour briller dans ce jeu népalais...
    L'impro. ,c'est bien joli, elle fait chaud au cœur,
    mais c'est éphémère...
    Cet effet merveilleux ne fait pas long feu:
    un petit tour de piste et c'était fait,
    juste pour la rime, juste pour la frime,
    un peu pour l'effet et salut l'artiste!
    Mais les fées dans tout ça, n'ont pas allumé leurs mirettes:
    Pourquoi pas jouer sur les maux, tu joues bien de ton corps!

    Il n'y a pas eu d'accord tacite, ce soir là,
    entre écrits et tes cris!
    Cette corde sensible qu'il faut faire vibrer
    n'a pas résonné dans mon imaginaire.
    Sans si, l'accord semble faux,
    sans cible, le trait tombe à l'eau.
    Sois sensible, sois vrai, sois toi...
    tu rends vain tout essai,
    si je n'ai pas les mots pour l'écrire!
    Pas de ratures, dis- tu?
    Tu veux rire!
    Mais la vie n'est faite que de desseins!
    Toi aussi tu joues de ton corps.

    Allez, vis, danse, dans ce jeu élastique
    tes manies ne troublent pas mon éthique,
    et toc, si je n'ai pas apprécié ta technique,
    C'est sur ces instants de bonheur que je tique.
    Car la cible dans tout ça s'est éteinte,
    Le bleu de ses yeux est lessivé,
    Lascive mais éteinte,
    je vais ramer pour raviver mes teintes!
    Las, qui veut mes teintes?
    Dans ce flot de paroles où je ne puis que me noyer,
    Je lance une main vers cette corde tendue,
    sensible et sans soucis
    qui pour m'égoutter, me dit:
    Après l'étreinte, il n'y a plus qu'à napper!

    Moi aussi je joue de ce corps...

    Gérard


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  • ... scène slam du 08.02.08...

    lors de la première partie
     de nombreux slameurs et slameuses
    présentant leurs premiers slams...
    textes courts...textes longs...
    textes d'enfants...
    texte d'un trio "les porteuses de mots"...
    texte plein de saveurs et de parfums de biboy
    qui rappelle les scènes et ateliers réguliers
    à la médiathèque "la passerelle"...
    "...lolito...lolita"...chanson de renaud
    chantée par baobab
    qui semble vouloir apprivoiser sa voix...
    ...christian qui d'habitude nous offre le texte
    d'un de ses poètes préférés et qui ...ce jour...
    nous lit deux textes écrits il y a quelques années
    autour des mots...perdre...se perdre...
    texte d'un gréviste...c'était écrit sur son brassard...
      ...au fait quel était son pseudo...
    avec écriture soignée...présentation sobre...
    ...randonneur...sa voix monocorde
    et sa manière spéciale de ne pas tourner en rond...
    ...fredo virtuose qui change souvent de pseudo...
    peut être monsieur plus cette fois...et qui harponne le public
    en jouant avec lui comme le chat
    avec une souris sous sa patte...
    ...youla qui déclame avec une belle assurance...
    ...boutchou venue de grenoble avec l'engagement
    de tout son corps dans sa poésie...
    et tous les autres que j'écoute
    à en oublier de noter leurs noms...

    donc textes lus...chantés...scandés...murmurés...
    seul ...à deux ou à trois pour s'encourager...
    le tout sous les appels aux encouragements
    et les élans d'énergie
    de mehdi dix et madam'bert'...
    sous les regards accueillants
    de christine...poy...bénédicte..
    du bar "un air de famille"

    ...puis une deuxième partie ...
    lors de laquelle bibibobo nous a cueillis
    avec une écriture de plus en plus forte...
    ...d'autres participants avec des textes...
    ... un peu brut de décoffrage...corrosifs...
    un peu couteau dans la plaie...revendicatifs...

    lors des scènes slam...
    il y a toujours une slameuse ou deux.ou trois...
    pour donner leurs versions des choses de la vie...

    je propose au gré des conversations..
    de publier des textes...
    laurence m'adresse le sien..
    ...tabous et sexualité...
    le voici...
    ..........................................


    Autour du sexe,il n’y a pas que des poils,il y a aussi des tabous. 

     
    Les tabous qui grouillent tel des morpions, nous pompant toute notre énergie sexuelle… BEURK !!!! 

     

    Ce sont les tabous qui sont laids, pas le sexe,
    ne dit-on pas « TABOU - LAID » ?
     

     

    Comment arriver à parler de verge, de vagin à haute et intelligible voix, sans rougir, ricaner ou irrémédiablement baisser d’un ton?

     

    Le dictionnaire, essayons le dictionnaire, ouais…. le dictionnaire. 

     

    Je suis une fille, alors je commence par vagin : 

     

    Vagin : nom masculin, organe génital interne de la femme, composé d’un canal auquel aboutit le col de l’utérus et qui s’ouvre sur la vulve.

     

      Là pas de problème, on peut le dire à haute et intelligible voix, la définition est tellement technique que cela en devient glacial, alors que c’est une partie si voluptueuse. Le mot vulve, nous laisse toutefois légèrement présager un peu de sensualité.

     

      Regardons le dico : 

     

    Vulve : nom féminin, ensemble des parties génitales externes, chez la femme et chez les femelles des animaux supérieurs. 

     

    A quoi ça sert ? Mystère et boules de gomme, aucun mode d’emploi. Si une personne cherche la réponse dans le dictionnaire, il sera toujours aussi ignorant. 

     

    Passons à la verge, alors que nous dit l’encyclopédie ?

     

      Verge : nom féminin, tringle de métal // petite baguette en bois ou en métal que l’on peut faire vibrer // HA !!! Organe érectile de la copulation, chez l’homme et les mammifères supérieurs // donnez des verges pour se faire battre, fournir à autrui des arguments, des armes contre soi-même. //instrument de punition corporelle formé d’une baguette flexible. 

     

    OUPS !!!! Là ça fout carrément les chocotes….. 

     

    Et pourquoi ça fait peur, ben simplement parce que c’est vrai que la verge est parfois un instrument de punition corporelle, d’ailleurs y a un mot pour ça : viol. 

     

    Viol : relation sexuelle imposée par la contrainte (c’est un crime dans la législation française) Action de pénétrer dans un lieu interdit, de transgresser la loi. 

     

    Il n’y a aucun érotisme dans un viol.

     

    C’est un sens unique, un sens interdit

     

    Ceux qui ne le voient pas ainsi ne se rendent pas compte du malheur qu’ils procurent à la personne qu’ils violent.

     

    Ils ne se rendent pas compte de la déchirure de l’âme et du corps qui à jamais sera gravé dans l’autre.

     

    Ils ne se rendent pas compte du temps qu’il faudra à l’autre pour s’en remettre, si elle arrive à s’en remettre un jour. 

     

    J’ai relevé le mot copulation, copulation…..ça me fait penser à population,

     

    regardons :
    Copulation : nom féminin, du latin copulatio : union, accouplement d’un mâle et d’une femelle.

     

      Ah, voilà qui commence à être intéressant, ouais ! Continuons, alors nous avons trouver accouplement. 

     

    Accouplement : nom masculin, rapprochement physique de deux individus de même espèce et de sexe opposé, assurant la reproduction// dispositif permettant de grouper deux ou plusieurs éléments de machine.

     

    Mais alors, quand deux femmes ou deux hommes font l'amour ce n'est pas un accouplement ?
    Ah, les cons.
    Ah mais tiens…..con…..regardons :
    Con : nom masculin populaire, sexe de la femme.
    Con, conne : adjectif et nom populaire. D’une grande stupidité.
    Alors mon con, peut être con et ça fait concon.
    Mais il peut être bien et ça fait combien.
    Non là, ça fait « tu montes chéri ? »
     

     

    Bon, passons, passons. Nous avons à présent : sexe, voyons donc… 

     

    Sexe : nom masculin du latin sexus. Organe de la génération et du plaisir ; organes génitaux externes de l’homme et de la femme// ensemble de caractères qui permettent de distinguer chez la plupart des êtres vivants deux genre : mâle et femelle // ensemble des individus qui ont le même sexe : des personnes des deux sexes // familièrement en sexualité : l’obsession du sexe.(jouer avec le son) // le sexe faible, le beau sexe, familièrement, les femmes // le sexe fort, familièrement, les hommes. 

      Sans commentaire, je m’arrête là.

    Je laisse tomber ce dictionnaire remplit de tabous puritains, qui abaissent la sexualité au rang de… ahrrr beurk !!!

     

     

    laurence
    ................................................


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  • gérard et alain de l'ombre
    enrichissent par leurs commentaires
    les pages de ce blog
    et se font l'écho de ce qu'ils vivent
    avec le slam
    en belgique et lors des escapades à lille...

    je vous invite à découvrir ou redécouvrir
     leurs textes respectifs
    ainsi qu'à lire ceux qui sont publiés
    sur le blog "rien que des mots"
    animé collectivement par eux deux
    avec professeur v...fleur...
    whisperz...laurent...

    (n’hésitez pas à déposer vos commentaires sur leurs pages)
    .................................................................................
    !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


    Parfois le ciel est encore généreux
    et reflète furtivement quelques lueurs oubliées.
    Lueurs d’espoir bien vite enterrées.
    Ça veut dire quoi, au fait, généreux ?

     

    Ils voulaient travailler et vivre encore.
    Juste vivre et partager le fruit de leur labeur.

    Ils naviguèrent des jours durant.
    Cette nuit-là, le ciel fut impitoyable.
    Assassine, la mer sans remords, exécuta
    son œuvre quelque part au large de Lampedusa.
    Ils voulaient travailler et vivre debout,
    mais on ne choisit pas l'heure de sa mort.

     

    Ils voulaient travailler et vivre debout.
    Juste vivre malgré tout.

     

    Ils avaient marché des semaines durant,
    dans la caillasse et la poussière.
    Ce matin-là, le ciel était blême et les étoiles aveugles
    Barbelés, chiens et matraques les attendaient.
    L’indifférence acheva
    son œuvre quelque part du côté de Sebta et Mellilia.
    Ils voulaient travailler et vivre debout,
    mais on ne choisit pas l'heure de sa mort.

      Quelques-uns sont passés
    Pour eux l’enfer ne fait peut-être que commencer.

     

     Ils veulent travailler et vivre encore.
    Juste vivre pour oublier la mort.

     

       Gérard Adam

     Octobre 2007


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  • YOONA.T
    son deuxième texte
    présenté
    au bar "un air de famille"
    place de la dragonne
    26000 valence

    (un des premiers lieux de la scène slam en Drôme)

     ...............................................

    SENTIMENTAL TYRAN

    Tu fais chier, p'tit merdeux, grand enfant
    attendrissant  amoureux  désarmant  mon amant
    grand enfant  trop chiant   méchant chieur
    d'mon coeur  menteur  à c'te heure
    m'enlaçant mon âme soeur
    me berçant mon âme sans
    mon amant si lâche
    songe à me laisser
    lâche l'hameçon
    continue à nous renier
    souviens-toi de m'oublier
    à tout moment
    avec le temps...
    finir par ne plus me souvenir
    du goût sucré des p'tits plis de ton cou,
    de ces courbes, de tous ces traits si fins
    qui dessinent et affirment les contours de ton corps,
    ces contours/cordon, mes doigts, ombilical,
    de tête, encore les parcourent.

    coton               devenir             coton
    sentir                   plus   rien           r'ssentir
    endormissement  anesthésie  ablation  
    amnésie  d' mes sens
    ne plus fusionner, ne plus frissonner,
    à la sensation vivante gardée  gravée  incrustée
    dans tous mes pores du toucher de ta chair
    -mémoire si trop sensuelle de cette empreinte de toi-

    De toi dans tout mon moi      au dedans            A VIF
    De tout mon moi dans dedans toi                      A VIF
    De toi dans tout moi              de dedans moi     A VIF

    Faut qu' j' m'extirpe de toi,
    Faut qu' du dedans d'mes tripes, de toi, j'm'esquive,
    Faut qu' du dedans d'mes entrailles, j'te taille,
    que tout toi, tout de toi s'en aille.
    Ne laissant qu'une vague esquisse     dépassionnée
    bien lisse
    sans sang d'ssus d'ssous                   sans effusion
    bien lisse
    vague        vague         esquisse.


                                                                                                    YOONA T. ( novembre 2007 )


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  • Faustine
    .............................................
    voir ses textes précédents  
    .............................................

    EXIL

    Que voilà un bien joli mot
    Pour dire l'éloignement,
    La solitude,
    Le lointain toujours insaisissable.
    Exil, que voilà un bien joli mot.

    Pour demander à ceux que l'on aime
    Où êtes-vous?
    Pour demander à ceux que l'on aime
    Pourquoi ai-je choisi
    La voie des chimères?
    Pourquoi suis-je partie?
    Pourquoi ai-je fui mon pays appauvri?

    Exil
    Que voilà un bien joli mot
    Pour cacher la tristesse
    D'un monde à grande vitesse
    Sans joliesse.

    L'exil veut dire la nostalgie,
    L'exil veut dire la différence,
    L'exil veut dire que l'on n'est pas accepté,
    Que l'on est tout juste toléré.

    L'exil est un bien joli mot
    Mais qui est bien douloureux
    Car où trouver la chaleur d'un sein
    Quand on est en exil
    Même parmi les siens?

    En exil on a peur
    En exil on a faim,
    En exil on a froid,
    En exil on n'est rien.

    L'exil est un tunnel sans fin,
    L'exil est un puits sans fond,
    L'exil veut dire qu'il n'y a plus d'espoir,
    L'exil veut dire que l'avenir est dans le noir,
    Et que même si le soleil brille,
    L'exilé reste dans l'ombre.

    L'exil veut dire
    Que je ne partage pas
    Vos joies et vos peines,
    L'exil veut dire
    Que vous ne pouvez
    Témoigner des miennes.

    L'exil est un bien joli mot
    Pour vous appeler dans la nuit,
    Pour dire que j'ai beau
    Crier, pleurer, supplier,
    Rien ne nous épargnera
    Ce qui est une bien longue nuit.

    Mai/Septembre - Faustine.


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  • Faustine
    et le texte
    qu'elle a présenté
    (sans le lire...
    pour la première fois...)
    avec juste ce qu'il fallait
    d'âpreté dans la voix
    ..................................
    voir ses précédents textes

     ..................................


    CALA BOCA

    Bo boca ta sujà nhij oréya
    Avec tes crachats,
    Quand tu ouvres la bouche
    Ca sent le calva
    Cala boca.
    Tes gravats
    Que tu dégaines plus vite qu'une kala
    Ne m'atteignent pas,
    Tu peux te prendre
    Pour un maharadjah,
    Moi, j'te dis taratata
    Cala boca.
    A la tombola
    Je ne sais pas tirer le bon numéro
    Je ne joue pas au loto
    Hélas pour moi,
    Je ne retiens que les goujats
    Mais tu sais quoi?
    Je n'aime pas le ragga
    Je préfère la bossa,
    Façon Brava
    Alors, cala boca.
    J'en ai marre de ton tralala,
    Ton pousse de soja
    N'est pas à mon goût,
    El ka tem piada
    J'aime mieux le baklava
    Allez va, cala boca.
    Autrefois, je fus l'éponge
    Que tu imbibas de marsala,
    Casse-toi avec ta smala,
    Tu n'es pas du mimosa
    Plutôt du genre naja, je préfère les pumas
    Alors, cala boca.
    Va écouter radio nova
    Là, tu entendras des divas,
    Qui t'élèveront l'alma
    Peut-être t'élèveras-tu au rang de marquisat,
    Peut-être que ça t'inspirera
    Tous les vivats,
    Que tu visas
    Quand tu chantas le ragga.
    Tes kantigas
    Ka tem piada,
    Je trouve mieux la senza,
    Frit au colza,
    Accompagné de sirop d'orgeat.
    Vra pas scola
    Etudier kij cosa,
    Et tu sauras
    Que quand on a rien na kabèça,
    Devant une malcriada
    Mieux vaut Cal sé boca.

    Août 2007 - Faustine


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  • faustine
    .............................
    voir ses précédents textes  
    .............................

    Bon d'accord
    Tu parles le criôl
    Comme une vaca spagnol
    Mais surtout mon frère
    Ne change rien
    C'est ce qui fait la beauté,
    C'est ce qui donne de la poésie
    A tes Kansoms
    Qui me chantent encore et encore
    Comme mon petit pays si pauvre,
    A l'air perdu
    Na meio do Atlantico,
    Est beau et combien je l'aime
    Ce petit bout de terre desséché
    Au milieu de la mer déchaînée

    Tu me chantes ce peuple rieur
    Et accueillant,
    Ces belles morenas
    Que même ils ont exportées
    Les moins jolies par ici.

    Tu fredonnes à mon oreille
    Comme tu aimes le grog
    Et comme les criôlinhas
    Te mettent le feu.
    Promets moi de ne pas oublier la capote
    Mon pote
    Et ne te prive pas de les aimer.
    Elles sont si belles
    Ces muses qui arpentent Mindelo
    Inspirant de tout temps
    Nos poètes pour en faire
    Des troubadours
    Qui célèbrent leur corps et l'amour
    Par leur sérénadas
    Les nuits de pleine lune
    Et des "Noite capverdiana"
    Au bar "Ca Tem"

    Ravive ma nostalgie
    Ce qu'on appelle au pays
    Le sodade,
    Ravive mon envie
    D'y retourner,
    D'aller m'asseoir
    Sur un bout de rotcha
    Couleur chocolat,
    Pour rêver devant ces
    Paysages lunaires,
    Regarder la mer
    Démontée
    Et le soleil se coucher
    En me baignant à Baia das Gatas
    Tu sais, dans cet endroit
    Merveilleux où les roches
    Ont formé un bassin naturel
    Où l'on a toujours pied
    Pa kem ki ka sabé nada
    Et qu'on aime quand même
    Frissonner de plaisir
    En entrant dans l'eau bleue lagon
    Pour se rafraîchir

    Bon d'accord
    Tu parles le criôl
    Comme une vaca spagnol
    Mais surtout mon frère
    Continue de célébrer
    Nos fiers combattants
    Pour l'indépendance
    Et notre dignité retrouvée,
    Ces hymnes que tu composes
    Au kavakim dont j'aime
    Tant les mélopées
    Nostalgiques d'nos mornas
    Ne change rien
    O toi le malcriado; qui sait
    Que nous devons nous donner
    Plus d'amour et nous entr'aider
    Même si Fouchkim me fait pleurer

    Tu as beau chanter que tu es
    Un mauvais garçon,
    Um ke te kerdita ess palavra
    Car je sens moi
    Que tu as un coeur gros comme ça,
    O toi qui donne envie, à mon frère,
    Le grand negro,
    De chanter et de danser,
    Lui qui n'a pas le rythme dans la peau,
    O toi qui apprend à mes enfants le criôl
    Même s'ils parlent comme une vaca spagnol.

    Juin 2007 - Faustine


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